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Chapitre 23 : Sortie entre Frères

—Dante—

Après qu'Hazel nous ait montré le nouveau terrain qui serait transformé en Pays des Merveilles, j'ai quitté la... bulle interdimensionnelle ? Je ne sais pas comment s'appelle ce truc, alors je lui donne le nom que je peux !

Bref, toujours est-il que je suis parti, laissant aux autres le soin de bosser les plans de la ou des futures habitations ainsi que l'exploration du bout de terrain dans lequel nous vivrons.

Je peux paraitre lâche voire feignant, mais j'ai mes raisons. Lucie a demandé à la démone et à mon frère de nous attendre chez elle, le temps de voir de quoi il en retournait. Or, j'aimerai avoir une petite discussion avec mon aîné. Seul à seul.

J'avais rejoint la maison de Lucie rapidement en volant. Je me suis précipité dans le hall pour constater qu'il n'y avait personne. J'ai donc fait le tour des lieux. Lorenzo était seul dans le jardin, il était en train d'admirer une statue. Je toussotais pour signaler ma présence. Il se retourna, une expression neutre sur le visage. S'en suivit un silence gênant.

-Euh... La démone n'est pas avec toi ?

-Night est retournée chez elle.

-Ah.

Je sens que je vais devoir m'y habituer, à ce putain de silence... Je quittais le sol pour me tourner sur moi-même, mais même si mon attitude se voulait joueuse, mon visage n'exprimait pas la moindre émotion. J'aurais voulu sourire, mais j'avais peur que ça fasse tâche. Et puis, il n'était pas habitué à mes dents pointues...

-Dante ?

-Hm ?

-Pourquoi tu n'as pas pu revenir ?

J'inspirais à fond :

-J'ignore si tu me croies ou pas, mais je t'avais dit que je venais du Pays des Merveilles, n'est-ce-pas ?

-Certes, et ?

-Les humains pouvaient entrer sans problèmes, passer à travers le miroir avec la plus grande facilité, mais si nous, nous essayions, nous en mourrions. C'est pour ça que je n'ai pas pu te voir.

-Ok...

J'eus un petit rire nerveux :

-Tu me croies fou, n'est-ce-pas ?

-Tu as quitté la maison à 14 ans pour mener une vie ponctuée des meurtres les plus sanglants et créatifs dont j'ai jamais entendu parlé, donc honnêtement, niveau folie venant de toi, j'ai plus que l'habitude. Et puis, pourquoi tu me mentirais, au vu des circonstances ?

-Content que tu me croies, haussais-je les épaules.

-Et donc, tu es... ?

-Le Chat de Cheshire.

-Et vous êtes combien, à venir du Pays des Merveilles ?

-Si on compte Hazel, qui nous a rejoint en cours de route, nous sommes 12.

-Si vous ne pouviez vous rendre dans ce monde-ci, comment cela se fait-il que tu soies en face de moi ?

-On avait besoin de masque en peau humaine pour pouvoir traverser le miroir, et on a réussi à récupérer de la matière première avant la destruction du Pays des Merveilles.

-Et sinon, comment es-tu arrivé dans cette maison ?

-Lucie a, disons, retranscrit nos derniers méfaits. Et comme nous cherchions un moyen de recréer notre Pays des Merveilles, nous nous disions qu'elle pouvait nous y aider. À part ça, t'as d'autres questions ?

-Pas vraiment, non...

Lorenzo semblait réfléchir un instant, puis il me regarda, semblant ne pas savoir quoi faire. Je souris et lançais d'un ton décontracté :

-J'ai une copine maintenant, au fait.

-Ah bon ? J'ai toujours cru que tu préférais les mecs, fit-il en souriant...

-Heureusement que t'as jamais sorti ça à la grosse truie, elle nous aurait fait une attaque. Quoique, si, elle nous avait claqué dans les bras, ça aurait été marrant.

-Ouais, pis j'aurais pas eu à lui rendre visite tous les jours...

-Elle n'est pas morte ?!

-Malheureusement non.

J'étais étonné que notre mère ait réussi à rester en vie. Elle passe son temps à piquer des crises de nerf pour tout et rien et s'est montrée insupportable beaucoup trop de fois par pure paranoïa. De ce fait, j'étais persuadée qu'elle avait fini par faire une crise cardiaque ou que ses nerfs avaient lâché, qu'elle avait fini en hôpital psychiatrique voire même qu'elle se soit suicidée. À vrai dire, elle aurait pu finir n'importe comment je m'en fichais. Je souhaitais juste qu'elle crève en se rappelant que son fils cadet qu'elle voulait si parfait était tout le contraire de ce que ses idées limitées et son dictat habituel imposaient.

-Et comment ça se fait que tu doives lui rendre visite quotidiennement, questionnais-je mon frère ?

-Madame n'est pas assez vieille pour la maison de retraite et pas assez folle pour l'asile. De plus, si je ne lui rends pas visite, elle serait capable de se blesser elle-même pour m'accuser d'être un fils indigne, donc j'ai pas trop le choix. Du coup je dois m'occuper des repas et du ménage avec les insultes qui vont avec et la certitude de me faire arrêter si jamais j'ose protester.

J'ai tout à coup eu une idée stupide :

-Tu penses qu'elle réagirait comment si elle me voyait ?

-Elle ferait une crise cardiaque, je pense. Pourquoi ? Ça te tente de tester ?

-Ouais, beaucoup trop, même.

J'offris un sourire sadique à mon frère, qui, après quelques secondes d'hésitation, me répondit par un léger rire :

-J'ai compris, on y va. Enfin, à condition que tu aies un plan pour que nous puissions nous en sortir sans accroc.

-Je suis le Chat de Cheshire frérot, je peux me rendre invisible et voler, alors faire les deux en même temps tout en portant quelqu'un ne devrait pas se révéler bien difficile.

Nous nous lançâmes un regard complice et je le pris dans mes bras. Dans un premier temps, parce que ça me manquait, et je crois que ça lui manquait aussi, mais aussi parce que cela me permettait de le serrer suffisamment fort pour m'envoler sans le laisser tomber.

Je le laissais m'indiquer l'endroit où vivait notre mère. Elle avait quitté notre grand appartement pour un logement plus modeste, d'après ce que m'avait dit Lorenzo. Étant donné qu'il en connaissait le chemin par cœur, il me montra où se trouvait son appartement, et surtout son balcon, sur lequel je nous fis atterrir.

Heureusement que nous étions invisibles, puisque notre mère était assise sur le balcon, en train de lire un magazine quelconque. La porte était ouverte, aussi nous entrâmes dans le salon et nous dirigeâmes vers la porte d'entrée, pour faire croire que nous venions tout juste d'arriver. Je me suis caché derrière Lorenzo, qui me dépassait d'à peine quelques centimètres, tandis que nous redevenions visibles. Il frappa à la porte :

-Mère, c'est moi.

-Lorenzo ? Je ne t'attendais pas aussitôt. Prépare le diner, veux-tu ?

-À vrai dire, j'ai une surprise pour toi. Tu veux bien venir ?

-Non, je n'ai pas que ça à faire. Fais la bouffe. J'ai autre chose à faire que de subir tes conneries.

Toujours aussi agréable la vieille peau... Vivement que je la massacre, tiens. Je lançais un regard amical à Lorenzo qui avançait jusqu'au centre du salon. J'étais juste derrière lui, encore. Nous nous immobilisâmes, tandis qu'il dit d'un ton détaché :

-C'est à propos de Dante.

-La ferme, je ne veux plus entendre ce nom dans cette maison, rétorqua-t-elle sans bouger.

-Il est vivant.

Cette fois-ci, notre mère se leva de sa chaise, entra dans le salon en fermant la porte du balcon derrière elle et le regarda d'un air féroce :

-Je te l'ai déjà dit pleins de fois, Lorenzo. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est le mensonge, en particulier pour attirer l'attention. Or, qu'est-ce-que tu viens de faire ?

Je n'arrivais pas à retenir un de mes éclats de rire et sortais rapidement de derrière mon bouclier humain. Ma mère me dévisageait d'un air horrifié, et pour la récompenser de cette expression magnifique, je lui offris mon plus beau sourire sadique :

-Bonjour ma vieille maman, je t'ai manqué ?

-C-c-c'est pas possible... T-t-t-t-tu... tu es...

-Tu voies que je ne t'ai pas menti, lui lança mon grand frère d'un ton lugubre.

-Au fait, très chère, si tu cries, je te promets que tu vas souffrir, mais comme jamais je n'ai fait souffrir quelqu'un, lui dis-je avec un grand sourire.

Elle reculait en continuant de me fixer dans les yeux, butant contre une étagère et tentant d'ouvrir la porte qui se trouvait juste à côté à tâtons, mais semblait avoir des difficultés à atteindre la poignée. Lorenzo s'assit sur le canapé, à l'opposé d'elle avec un grand sourire aux lèvres. Je lui lançais un regard amusé et lui demandais :

-Que veux-tu que j'en fasse, de cette chose ?

-Tout ce que tu veux, j'aimerai juste qu'elle cesse de me casser les couilles à se prendre pour la reine du monde. Tu m'entends la vieille ? Je ne suis pas ton larbin.

-M-m-m-mais... Je suis ta mère enfin !!

-Non. Non, tu n'es pas notre mère, rétorqua-t-il.

-Tu serais notre mère si tu nous avais aimé comme papa nous a aimé, mais ce n'est pas le cas. Au début, nous n'étions que des parasites. Puis, tu t'es dit qu'en nous privant de nos libertés, tu pourrais nous trouver une utilité quelconque et c'est ce que t'as fait. Encore aujourd'hui tu n'as pas changé. Tu espères te faire plaindre à cause de ton mari mort, de tes prétendus problèmes de santé et probablement maintenant à cause de ton fils le meurtrier. Donc non, malgré le fait qu'on soit sorti de ton putain de vagin, t'es pas notre mère. T'es juste une connasse. Honnêtement, c'est à se demander comment papa a fait pour t'aimer.

Mes paroles avaient dû la blesser, et elle ouvrit la bouche pour protester. Je me précipitais vers elle et pressais ma main contre sa bouche, passant une griffe de mon autre main contre sa gorge et l'ouvrit doucement, attrapant tous les organes que je pouvais, évitant avec difficulté de saisir sa colonne vertébrale. Je l'entendais hurler contre ma main, des larmes coulant de ses yeux aussi bleus qu'un ciel crépusculaire tandis que je lui offris mon regard le plus haineux, retenant un éclat de rire.

Je la lâchais et la précipitais sur le sol, la gorge trop détruite pour pouvoir sourire tandis que je lui découpais le torse puis le ventre à coups de griffes pour en retirer le plus d'organes possibles dans le meilleur état. Je réussis à récupérer les intestins en pas trop mauvais état et arrachais ses poumons, son cœur, son estomac, son foie, ses reins...

Je finis par briser la colonne vertébrale du cadavre au niveau du cou. Levant les yeux, je me demandais où est-ce que je pourrais attacher l'intestin grêle au niveau du plafond.

-Tu veux de l'aide, me demanda Lorenzo ?

-Nan, je devrais m'en sortir. J'ai pas envie que tu laisses des traces de ton passage, surtout que j'ai une idée pour brouiller les pistes.

Rentrant mes griffes, j'accrochais de mon mieux l'intestin grêle au lustre en laissant les extrémités tombées. Ces extrémités, je les accrochais aux mains du cadavre puis me débrouillait pour enrouler un bout de l'organe autour des chevilles du cadavre, le suspendant en l'air comme s'il faisait du saut en parachute. Puis, je pris la tête et rentrais le foie à l'intérieur de la bouche avant de la poser au centre d'un plateau, avec tous les autres organes que j'avais pu extirper, y rajoutant les yeux. Je posais le tout sur la table basse. Pendant ce temps, mon frère me regardait faire avec un grand sourire, le spectacle semblant être à son goût. Ce n'était pas mon frère pour rien.

Utilisant le sang et un bout de coton, j'écrivais "vengeance" sur un des murs, puis rangeait ledit bout de coton dans ma poche avant de prendre Lorenzo dans mes bras et de nous faire voler en direction de chez Lucie.

Une fois arrivés, nous nous dirigeâmes vers la salle de bain pour nous débarrasser de tout le sang qui nous couvraient. Après tout, en le portant, j'avais partagé un peu du liquide qui maculait mes vêtements avec lui. Aussi, à défaut de faire une lessive, nous nous débrouillions comme nous le faisions lorsque nous étions enfants et que nous nous étions tâchés : un peu d'eau et de savon, au moins pour atténuer les tâches en attendant de pouvoir mieux les laver.

-Tu veux que je te dise Lorenzo ?

-Ouais ?

-Tu m'as énormément manqué mon vieux. On devrait faire ça plus souvent.

-Quoi, tuer la grosse truie ?

-Nan, faire des trucs entre nous. Mais c'est vrai que tuer est une activité vraiment sympa. Après tout j'ai passé les 3 dernières années de ma vie à faire que ça, donc tu penses bien que ça a un intérêt récréatif.

-Ouais, c'est sûr. Bon, pour une fois je vais commettre un impair dans mon travail et foutre la paix à ta logeuse, du moins pour le moment. J'ai des trucs à laver et autre chose à foutre. Dis-lui de ma part que je reviendrai.

Je souris et lui sautais dessus pour lui faire un câlin, qu'il me rendit avec un grand sourire. C'était la seule personne de la famille qui m'acceptait comme je suis parce qu'il avait eu le temps de bien me connaitre. J'étais heureux de pouvoir partager des choses avec lui.

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