Nous sommes la nuit
Je vois la terreur
D'une peine sans lueur.
J'entends les cris de douleur
D'une enfant sans peur.
Je vois les cœurs les plus sombres
Infestées de multiples ombres.
Je ressens s'abattre la pénombre
En nuance de noir qui vous encombre.
Je voue à l'amour l'innocente obscurité
A la poisseuse réputation d'insécurité.
Je chante cette sublime austérité
Sous un Soleil dénué d'autorité.
Et j'entraperçois enfin
Cette lueur au loin,
Lueur d'un matin
Pour votre bonheur incertain.
Mais alors qui se souciera de moi ?
Dites-moi qui se souviendra de moi ?
La nuit appelle et vous espère
Et votre foi reste bien éphémère.
Alors nous continuons de chanter,
Ensemble jusqu'à s'en damner.
Et bien que tous nous fuient,
Nous vous attendrons encore à minuit.
Nous sommes et demeurons la nuit.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro