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Le monde tourne


Voici un OS, dans un univers alternatif, où... On a un bal. Une Alya et sa Marinette servante. Et puis je vous laisse découvrir la suite. ;3

J'espère que cela vous plaira !  :D


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Dans un appartement assez chic du 16ème arrondissement de Paris, trois personnes se démenaient, mais pas pour les mêmes raisons.

D'un côté, il y avait la demoiselle de la maison. Une ravissante jeune fille à lunette.

De l'autre, sa servante : une bleuté au teint porcelaine, qui faisait une affreuse grimace en raison de la "torture" que le infligeait la troisième femme.


« Mademoiselle Alya, je vous assure que c'est trop... articula Marinette en se tortillant.

- Ne bouge surtout pas ! répliqua la brunette. Madame Bustier, tirez encore un peu.»


La bleuté continua d'endurer silencieusement le sensation du tissu qui se resserait douloureusement sur la peau, avant que la servante de madame Marlena ne finalise le port de la tenue avec un noeud.

Sa première fois dans un kimono ne sera pas rempli de bon souvenir, elle s'en doutait déjà.


Lorsque madame Bustier se retira, Marinette ne perdit pas une seconde pour se jeter sur Alya.

« Tu ne m'avais jamais parlé de "ça" dans ton programme !

- Aller, quoi. Juste une fois... Je tiens à ce que tu participes, à ce bal ! J'ai choisis ce thème en pensant à tes origines, quand même ! se défendit la fille aux lunettes.

- Ce n'est pas une raison ! Et il n'y a jamais été question qu'une personne de mon rang fasse autre chose que préparer la soirée ! répliqua la bleuté, paniquée.

- Hey, calme-toi ma belle. J'ai tout prévu. »

Sur ses mots, Alya lança un clin d'oeil à sa camarade avant de se lever pour fouiller dans un des tiroirs de son somptueux meuble.


Marinette, de son côté, enfouit son visage dans ses mains. Elle ne pouvait nier que sa supérieure était des plus gentilles et des plus adorables qu'il soit, mais parfois -souvent- elle allait un peu -beaucoup- trop loin.



Quand sa meilleure amie revint vers elle, elle demanda à la bleuté d'incliner sa tête en avant afin de lui passer "quelque chose" sur la tête.

« Un demi-masque ? Sérieusement, Alya ?

- Puisque je te dis que j'ai tout prévu ! Un bal-masqué-en-kimono ! N'est-ce pas excitant ?

- Il est certain que c'est ton genre de faire des choses aussi original. fit remarquer la bleuté après deux secondes de réflexion.

- Tu vois. Je m'occupe de tout. Ca va être pa-reuh-fait. »

Marinette soupira gentiment d'exaspération. La demoiselle qu'elle servait était définitivement la plus improbable, téméraire et insouciante des personnes qu'elle connaissait.

Évidemment, elle ira, à ce bal, puisque c'était le souhait de sa meilleure amie. Mais elle doutait fortement que ça soit le genre de chose qui l'amuse, contrairement à ce qu'Alya pensait.

Et oui, malheureusement, la bleuté avait mûrit trop vite. De part son statut, elle avait rapidement réalisé les dilemmes de la vie, et la chance ne l'avait pas toujours porté sous son aile.

Ce n'est que lorsque la roussette embaucha la jeune fille que son monde s'était soudainement illuminé de son éclat. Alya était vivante, active, et pleine de surprise. C'était ce dont la bleuté avait besoin, et qui la sauva de sa mélancolie.

Mais franchement. Pensait-elle sincèrement qu'un masque recouvrant uniquement le côté gauche de son visage allait la cacher ?

Passons.


« Aller ma chérie, arrête de me faire cette tête d'enterrement, et vient plutôt t'admirer dans le miroir ! » s'écria joyeusement la rousse avant d'entraîner la fille au teint porcelaine sur ses pas, devant le miroir.

« Regarde toi. Tu es sublime. » ajouta-t-elle.


Le reflet du miroir dévoilait à la bleuté l'ensemble de sa tenue. Une tenue rouge flamboyante affublé de quelques points noirs, comme elle les aime. Le col du kimono, lui, tendait vers le rose, tout comme la sorte de châle translucide qui lui avait été prêté, pour compléter le tout.

Le masque qu'elle portait représentait un insecte volant rouge, un point noir, de façon très abstraite. Il était suivit d'une traînée argenté qui lui cachait le visage jusqu'au menton.


« C'est vrai que le rouge contraste totalement avec ma couleur de cheveux. fit remarquer la bleuté en tournant sur elle-même, pour se voir dans tous les angles.

- C'est ce que je t'avais dit, mais bon. Tu aimes tellement les coccinelles que je pouvais pas te refuser ça. répondit la rousse avant de lâcher un soupir.

- Mais c'est parfait quand même. J'adore. Merci Alya ! » dit-t-elle en se précipitant sur son amie pour l'embrasser sur la joue.


La jeune fille, qui avait pour ambition de devenir journaliste, portait un kimono noir avec des bandes blanches sur les manches, ainsi qu'à la fin de sa tenue. Même si la demoiselle avait des parents fortunés, elle était du genre à rester sobre, et regarder le côté pratique d'une tenue.

Au début, elle avait demandé un kimono à carreau à ses géniteurs. Ces derniers ont dû négocier avec elle pendant une bonne semaine pour que la rousse accepte de porter autre chose, mais toujours dans son style.

Qu'en a son masque, elle en avait prévu un noir, qui cacherait le contour de ses yeux, une fois ses lentilles portées.


En regardant le tissu du kimono plus attentivement, la bleuté remarqua une espèce d'enflement au niveau de la cuisse de son amie.

« Alya. appela-t-elle sévèrement.

- Oui ?... marmonna la rousse.

- Retire cette caméra de "sous-ton-kimono".

- Mais...

- Pas de "mais". Madame Marlena ne va pas du tout apprécier si elle te voit avec cette appareil. Tu ne peux pas prendre ton portable ? Ca serait plus discret, non ?

- C'est un bal Marinette ! Je veux une qualité HD au top du top ! s'indigna l'apprentie journaliste.

- Sauf que tu es celle qui a organisé cette soirée. Ce n'est pas raisonnable, donne cette tâche à un majord... »

La bleuté fut interrompu par l'alarme de son propre portable : "18h. Être en bas."

« C'eeest l'heure ! chantonna la demoiselle en entraînant la bleuté en dehors de la chambre. Allons chercher tes sandales ! Plus l'temps trainer ! Yahoou ! s'écria-t-elle.

- Mademoiselle Alya, ne courrez pas, vous allez tomber ! »

Mais cette dernière n'écoutait plus.



Marinette restait aux côtés de la demoiselle, alors que cette dernière slalomait entre les invités, les saluant brièvement chacun leur tour. Alya avait retiré son masque pour ce faire, mais la bleuté ne doutait pas une seconde que le "mode journaliste" apparaîtrait une fois qu'elle l'aura sur le nez.

Il y avait un monde monstre. Mademoiselle Césaire avait prévu gros.

La jeune servante ne reconnaissait pas tous les visages, mais ne pu s'empêcher de rire lorsqu'elle vit sa meilleure amie s'arrêter devant un garçon portant des lunettes de Soleil.

« Nino. Tu abuses. siffla la rousse en lançant un regard haineux au jeune homme. Le thème c'est "Bal-masqué-en-kimono". Pas "Je-me-fou-d'Alya" !»

Le garçon posa théâtralement la paume de sa main contre sa poitrine pour montrer un semblant d'indignation avant de répondre :

« Hey, hey, hey. Je le porte, ton kimono. Regarde ! fit-il en tirant le tissu bleu de ses vêtements. C'est juste que j'ai rien trouvé d'autre pour cacher mon visage à cause de ma vue...

- Mais tu n'avais qu'à mettre des lentilles de vue ! » s'énerva la rousse, ne trouvant pas cette raison suffisante.

Marinette se retourna pour pouffer de rire. C'était toujours comme ça avec ses deux-là. Irrécupérables. Nino aurait dû savoir qu'il risquait sa vie à ne pas respecter le thème d'Alya à la lettre.

Enfin bref. Même si sa supérieure ne le montrait pas, elle était ravie de voir son ami. Voir futur petit-ami. Marinette en mettrait sa main à couper.



Bientôt, Alya se retrouva entourée de ses camarades de classe, et la jeune fille fut obligée de s'éloigner pour permettre à la rousse de profiter un maximum de ses amis. Elle trouvait ce rassemblement si chaleureux et merveilleux. Il n'y avait rien de plus beau, à ses yeux, de voir sa meilleure amie irradié de bonheur.

Mais malheureusement pour elle, cela ne dura pas. Le visage d'Alya se décomposa à la seconde où leurs regards se croisèrent.

Marinette chercha immédiatement une explication à cela. Alya trouvait-elle sa tenue désagréable ? Avait-elle perdu sa caméra ? Ou alors une lentille ? Non. La raison était bien moins matérielle : elle était seule. Marinette était seule.

Seule.


Le monde tourne autour d'elle. Si mouvementé, si bruyant, si animé... Et Alya, en face d'elle, faisait partie de ce rassemblement, au milieu des rires et des conversations.

Mais elle, Marinette Dupain-Cheng, figée en plein milieu, sans aucune compagnie.

Pour la bleuté, c'était tout à fait normal. Elle ne connaissait pas grand monde, et personne ne la connaissait. La solitude ne l'avait donc pas accommoder.

Mais Alya. Alya, la jeune fille doté d'une infini bonté, n'avait pas manqué ça. Elle aurait aimé que la bleuté s'intègre parmi les autres, et ne comprenait pas qu'une unique et bonne amie suffisait largement à la bleuté. C'était un fait.

Le lui expliquer ? Impossible. Marinette avait déjà essayé, mais la rousse, têtue comme elle l'est, n'avait pas adhéré à son point de vue.

Maintenant, cette dernière culpabilisait de voir sa meilleure amie seule, au milieu de tous.


Une idée. Il fallait une idée à la bleuté pour dissiper le malaise de la demoiselle.

Que faire ?

C'était évident.

Disparaître de son champ de vision.


Marinette regarda Alya dans les yeux, affrontant tous les sentiments qui hantaient sa supérieure. Sa culpabilité, évidemment. Son inquiétude. Sa tristesse. Mais également sa pitié, et la servante détestait ça. La bleuté décida d'afficher un regard empli d'assurance et de satisfaction, puis, avant qu'Alya n'ait pu esquisser le moindre mouvement dans sa direction, disparu dans la foule.



Marinette courait comme elle pouvait avec ses sandales, parmi les invités, jouant parfois des coudes pour avancer. Elle devait vite s'éloigner de son amie pour appliquer la deuxième partie de son plan : laisser Alya la retrouver, plus tard, quand elle sera prête, et quand elle se sera assez amusée.



Une fois arrivée à un lieu plus calme, dans une partie plutôt isolé de la demeure, la jeune fille s'arrêta enfin.

"Ici, ça sera parfait." se dit-elle.


S'en plus attendre, Marinette remit sa tenue en place, ajusta son masque parti de travers et elle s'approcha d'un individu lambda.

Pourquoi "cet individu lambda" ? Et bien parce que son kimono noir lui rappelait la sobriété d'Alya, et aussi parce qu'il était seul.

Il lui fallait être polie, alors c'est ainsi que la bleuté aborda le garçon blond :

« Bonsoir, monsieur. » commença-t-elle avant de s'interrompre en voyant le masque de chat du jeune homme, surprise. « Très original. Votre masque, je veux dire. »

Le jeune homme répondit du tac au tac, enthousiaste :

« Il n'est pas qu'original, il me rend très chat-rmant. Mais... Tu viens me parler juste pour ça ? » demanda son interlocuteur, un peu ennuyé du regard faussement intéressé de la jeune fille..

"Aïe." pensa la bleuté. C'était mal partit. Elle commençait à bégayer devant la silhouette impressionnante du garçon.

"Tant pis pour les excuses pour ouvrir la conversation" se dit-elle. Elle allait jouer la carte de l'honnêteté :

« Si ça ne tenait qu'à moi, je n'aurais parlé à personne. Mais j'ai besoin que quelqu'un fasse semblant d'avoir un rapprochement avec moi. » expliqua d'abord la bleuté. Puis, elle reprit son souffle et continua. « Pour une amie. Elle s'inquiète de me voir seule. »

Le jeune homme au masque de chat la regarda de haut en bas avant de répondre d'une voix mystérieuse :

« Mais... Sais-tu à qui tu t'adresses ? »

Surprise par la question, la bleuté ne répondit pas tout de suite. En fait, elle se torturait mentalement pour ne pas exploser de rire.

Savoir qui il était ? Non, mais, c'est une blague ? Avait-il oublié qu'il portait un masque ?

Enfin bref. A son tour de se moquer un peu.

« Mh... Non. Un chat de gouttière ? demanda-t-elle en roulant les yeux, les poings sur les hanches.

- Voyooons, un peu de respect, princesse. » Marinette tiqua à cette appellation, mais le blond continua tout de même. « Je ne suis autre que le Chat Noir de cet endroit.

- Le Chat Noir ? répéta la bleuté, songeuse. Connais pas.

- Et toi alors, tu es qui ? Miss Coccinelle, je présume ?

- Moi je n'ai pas de surnom de la sorte, monsieur le Chat. Je n'ai pas ce genre "délire". dit-elle d'une voix faussement blasée.

- Pas de surnom, hein... Alors permet moi de t'appeler "Ladybug". »

Marinette haussa un sourcil et le regarda avec une tête qui ne pouvait que dire "Mais qu'est-ce qu'il raconte celui-là ?"

Chat Noir, faussement outré, posa un genoux au sol et saisie la main de la jeune fille pour l'embrasser du bout des lèvres :

« Comme ça, je pourrais t'appeler "Ma Lady". »

C'était inattendu.

Ce geste rendit Marinette complètement rouge tomate.

Jamais, au grand jamais on ne s'était adressé à elle de la sorte.

La jeune fille retira sa main brutalement avant de faire quelques pas en arrière, choquée.

Et puis, sans prévenir, elle tourna les talons et partit en courant.


Marinette savait très bien que le "Chat Noir" la suivait, mais n'y prêtait pas attention. Elle avait "juste" besoin d'air.



Si le blondinet s'était attendu à une tel réaction, il n'aurait rien fait. Il ne se serait pas autant laisser aller dans la peau de "Chat Noir".

Adrien venait de gâcher la première raison pour laquelle il était venu, cet idiot.

Sans perdre une seconde, le jeune homme suivit la fille au teint porcelaine en gardant ses distances. Le blond fut assez surpris de la voir s'arrêter au balcon, et encore plus lorsqu'il la vit se pencher dangereusement dans le vide.

Chat Noir se précipita vers elle, mais la bleuté l'arrêta d'un geste de main.

« Deux secondes. J'ai juste honte de montrer un visage aussi rouge. » chuchota Marinette, le regard se perdant dans le ciel nuageux.

Amuser, mais surtout rassurer, le jeune homme hocha légèrement la tête, et patientait sagement.

Enfin, sagement. C'était une manière de parler car il n'avait pu tenir que deux minutes sans sortir de jeux de mots douteux, et c'est pourtant ce qui fit rire Marinette.

C'était assez étrange, pour elle, de s'adresser avec autant de facilité à un inconnu.

Marinette, pour la première fois de sa vie, était intéressée par quelqu'un. Etait-ce parce que c'est la première fois qu'elle faisait cet "effort", ou bien simplement parce que c'était "lui" ? La bleuté n'en savait trop rien, et avant qu'elle ne le réalise, elle était déjà prise d'affection pour cette nouvelle relation.

Elle ne connaissait rien de ce garçon, pas même son visage.

Mais le ton de sa voix, sa manière de s'exprimer, sa façon de se tenir, ses tendances à se balancer en parlant, ses lèvres, son sourire... Tout lui semblait séduisant.

Elle voulait juste profiter du moment présent, et l'admirer.


Pour une fois, le monde tournait, et avec elle.



Une petite heure passa, comme ça. Et Marinette fini par distinguer une silhouette familière dans la foule.

Chat Noir, ayant bien remarqué que sa Lady fixait un point précis parmi les convives, demanda simplement : « Ton amie ? » et la bleuté acquiesça, silencieuse.


Le blondinet inspira une bouffée d'air avant de laisser sa tête tomber en arrière.

« Les étoiles sont belles ce soir. » murmura-t-il.

Interpeller par sa remarque, Marinette se tourna vers lui :

« Que veux-tu dire ?

- Regarde. répondit juste le garçon en pointant le ciel du doigt. Regarde comme c'est beau. »

Marinette obéit, mais comme tout à l'heure, elle ne voyait que d'épais nuages gris recouvrant l'entièreté du ciel.

« Je ne comprends pa... Hey ! Attends, mais, qu'est-ce que tu fais ? » s'alarma la jeune fille en voyant Chat Noir monté sur le rebord du balcon, les talons dans le vide, face à elle.

« Tu es fou ! Descend !

- Ne t'en fais pas ma Lady, les chats retombe toujours sur leurs pattes. répliqua le blond d'un ton amusé, tout en regardant le vide.

- Ne pense même pas une seconde à sauter ! s'inquiéta la jeune fille. Qu'est-ce que tu vas faire ?

- Et bien... » Chat Noir hésita quelques instant avant de poursuivre. « Il se trouve que tu m'as refilé ta malchance, ma Lady. »



Sur ce, il se jeta dans la nuit.




FIN.


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HEEEEEEEEY !

Voili voilou, j'espère que ça vous a plu.

C'était un OST répondant au défi du "Bal masqué" du forum French Miraculous. Défi lancé par la chère petite Djal. :3


A peluche !





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