Le murmure des Fleurs
La première fois que Red l'avait vue, il l'avait pris pour un fou. Après tout, quelle personne sensée porterait un tel masque ? Et d'ailleurs pourquoi portait-il un masque ? Le masque blanc et noir formait à gauche un sourire angoissant et à droite une expression mimant la tristesse. Pourtant cette être bien étrange portant une veste bleu délavée, proche de celle de tous les autres Sans et un pantalon noir tout aussi abimé, comme s'il avait été porté depuis des siècles. Les mains dans les poches, le masquer semblait hors du temps, passant comme une ombre sans âmes dans les rues animées de la ville. Etait-ce cette aura de solitude qui avait attiré son attention ? Red n'arrivait pas à le savoir. Le rouge l'avait observé de loin, évitant soigneusement tout contact avec lui.
Le rouge releva son crayon mettant fin à son dernier texte un sourire satisfait aux dents. Le squelette à la dent d'or murmura avec une immense fierté son dernier texte.
- J'aimerai voir l'immensité du monde,
Et visiter les mers les plus profondes...
Abandonnant le présent, j'ai tant rêvé,
Que le temps moqueur, sans moi, s'est envolé.
Un bruit le fit sursauter, refermant précipitamment son carnet ressemblant à un vieux livre. Il s'empressa de le cacher dans le tiroir de son bureau. Personne ne devait savoir son secret, sinon il perdrait toute crédibilité, lui le grand Red, le Sans vulgaire sans compassion s'abandonnant à la poésie ? Ce serai tellement pathétique... Même Blueberry se moquerait de lui, soupirant il se leva abandonnant son bureau.
Souriant Blue l'attendait à l'entré, ses orbites remplient de rêve l'avait charmé. Un être d'innocence pur et d'amour, un ange... Si ce monde avait bien un sauveur, c'était bel et bien le bleu, Red était sûr que celui qui apaisera les tensions entre monstre et humain était devant lui, souriant.
- Red ! Viens patrouiller avec moi !
- Je dors, je n'ai pas envie.
- Red, arrête de dire des bêtises ! Il est important de sortir ! On va se faire plein d'ami muhehehehe !
Sans attendre la réponse du rouge, le bleu lui prit la main le tirant hors de son havre de paix. Red détestait sortir, il n'en pouvait plus de cette tentions. Il ne supportait plus la peur mélangée à la haine dans le regard des hommes. Les humains haïssaient les montres, les insultants parfois et les monstres leur rendaient. La haine appelle la haine, les tensions appelleront la guerre. Soupirant, le rouge regarda l'immensité du ciel, et souffla.
- Jamais nous ne vivrons en paix, la haine donnera naissance aux mensonges, créant de nouvelle haine condamnant les innocents à une mort bien cruelle... Bientôt les deux camps s'affronteront... Vivement qu'on retourne dans notre chez nous où nous sommes en paix... Loin de toutes ses haines amères...
La ville animée par les rires des enfants semblait bien froide quand il marchait seul, pourtant quand l'innocent l'accompagnait cet air semblait plus chaud. Le poète attrapa une cigarette, l'allumant d'un éclat de magie, puis il la porta à ses dents. Il inspira le doux poison, avant de le recracher dans un nuage de fumé. La fumé, c'est exactement ça qui faisait tenir cette société en changement. Les gens se cachaient derrière un voile de fumé espérant que le temps efface cette haine, mais la fumé disparaitra un jour et la guerre éclatera.
Cette guerre future détruira Blue, Red en était persuadé.
Mais peu importe l'avenir, il le protégera !
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Blueberry était ému, il avait assisté à quelque chose d'incroyable. Un humain et un monstre étaient en train de venir aux mains à cause d'un quiproquo, et IL était venu. Le bleu ignorait son nom, mais il l'admirait. Il était arrivé sans un bruit bloquant avec une étrange lassitude le premier coup porté. L'inconnu, d'une voix étrangement familière et tellement inconnu avait apaisé les tensions. Avec son masque il était ni humain ni monstre, il était la voix de la sagesse appelant à la paix.
Et comme il était venu, l'inconnu était reparti sans un bruit, laissant sur le sol une magnifique branche couverte de fleur blanche. Le bleuté les ramassa sentant que ces fleurs lui étaient adressés.
Lorsqu'il rentra chez lui il déposa la magnifique branche dans un vase de cristal offert par son meilleur ami. Une petite étiquette était accrochée à l'une des branches.
« Aubépine, les ombres s'éveillent, mais bientôt la Lune les fera disparaitre en mimant le Soleil ». L'écriture était magnifique, Blue voulait qu'une seule chose, retrouver cette âme mélancolique et lui faire un câlin. L'être masqué était le héros qu'il voulait être, Blue en était sûr, ce sera lui qui sauvera leur ville de la haine qui la ronge.
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Sifflant Red marchait, serrant contre lui un pot contenant une orchidée jaune. Il était persuadé que son tendre amour l'aimera et, il espérait secrètent qu'il comprenne le message subtile qu'il voulait lui transmettre. Il voulait l'encourager, depuis la rencontre du masqué et de son aimé, il y a de cela deux mois, le bleuté semblait animé d'une énergie nouvelle.
Tout semblait bien aller, l'air était chaud, le soleil brillait et les tentions étaient plus basse que jamais. Un lien autre que la haine semblait lier les deux mondes.
- Hey, tu ne devrais pas...
Une voix roque qui semblait ne pas avoir été utilisé depuis des mois le sorti de sa bulle de bonheur. Le masquer était en face de lui. Cet être qui ne semblait apparaitre quand ça l'arrangeait commençait vraiment à l'agacer. Blue l'avait cherché pendant des jours sans le trouver et voilà qu'il se présentait à lui avec un conseille à la con.
- Blue veut te parler, vient avec moi connard ou je te démolie ta sale gueule de con !
- Je n'ai pas à le voir maintenant.
- Ok, je vais te casser ta sale gueule d'enculer.
- Essaye mais tu n'y parviendras pas.
Furieux le rouge posa le pot avec la plus grande des tendresses avant de ruer sur l'inconnu. Il se téléporta derrière lui invoquant des os prêt à le transpercer avec. Mais avant que le rouge ne puisse lancer son attaque il se trouva plaqué sur le sol, l'inconnu au-dessus de lui bailla.
- Tu es bien trop prévisible.
L'inconnu se releva baillant à nouveau. Red semblait voir au travers de son masque un sourire moqueur. Frustré le rouge se redressa refusant l'aide du masquer, il tapant sur ses vêtements il enleva la poussière et les saletés accrochées. Malgré sa fierté le rouge devait le reconnaitre il s'était largement fait battre, il ne pouvait plus le forcer à le suivre, encore plus agacer il grogna.
- Tu ne devrais pas cacher tes talents par fierté.
Grognant le rouge récupéra sa fleur la serrant contre lui.
- De quoi tu parles connard ?!
- Simple intuition.
- Accouche connard, tu voulais me parler non ? Je suis occupé alors grouilles-toi !
Le masquer hocha lentement la tête. Dans un murmure aussi faible que le vent il lui parle, lui contant ce qu'il voulait lui dire. Les mots faiblement semblaient être hurlés. Choquer, le rouge lâcha la plante qui s'écrasa sur le sol. Le pot en terre cuite éclata en mille morceaux comme l'âme du rouge. La terre s'étala sur le sol, la fleur qu'il avait tant choyée était sur le sol. Les pétales détachés de la plantes s'envolèrent avec le vent, tout comme le mot qu'il avait accroché. Mais le rouge ne s'en soucia pas, trop perturbé par les mots qu'il venait d'entendre.
Le vent emporta son mot d'amour...
« Le pur azur de tes pupilles m'a sauvé.
En choyant mon âme souillée par la haine,
Tu m'as offert l'amour, brisant mes chaînes.
Merci d'être entré dans ma vie mon aimé... »
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- Oh... Red ne peut pas venir, il a eu un empêchement, c'est dommage j'aurai aimé que vous vous rencontriez ... Ce sera une prochaine foi Dust, muhehehe.
La positivité fit sourire l'encapuchonné, c'est cette positivité qui l'avais sauvé l'empêchant de faire l'erreur de tuer encore un humain pour le plaisir d'écouter Papyrus. Maintenant son seul objectif était de créée la paix parmi ces deux peuples stupide pour le sourire de Blue. Il l'enlaça doucement.
- J'ai la vie pour le rencontrer mon cœur, ne t'inquiète pas.
Souriant à nouveau le bleu embrassa les dents de celui avec lequel il désirait partager sa vie. Son regard passa sur la branche Aubépine toujours fièrement dressé dans son vase, elle avait été rejointe par une jonquille blanche offert par le masqué, provoquant la jalousie de son petit ami.
- Je sais allons chercher la personne masquer !
- Mmh nan ... Je veux profiter de mon petit copain, plus tard.
Les deux amants s'enlacèrent tendrement ne voyant pas dehors s'envoler des pétales jaune, ni la branche d'églantier rose abandonné devant la porte de sa maison par un être bien seul.
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Le masqué soupira, faisant une croix à côté d'une ligne spécifique.
- Le ciel est bien sombre, et pourtant il fait Soleil. Le temps me semble hivernal quand tu n'es pas là ma douce lumière...
L'être soupira refermant le carnet semblable à un livre d'une autre époque. Il souleva légèrement son masque laissant apparaitre des dents, il porta une cigarette et fuma en silence. Le squelette masquer soupira regardant un calendrier bien usée.
- 28 jours, et après ça fera un an... Plus que deux ans... Deux ans.
L'être regarda par la fenêtre, levant la main vers le Soleil de glace.
- Amour, me pardonneras-tu ?
Le fumeur inspira le poisson espérant secrètement que ce soit la solution à sa solitude.
- L'oiseau de malheur a ouvert ses ailes cherchant à réparer ses crimes, mais l'oiseau ne sait rien faire. Fuit oiseau, mais ton crime ne restera pas impunie.
Le solitaire ria doucement caressant un chat paresseusement endormi sous les rayons du soleil.
- Cette phrase n'est pas mal, je devrais l'écrire.
Sous le soleil de juillet l'inconnu écrivit son texte dans son carnet.
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Serrant les mains de toutes ses forces, Red se força à sourire à ce sale voleur, pour le bonheur de Blue il ne dirait rien. La voix roque du masquer semblait lui murmurer « Si tu l'aimes vraiment laisse le être heureux sans toi. » Il secoua la tête agacé. Non, il prenait ses propres décisions !
Suivant le plus petit qui était bien décidé de trouver le masquer afin de lui poser des questions. Ils éraient dans les rues bien trop bruyantes. Même si Dust n'était pas la plus agréable des personnes, Red devait reconnaitre qu'il prenait bien soin de Blue. L'ancien tueur faisait attention à la petite lumière, le protégeant de tous les dangers potentiels.
- Allons manger des glaces !
- Pourquoi pas, on a beaucoup marché et il fait chaud ca feras du bien.
- K'ai.
- Red, Dust restez ici, je vais les chercher muehehe !
Le bleuté abandonna ses amis marchant rapidement vers le glacier la plus proche. Les deux autres attendirent silencieusement assit à l'ombre d'un pommier. Le vent soufflait doucement, il faisait bon.
- ... Je suis désolé.
- ? Que veux-tu dire Dust ?
- Ca crève les orbites que tu aimes Blue toi aussi et... Et je te l'ai volé... Je me doute à quel point tu es triste. Et si Blue m'a bien apprit une chose ce c'est la compassion donc... Je suis désolé. Même Pap's se sent coupable.
Red regarda le soleil bien trop chaud, Dust était désolé, il ne semblait pas mentir. Au font ce Dust était quelqu'un de bien, il prendra soin de Blue et c'était ça le plus important. Les chagrins d'amour ne sont pas si graves, un ami précieux comme le bleuté est bien plus important. Une larme coula de son orbite gauche, au fond, il le savait, il s'interdisait d'accepter que Blue ne serai jamais plus d'un ami. Il essuya la traitresse souriant doucement. C'était mieux ainsi, même si son cerveau le savait son âme ne l'acceptait pas... Aujourd'hui serait la fin de son premier amour.
- Je ne t'en veux pas, je crois qu'au fond je savais que j'avais aucune chance, mais... J'avais besoin de l'entendre. Prends soin de Blue, il a besoin de nous en ses temps difficiles. Tu es un type bien.
- Wow... J'veux dire j'l'aurais pas pris comme ça, je m'aurais foutu une droite au minimum. Je ne suis pas un type bien, c'est toi mec, tu es une personne formidable comme Blue.
- Ah ah ah, je suis loin d'être comme lui, Blue est le soleil...
- Alors tu es la Lune, tu lui ressembles même si tu es plus sombre, tu es aussi doux que lui. T'sais, même si je t'ai piqué Blue, j'vais t'aider à trouver quelqu'un, j'te dois bien ça mon pote.
Red regarda les branches bouger mollement à cause des brises. « Mon pote », ouais, il était devenu ami, et c'est peut-être bien mieux ainsi. Une pensée traversa son esprit, s'il était venu voir Blue avec son orchidée, peut-être qu'il ne serait pas assis l'un à côté de l'autre en apprenant à se connaitre. Des perles humides coulèrent sur ses pommettes.
- Tiens il pleut...
- ?! Ah bon ? Bah non il ne pleut pas... Ah euh si, il pleut... Il pleut beaucoup. Je... Je vais chercher un parapluie !
Le petit ami parti en courant sous le soleil chercher le meilleur parapluie du monde : Blueberry.
- Peut-être que je n'ai jamais été digne d'être un peu plus avec Blueberry...
Le vent emporta une lyse blanche lâché par une ombre...
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Blue courrait le plus vite possible, il l'avait vue, il allait enfin lui parler. Arrivant dans un petit parc abandonné, le plus jeune ralenti. En face de lui, assit parmi des chats le masqué caressait de pauvre bête abandonné.
- Je... Je t'ai enfin trouvé...
- Je savais que tu allais réussir.
Le plus jeune s'assit parmi les chats les regardant avec amusement. Les animaux à moitié sauvage le fuyaient tandis qu'ils allaient se frotter avec un certain plaisir contre le masqué.
- Parles-moi de toi...
- Je ne suis qu'un voyageur qui a perdu le chemin de chez lui. Dans trois jours je reprendrai la route, voudras-tu bien prendre soin de ses pauvres bêtes ? Elles sont abandonnées et perdues, elles ne désir que de l'amour.
- Pourquoi veux-tu partir ?
- Je n'ai pas envie de rester.
- Les humains et les monstres sont en paix grâce à toi, et au lieu de prendre le mérite qui t'es dû tu pars... J'ai besoin de comprendre...
- Tu n'as pas besoin de le savoir...
- Dans trois jours tu disparaitras pour toujours comme tu es apparu... En silence.
Le masqué ria, il s'allongea sur le sol. Les plus jeunes chats s'installèrent sur lui, tandis que les plus âgés se mirent en boule contre lui. Ses chats semblaient avoir tellement confiance en lui, s'en était déroutant.
- J'ai toujours été un lâche. Tu n'as pas besoin de te souvenir de moi.
- Je ne veux pas t'oublier... Dit moi au moins ton nom.
- Tsuki.
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Red courrait, il allait être en retard comme un con à son rendez-vous. Dust lui avait organisé un rencard et évidemment lui il était bien trop occupé à bosser son dernier poème pour arriver à l'heure... Marmonnant, il se dépêcha de rejoindre le café.
- Quelques rimes sur un bout de papier... Comment le faire rimer... Pas peur d'être oublié ? Nul... Effacé ?
Il allait entrer dans le café du centre commercial quand il vit une ombre étrange. Par curiosité il le suivit. En face de lui, le type était en train d'installer une bombe un sourire terrifiant sur son visage humain. Le fou prit rapidement la fuite souriant de démence. Red trembla que devait-il faire ? Son invité était en danger ! Mais s'il prévenait la police ne serait-il pas accusé ?
- Fais comme si de rien n'était, je m'occupe de tout.
Le masqué passa devant lui, d'un geste vif il ouvrit la bombe la démonta comme un vulgaire jouet. Le plus effroyable était qu'il avait tout le matériel, comme s'il savait ce qui allait arriver. Avec des gestes aussi précis que s'il l'avait fait pendant des années il sorti les fils. Red fera les orbites terrifié. Le masqué coupa sans hésité un fils, puis il souleva la terrible invention avant de partir par où était parti l'humain fou.
Quand Red ouvrit à nouveau les orbites il y avait plus rien, comme si tout ça n'était qu'un rêve, seul la vise ronde abandonné sur le sol témoignais l'inverse. Le rouge la ramassa.
- ... Merci.
Et il comprit enfin.
Plus loin le masquer attrapa l'humain.
- Malheureusement ta folie est bien trop grande pour être soignée.
- L-laissez m-moi !
L'humain se débattait de ses maigres forces, le squelette sifflota un air triste, un requiem.
- Cette mélodie a été jouée pour tous ceux que tu avais tués. Je te l'offre, qu'elle te suive jusqu'au enfer.
Le masquer s'approcha d'un profond ravin, le jetant sans la moindre douceur. L'humain hurla terrorisé, il enleva son masque fixant la personne tombé. Le squelette à l'orbite rouge et aux dents pointu, avec l'une en or sorti une cigarette, fumant.
- La première fois ça m'a rendu heureux, mais bon maintenant je m'en branle... Je me demande si toi Blue tu aurais pu le sauver ? Je suis sûr que si, c'est pour ça que tu es le Soleil et moi la Lune. Allez rentrons il est temps de partir...
Le cadavre fut retrouvé par la police qui conclue sur un suicide.
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- Non Blue ! Ça ne vaut pas le coup d'y aller ! Je te le promets...
- Mais Red c'est toi qui voulais voir ce film dans le cinéma du centre commercial ! Je ne comprends plus rien.
Blue était perdu, Red était arrivé en courant, en retard pour leurs rendez-vous et au lieu de s'excuser il l'avait tiré hors du centre commercial. Une fois dehors le rouge murmura.
- Il... il y a une bombe... On... on va tous mourir si on reste...
- Quoi ?! Il faut les prévenir ! Tout le monde va mourir !
Blue se débattait comme un diable, il devait les sauver il y avait tat d'innocent dedans. Mais Red le serrait de toutes ses forces. Si Blue s'était retourné, il aurait vu la souffrance dans son regard, mais Blue regardait le bâtiment en face... Soudain une immense explosion retentit, suivit de hurlement de douleur. Ce jour-là combien de gens sont mort ?
- Tu n'es qu'un lâche Red ! On aurait pu tous les sauver !
- Mais ... Je n-
- ON AURAIT PU LES SAUVER ! Je ne te pensais pas si lâche Red, ne me parle plus jamais, tous ses gens sont morts par TA faute.
Blue se réveilla en sursaut allongé dans l'herbe du jardin, la tête posé sur les genoux de son aimé.
- Toujours le même cauchemar ?
- Oui... Ca fait sept ans mais.... Je rêve encore de cette bombe... J'ai été tellement dur avec Red... On n'aurait pas pu tous les sauver... J'avais juste trop mal pour l'admettre... Ce jour-là il avait besoin d'un ami pas... pas d'un être cruelle qui l'accuse de tout... J'étais aussi triste que Red et toi vous vous détestiez aussi...
- Ça ne sert à rien de ce sentir coupable... C'est ainsi on y peut rien... Le passé est le passé. Et pour ma défense il avait débarqué chez toi avec un orchidée alors que j'étais ton mec.
- Oui... On a des nouvelles de Red ?
- Non, ça fais cinq ans qu'il a disparu...
- C'est de ma faute...
- Non Blue... C'est aussi la faute de son Papyrus... Quand Red lui a dit savoir que la bombe était dans l'établissement il lui a dit d'aller se dénoncer comme complice et... il l'a renié... Ce n'est pas de ta faute tu le sais...
- Si... Quand Red avait besoin de moi je lui ai interdit de me voir... Je l'ai détruit... Je... J'aimerai le revoir pour lui dire à quel point je suis désolé...
- Il reviendra surement Blue.
Le vent souffla sur l'herbe fraiche.
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Le masqué caressa une dernière fois tous les chats qu'il prenait plaisir à s'occuper.
- Ne vous inquiétez pas, Blue prendra soin de vous.
Retirant son masque soupira, sentir le vent sur son crâne quel plaisir. Il ouvrit son carnet murmurant tendrement.
- Je n'ai pas peur de mourir
Sans avoir mon passage gravé.
Gardez-moi dans vos souvenirs,
Comme de quelques rimes sur du papier...
Souriant avec une certaine mélancolie Red rentra dans sa machine serrant son carnet de poème contenant tous les lieux, dates, et raison de chacune des tensions.
- Je me demande si Blue se rappelle toujours de moi, s'il se souvient de moi il doit toujours me haïr... Moi l'oiseau de malheur... Je ne peux retourner dans mon époque, le futur actuelle n'est plus celui où j'ai vécu. Le prix de me rédemption est cher...
La machine disparue laissant un bouquet de quinze Myosotis sur le sol parmi les chats, sur la fleur du centre il était accroché un message. « Les ombres sont assoupies, il est temps au Soleil de briller ».
- Recommençons pour la 175 fois...
Dans la machine, Red remit le masque et apparu sans un bruit dans un parc où vivaient des chats abandonné. Red sourit doucement.
- Coucou vous tous...
Il ouvrit le carnet effaçant toutes ses croix.
- Demain, 15 h je passerai devant Red.
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Note :
Aubépine dans le langage des fleurs signifie soyez prudent.
Orchidée jaune dans le langage des fleurs signifie la chaleur de l'amour.
Jonquille blanche dans le langage des fleurs signifie tu me manque.
Eglantier rose dans le langage des fleurs est la fleur des poètes et signifie je t'aimerai toujours.
Lyse blanc dans le langage des fleurs signifie pardon.
Myosotis dans le langage des fleurs signifie fidélité et amour éternel. Le chiffre 15 signifie le pardon dans le langage des fleurs.
Tsuki veut dire en japonais Lune, Red est un gros menteur.
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