Transformation
Je n'avais pratiquement plus mal quand la sonnerie annonça la fin des cours . En arrivant chez moi, une petite maison à plein pied qui avait a peine 9 ans dans un petit lotissement où toute les maisons se ressemblaient , j'ai balancé mon sac et je me suis jeté sur mon lit . J'étais plus que fatiguée . Je me suis endormie . Je m'étais réveillé en sursaut quand mon frère m'appela pour manger. La douleur était un peu revenu mais je n'avais pas trop mal .
" Gé-ni-a-le , du boeuf bourguignon " pensais-je avec ironie en me mettant à table . " mon plat préféré ! "
- C'est le plat que tu préfère Licia se moqua mon frère .
- La ferme , répliquais-je assez fort pour qu'il entende .
Je fis la tête devant mon plat et commença a manger. C'était une journée horrible ... Décidément ...
Mon frère se moqua encore un peu de moi mais je fis mine de ne pas le remarquer et il s'arrêta bien vite, lassé . Je mangeais assez vite pour éviter de trop sentir le goût et je passa au dessert . Quand le repas fut fini nous nous levâmes de table pour débarrasser . À peine lever je ressentit une douleur atroce dans tout mes membres et je poussa un cri de douleur en faisant tomber mon assiette.
- Licia ? S'inquiéta mon père.
- C'est ... c'est rien ... Répondis-je
Ma mère le réprimanda :
- Ça ne va pas de crier comme ça, ce n'est qu'une assiette tombé .
- Ouais ouais , désolée ...
J'ai ramassé mes affaires avant d'aller faire ma toilette . La douleur, elle, était partie aussi vite qu'elle était venue .
Comme a mon habitude, avant de me laver les dents je révassais un moment . Je me tourna devant le miroir et je m'aperçus que mon corps avait changé . Il était plus musclé, et j'étais un peu plus grande . C'était le corps de Laurène . Le corps qu'elle devait avoir pour se battre . C'était maintenant le miens . Ça valait le coup d'avoir mal toute une nuit et une journée entière pour être aussi musclée alors que d'autres devait souffrir tout les jours, faisant du sport , pendant des années pour arriver à mon état .
La nuit est tombé depuis un bon moment . Il était 22:00 passé . Je n'arrivais pas a dormir . Je me suis donc mise à lire . Je voyais comme en plein jour , ma chambre pourtant éclairé que d'une faible lueur bleu qu'émissait mon radio-réveil . Je m'en étais pas rendue compte . C'était comme si j'avais toujours vu comme en plein jour ma chambre de nuit . Je n'avais pas besoin de lumière pour voir mon bureau bordélique où il y avait mes dessins, mes romans préférés, ainsi que mes cahier de cours et mes cahiers pour écrire mes romans . Je pouvais voir aussi le miroir accroché au mur a côté du bureau, la porte de ma chambre , mon armoire caché par mes rideaux, les tiroirs bourre-tout où il n'y que des choses qui me servent pas et le tableau d'un voiture anglaise sur fond de drapeau anglais . Je voyais même la poussière du parquet .
Je reposa mon livre aillant vraiment envie de bouger . Je sortis de ma chambre et fis plusieurs fois le tour de la maison avant d'être lassée et de retourner dans ma chambre, l'envie plus forte encore de vouloir bouger, courir, sauter et le battre . Je m'habilla discrètement et j'ouvris les volets et mes fenêtres . J'avais décidé de faire un tour en ville . Je n'avais pas le droit de sortir , même en plein jour mais je m'en fichais . Je sortis par la fenêtre après avoir enfilé mes chaussures . Je passa discrètement sous la fenêtre de chambre de mes parents et j'ouvris discrètement le portail du jardin pour sortir dans le lotissement . Puis je me mis à courir . Je courais aussi vite que si ma vie en dépendait .
La ville était petite mais elle avait son charme . Pour la petite leçon d'histoire, elle était la capitale du Béarn . Peut-être vous ai-je pas dis le nom de ma ville ? C'est Orthez . Pas très connue je sais . Il y avait dans cette ville plusieurs batiments historique comme : La maison de Jeanne-d'Albret, la tour Moncade, l'Hotel de la Lune et, sans oublier le Pont vieux . La tour Moncade était mon endroit préféré . Quand je n'avais plus cours c'est ici que je me réfugiais pour être seule . Je me mettais sur un mur à moitié détruit où on pouvait monté par une sorte d'escalier creusé dans la pierre avec le temps . Ce n'était pas vraiment un escalier mais ça y ressemblait . Avant c'était le chateau Moncade qui avait était construit pour Gaston Fébus, le seigneur du pays du Béarn . Malheuresement il ne restais que la tour ... On pouvait monté toute en haut de la tour et voir toute la ville . La vue est magnifique d'en haut . Je pouvais même voir ma maison d'en haut . Mais pour moi la tour Moncade reste mon endroit de solitude . L'endroit où je me sentais le mieux . Mon hâvre de paix . C'était par ici que je me dirigeais dans la nuit . Je me posais pas de question, c'était ici que je voulais aller, c'était ici que je me sentirais mieux . C'était tout !
En arrivant là-bas, j'ai constaté que je n'étais pas du tout fatiguée de courir et que j'avais encore envie de me défouler . Je descendis donc la colline où se trouvait la tour Moncade et me dirigea vers le lac de l'y-grec et fis plusieurs fois le tour avant de remonté vers la tour exténuée . Je me posa sur le mur et je ferma les yeux .
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