La nouvelle
Finalement, le directeur arriva. Après un chaleureux bonjour, il ouvrit la porte de l'atelier. Il était assez grand. Des dizaines de meubles et de tiroirs où étaient entreposé de nombreux outils de travail, des blocs de cire et des bustes à moitié sculpté.
-Pour commencer, j'aimerais vous donner quelques règles à suivre. Tout d'abord, vous allez m'appelé Albert, et pas monsieur. Ensuite, j'aimerais que l'on se tutoie.
-Entendu, dirent les deux nouveaux employés.
-Lorsque je travaille, j'aimerais que vous répondiez toujours présent quand j'ai besoin de vous. En dehors, n'hésitez surtout pas à emprunter un peu de cire pour vos créations personnelles.
***
Les jours passèrent rapidement. Le travail était simple, Albert avait souvent besoin qu'on lui rapporte du matériel, un peu plus de cire, de la peinture...
Gérard s'était mis à sculpter une statuette du capitaine Méduse, tel qu'il l'avait imaginé.
-C'est qui ? Lui demanda Pauline.
-Le capitaine Méduse, le héros de mes romans.
-Tu ne me parles pas beaucoup de tes romans.
-C'est vrai.
Pauline et Gérard s'était beaucoup rapproché ses derniers jours. Le jeune homme la trouvait toujours plus belles, chaque jour qui passait. Elle était intelligente.
-Je suis venu à Paris pour les publier, mais ils ne les ont pas retenus.
-Je vois... désolé.
-Ce n'est pas grave. Je suis là maintenant.
Albert s'installa près d'eux.
-Tu sais... quand j'étais jeune, je rêvais d'ouvrir un musée avec toutes mes statues de cire. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à réunir assez d'argent. Et finalement, j'ai créé cette boutique, où je sculpte sous la commande de riches personnes, et pour ma collection personnelle.
Le vieil homme prit la statuette.
-Elle est très réussi.
-Merci.
-Les amis, j'ai quelque chose d'important à vous annoncer.
Les deux employés s'assirent.
-Cela ne fait que quelques jours que l'on se connait, mais j'ai l'impression de pouvoir vous faire confiance. J'ai quelque chose d'important à vous demander.
Gérard et Pauline l'écoutèrent attentivement.
-Je vais vendre la boutique.
Les deux jeunes gens le regardèrent ébahis.
-Je commence à me faire vieux. Avec l'argent que je gagnerais en vendant la boutique, plus quelques économies que j'ai placé durant toutes ces années, vous aurez de quoi faire le musée de cire.
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