Je m'appelle Stella et j'ai été amoureuse.

Au début je croyais que ce n'était rien, que tout était normal. Je pensais que c'était une nouvelle façon de me prouver qu'il m'aimait. Il était si heureux quand il me voyait, il m'embrassait sur la bouche dès qu'il venait me chercher à l'école. J'étais un peu réticente au début, c'était la première fois que je l'embrassais comme ça mais il me rassurait en me disant qu'il m'aimait beaucoup. Je l'aimais aussi, c'était mon amoureux. Je me sentais toujours en sécurité dans ses bras. Il m'embrassait, me toucher mais il faisait attention dès que je lui disais "non". On se promenait main dans la main au parc. Il m'emmenait au cinéma et me raccompagnait chez moi. Des fois, il venait chez moi en cachette pour dormir dans ma chambre parce que mes parents ne devait pas savoir qu'on étaient plus qu'amis. Je voulais pas au début qu'il dormes avec moi mais il m'a montré que c'était agréable. On s'embrassaient, on s'aimaient, il me caressait, j'étais gênée quand il me touchait plus...intimement à travers mon pyjama mais j'appréciais. Nous avons couchés ensembles au bout d'un certain temps mais dès qu'il a ouvert cette porte, il n'a plus jamais été le même. A chaque sortie, a chaque déplacements, il fallait que je me donne à lui. Ça me plaisait mais des fois je ne voulais pas alors il me forçait et j'avais mal, quand je lui disais que j'allais me plaindre à mon père il riait et me balançait que je le dégoûterait pour avoir couché avec lui. Alors ça a continué. Il me frappait dès que je ne voulais pas me plier à ses désirs charnels. On couchés n'importe où et surtout où et quand il le désirait. J'avais honte de l'aimer, honte de m'être offerte à lui alors je ne disais rien et me contentait de jouir pour qu'il soit satisfait.

Ce qu'il lui plaît le plus c'est quand il vient chez moi, va dans ma chambre et couche avec moi sauvagement avant de descendre comme si de rien était pour discuter avec ma mère. Ça ne s'arrêtera jamais, maintenant il s'est trouvé une autre fille mais il s'amuse toujours avec moi....

Aujourd'hui je suis habillée de ma robe bleu ciel pour un énième barbecue familial mais celui-ci est spécial, c'est aujourd'hui mon 16ème anniversaire. Je sors de ma chambre pour aider ma mère à préparer les brochettes. Mon père a installé une jolie table dans le jardin, garnie de bols de chips et de gâteaux apéritifs ainsi que de boissons alcoolisées ou non. Quand j'entends sonné à la porte, ma mère se lève pour aller ouvrir et j'entends la voix que je redoute tant à présent. Il est avec cette fille. Je me retourne quand je le sens s'approcher pour me faire la bise, ma mère ne sait pas pour nous, encore une journée de cachotteries. Il caresse mes fesses dès que ma mère et sa petite-amie ont tournés les yeux. Il me vole un baiser avec force et me mord la langue au passage. J'en ai les larmes aux yeux tant la douleur est atroce, le goût du sang dans ma bouche horrible et je me force à l'avaler mourant d'envie de le cracher cependant au visage de ce monstre. Il s'éloigne et je sais qu'il va m'ignorer comme à son habitude jusqu'à ce qu'il se sent dur comme la pierre et qu'il cherchera à se soulager mais cette fois il n'aura pas le droit de me toucher....

Quand tous les invités sont là, je tente de m'amuser, souriant à mes amis et à ma famille mais sentant le regard lubrique de mon amoureux secret. Au bout d'un moment, je sens une main sur mon épaule et il est là, fringuant et affichant un sourire radieux, comme si il allait faire la chose la plus délicieuse du monde mais pour moi, coucher avec lui relève maintenant du cauchemar. Je lui jette un regard noir et lui dit que je suis occupée. Il insiste mais je l'envois balader. Il murmure une menace à mon oreille en lui disant qu'il m'emmènerait de force et que les minutes suivantes seront très douloureuses. Je me tourne vers lui et l'asperge de mon verre de vin rouge, tachant son costume blanc. Je lui hurle dessus puis prend une chaise de la table et la lui envoie à la tête. Mon père m'attrape et m'ordonne de me calmer mais je cris et vois son briquet tomber de sa poche. A ce moment-là je ne suis plus moi-même et je le ramasse avant de l'allumer et de le jeter sur le monstre. Il s'enflamme et hurle, courant dans tous les sens, appelant à l'aide. Ma mère a couru appeler les pompiers et la police. Ils ne sont pas venus à temps pour l'éteindre, il est mort carbonisé lui et sa bite toute dure. La  police m'a arrêtée et interrogée mais j'ai gardé le silence jusqu'à ce qu'il me mette un inspecteur comme interrogateur. Il est venu en m'offrant un chocolat chaud, un vrai pas un de leurs machines absolument dégoûtante. Je l'ai bu sans rien dire et il m'a posé la même question que ses collègues.

- "Pourquoi tu ne pleures pas ton oncle Stella ?"

Je l'ai alors regardé, le visage fermé et froid.

- "Vous pleuriez celui qui vous a violée pendant six ans vous ?"