Bonjour, bonsoir. Voici un nouvel OS du point de vue de Newt Johnson, le personnage de ma fanfiction "Je te protégerai quoi qu'il m'en coûte". C'est un crossover avec ma fanfiction "Teen Wolf 2-0", vous allez comprendre en lisant. Bonne lecture et rendez-vous dans les coms ;)

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Je me réveille en sursaut, le front en sueur. Je souffle bruyamment et passe une main dans mes cheveux roux. Je tourne la tête, m'apprêtant à voir le magnifique visage endormi de Georgie Sanders mais celle-ci ne se trouve pas à mes côtés. Je regarde les alentours, je ne reconnais pas du tout la pièce, elle ne ressemble pas du tout à la chambre d'amis que nous partageons avec Georgie alors que je passe Noël chez elle. Le réveil posé sur la table de chevet à ma droite m'indique l'heure et la date d'aujourd'hui. J'écarquille soudain les yeux. Le cadran indique qu'il est bientôt sept heures du matin mais c'est la date qui me cloue sur place : le 15 Mars ! Nous sommes censés être à la période de Noël, alors pourquoi ce réveil m'indique-t-il le contraire ?

Soudain, celui-ci sonne et je l'éteins rapidement. Je me lève et instinctivement, vais ouvrir les volets de la chambre. Je me place ensuite au milieu de la pièce et l'analyse. On dirait la chambre d'un adolescent normal, comme celle que j'ai chez mes parents. Elle y ressemble d'ailleurs comme deux gouttes d'eau. Mais que ferais-je à New York, chez moi ? Je me passe une main sur le visage puis quelque chose attire mon attention : un cadre avec une photo à l'intérieur. J'attrape l'objet et souris. Je me retrouve dessus avec Georgie, souriant comme jamais.

Cette jeune fille a littéralement illuminé ma vie. Depuis la mort de Rachel, je pensais ne plus jamais pouvoir être pleinement heureux comme avant mais l'arrivée de cette belle adolescente à la chevelure brune m'a fait changer considérablement d'avis.

- Newt, dépêche-toi tu vas être en retard !, me crie quelqu'un.

- J'arrive Maman !, réponds-je par automatisme.

Maman ? Aucun doute, je suis bien chez moi à New York avec mes parents. Comment suis-je arrivé ici ? Me serais-je fais renvoyer du Wicked ?

Je repose le cadre à sa place et descends pour retrouver mes parents dans la cuisine. Ma mère m'embrasse sur la joue et me tend un bol de céréales. Etonné, je le prends et m'assois en face de mon père.

- Dépêche-toi mon grand, Stiles va t'attendre, me dit-il.

- Stiles ?, répété-je.

- Tu sais très bien que ton ami n'aime pas quand tu es en retard, sourit mon père en engloutissant une tartine.

- J'ai un ami qui s'appelle Stiles ?, m'étonné-je.

- Newt, arrête un peu de dire n'importe quoi de bon matin, rit ma mère.

Je la regarde avec de grands yeux ronds. Je ne sais pas qui est ce Stiles - qui est d'ailleurs un prénom des plus étranges - et comment je peux être ami avec lui. J'engloutis rapidement mes céréales et remonte dans ma chambre pour m'habiller.

J'attrape les premières affaires qui me tombent sous la main et file dans la salle de bains adjacente à ma chambre. Alors que je m'apprête à enfiler une chemise à carreaux, quelque chose retient mon attention. Mon torse est immaculé, aucune trace du tatouage que j'ai censé avoir fait depuis peu. Le nom de la femme de ma vie n'est plus gravé sur mon cœur, il a tout simplement disparu. Je commence alors à paniquer, que s'est-il passé ? L'aurais-je enlevé au laser et si oui pourquoi ça ?

- Newt, Stiles est là !, me crie mon père.

Je grogne et enfile ma chemise. Je passe une main dans mes cheveux pour les coiffer un peu mais cela ne change pas grand-chose. Comme si je n'étais plus maître de mon corps, je file sous mon bureau pour attraper ce qui semble être mon sac de cours et me glisse dans mes baskets pour ensuite descendre et saluer mes parents. J'ai hâte de savoir qui est ce Stiles et à quelle école - si ce n'est pas le Wicked - je suis scolarisé. J'ai pourtant l'impression de le savoir. Mon corps et mon esprit font et pensent des choses que je ne suis pas censé penser ou faire. C'est comme si j'étais dans la vie d'un autre mais que je savais quoi faire.

Une Jeep bleue est garée devant chez moi et je monte dedans.

- Thomas ?, soufflé-je en reconnaissant mon meilleur ami.

- Très drôle Newt. Ça t'amuse de m'appeler tout le temps par mon deuxième prénom ?, grogne le brun. C'est pas le moment de m'énerver, je suis pas dans mon assiette.

Je le regarde avec étonnement. Pourtant ce garçon ressemble comme deux gouttes d'eau à Thomas Edison, mon meilleur ami depuis mon entrée au Wicked.

- Tu veux savoir ce que j'ai j'imagine, s'empresse de poursuivre le dénommé Stiles. En fait c'est encore à cause d'Alexia. Tout tourne toujours autour de cette fille...

Pour une raison qui m'est inconnue, le visage de Georgie m'apparaît quand Stiles me parle de cette Alexia.

- J'ai cassé avec Malia à cause d'elle, je ne dors plus à cause d'elle, je ne mange plus à cause d'elle. Je sais ce que tu vas me dire : "Tu es amoureux Stiles", mais NON ! Je ne suis pas amoureux d'Alexia Miller. Ça fait longtemps qu'on est plus ensemble et je lui ai fait trop de mal dans le passé pour être amoureux d'elle maintenant.

Je regarde mon soi-disant ami et souris. Je connais tout ça, Georgie me met dans cet état depuis quelques mois déjà. Depuis que nous sommes ensemble, ça s'est calmé et je mange et dors maintenant, mais avant notre mise en couple, je ressemblais à un zombie.

- Si tu es amoureux, désolé de te l'apprendre, plaisanté-je.

Je ne sais pas pourquoi cela m'est sorti comme si nous étions amis de longue date, ma bouche à parler avant que mon cerveau n'en donne l'ordre.

- Ouais t'as raison, râle le brun. Quelle poisse !

- Pourquoi tu dis ça ? Etre amoureux est la plus belle chose qui puisse arriver, rétorqué-je.

- Newt tu le fais exprès ou quoi ? T'as oublié qu'on est censé avoir tous les deux tourné la page ? C'est impossible !

- Si tu le dis...

Nous arrivons enfin au lycée et un panneau me cloue sur place. "Beacon Hills High School", voici le nom inscrit dessus. Ne voulant pas paraître débile devant Stiles, je sors mon téléphone et tape le nom de cette étrange ville dans la barre de recherche internet. Google m'apprend que le comté de Beacon Hills est situé en Californie et qu'il y a très peu d'habitants qui y vivent. J'y trouve ensuite un plan complet de la petite bourgade, avec l'hôpital, le commissariat - il semblerait que le terme Shérif existe encore par ici - et le lycée.

Où est-ce que j'ai atterri ?

Stiles et moi descendons de la vieille voiture et je le suis dans le petit établissement. Contrairement au Wicked, le lycée de Beacon Hills abrite peu d'élèves et ne semble pas assez immense pour que l'on se perde. Instinctivement, mes pas me dirigent vers mon casier. Je semble connaître la combinaison puisque mes doigts tournent le cadenas d'eux-mêmes. Je découvre alors tous mes livres de cours et, comme si je connaissais mon emploi du temps, j'attrape mes livres d'Algèbre et de Littérature pour les glisser dans mon sac à dos. Je n'arrive toujours pas à croire que je sois ici. La seule explication plausible serait que je suis dans un monde parallèle où le moi de ce monde vivrait à Beacon Hills et aurait d'autres amis et une autre vie, d'où le fait que je puisse dire et faire des trucs alors que je ne devrais pas censé savoir tout cela.

Mon regard s'attarde sur un petit livre à la reliure en cuir. Je le prends et l'ouvre délicatement. Je reconnais mon écriture à l'intérieur et je vois des dates inscrites avec un paragraphe dessous. Je feuillette les pages et atteins la toute première où il est écrit :

Journal intime de Newt Johnson.

Mon journal ! Enfin, celui du moi parallèle... Tout cela m'embrouille le cerveau, j'ai beau être un surdoué, s'en est trop pour moi.

La sonnerie retentit. Je jette le journal dans mon sac et me dirige vers une salle de cours qui s'avère être la bonne, celle de Français. De mon plus bel accent, je dis bonjour à la professeur, Mademoiselle Morell - comment connais-je ce nom ? - et vais m'asseoir à une table du fond. Je vais profiter de ce cours pour lire des passages de mon journal intime et peut-être en apprendre plus sur le moi de ce monde. Jusque-là, il va falloir que j'arrête de me poser des questions, que je laisse agir mon instinct du moi de ce monde et de faire profil bas.

Une jeune fille fait son entrée mais je l'ignore jusqu'à ce qu'elle s'installe à ma gauche.

- Salut Newtie ça va ?, dit-elle en déposant un baiser sur ma joue.

Je me crispe et mon cœur manque un battement. Je reconnaîtrais ce parfum et cette voix entre mille...

- Georgie ?...