Les flammes s'animaient,

Doucement elles crépitaient.

Et je continuais de brûler

Souriant à mon démon ailé.

Le ciel m'observait

Et le soleil me damnait

Alors que ma peine s'achevait

Et renaissait mon sourire nouveau-né.

Les montagnes et la nature vivait,

Mon esprit continuait de s'évader

Ne suppliant plus qu'on vienne l'aider.

Il désirait simplement continuer de rêver.

Et la mer m'appelait,

L'écume s'abaissant à mes pieds

Espérant apaiser mon âme délaissée

Qui s'était trop longtemps cru épiée.

Et si le monde ne se pliait pas à ma gloire,

Rêve enfantin n'étant ni tyrannique, ni illusoire,

Alors je garderais l'espoir

Qu'un jour tu puisses seulement me voir.