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Chapitre 19 : Comment Mal Commencer Une Journée

—Lucie—

Rosalie et moi avons été réveillées vachement tôt. 7 heures du matin, c'est pas humain comme heure de lever ! Surtout qu'on s'était endormies tard...

On avait passé la nuit à recréer les combats qui opposaient le Professeur Layton et Jean Descole, costumées comme lesdits personnages. On s'était endormies dans nos costumes. J'étais enroulée dans ma cape quand Lancelot est venu me secouer :

-Lucie, réveillez-vous, il y a un policier en bas.

Non mais il se fout de ma gueule ?! Il me réveille à 7 heures du matin pour que je cause avec un de ces trouducs alors que je me suis couchée à point d'heure ?! Plutôt crever !

-Dites-lui d'aller se faire foutre, grognais-je entre mes dents.

-Je lui ai dit que vous n'étiez pas disponible, mais il ne m'a pas écouté. Il prétend que c'est une urgence, vous devriez venir tout de suite.

Je soupirais, me redressais en papillonnant des yeux dans la pénombre et saisis ma reproduction du chapeau de Descole pour me l'enfoncer sur la tête, y rajoutant le masque assorti. Ah, il voulait me voir, hein ? Il n'allait pas être déçu ! On ne me réveille pas impunément aussi tôt !!

-Je vais le recevoir dans la cuisine en me faisant le thé du matin. Je m'en vais tout de suite. Et évitez de réveiller ma petite sœur, je vous prie.

-Rassurez-moi, vous n'allez pas aller à sa rencontre dans cette tenue ?

-Il m'a réveillé tôt, qu'il en assume les conséquences, rétorquais-je avec un rire machiavélique !

Je me levais, enfilais des bottines et sortis de ma chambre en descendant rapidement les escaliers, pour faire face à un type qui était à peine plus grand que moi. Ses longs cheveux noirs étaient réunis à queue de cheval et il avait un regard taquin, bleu glacé, qui m'était familier. Il avait l'air surpris de me voir arriver dans une telle tenue, mais je m'en fichais complètement, lui offrant mon plus beau sourire d'hypocrite :

-Bonjour monsieur, en quoi puis-je vous aider ?

-Bonjour. Désolé de vous déranger aussi tôt, mais il se trouve que plusieurs visiteurs ont rapporté qu'il y avait des évènements étranges qui se passaient chez vous, puis-je vous poser quelques questions ?

-Bien sûr, fis-je d'un ton mielleux. Cependant, je suis plus bavarde après avoir bu mon thé matinal, aussi cela vous dérange-t-il que nous allions dans ma cuisine ?

-Absolument pas ! Enfin, seulement si je peux profiter du thé, bien entendu.

Il me lança un sourire qui se voulait complice auquel je répondis par un rictus amusé et m'occupais du thé. Celui-ci m'avait été rapporté par ma petite sœur, il venait de sa boutique, plus précisément de sa collection personnelle. Cela pourrait paraitre étrange, étant donné qu'elle déteste le thé, nonobstant ses thés étaient fabriqués avec de la matière organique extraite des quelques rares imbéciles qui avaient eu la mauvaise idée de croiser sa route lorsqu'elle était énervée.

Celui que j'ai choisi était fait à base de plantes que je n'arrivais pas à identifier, mais dont le goût se rapprochait d'un thé asiatique, et de tout petits morceaux de chaire. Le goût était spécial, quoique plaisant. Et puis, s'il ne convenait pas à ce flic, ça serait très drôle.

Tandis que j'infusais le thé, mon visiteur inopportun commença son interrogatoire :

-Cela fait longtemps que vous possédez cet endroit ?

-Je l'ai érigé il y a près d'un an.

-Tous ces... robots ? Automates ? Vous les avez faits vous-même ?

-Oh, j'ai retrouvé quelques plans intéressant dans un vieux carnet, et étant donné qu'ils étaient plutôt clairs, je me suis amusée à les appliquer.

-Et toutes ces statues ?

-Je les ai commandées. Elles m'ont coûté une fortune.

Une fortune que je pouvais posséder grâce à mes amis de l'ombre. Les questions de ce flic étaient étranges. Il était censé me poser des questions sur des "évènements étranges", pas sur comment j'ai construit ce que je suis maintenant.

-Hm... Puis-je voir votre bibliothèque, demanda-t-il avec un grand sourire ?

-Plus tard, si vous le voulez bien. Je ne fais rien temps que je n'ai pas eu mon premier thé de la journée.

-En tous cas, vous avez eu le temps de vous déguiser.

-C'est parce que je me suis endormie dans cette tenue. Autrement vous m'auriez vu en chemise de nuit de 10 kilomètres de long. Sans vouloir être méchante, ça ne se fait pas de réveiller les gens aussi tôt. Vous avez de la chance que je ne travaille pas aujourd'hui.

Il ricana. Je servis le thé en silence, me gardant de le dévisager d'un air meurtrier. Je supportais mal la bonne humeur des types que je rangeais dans la classe "connards" ou "emmerdeurs", alors entendre ça au réveil... Bon sang que ça me donnait envie de lui faire manger la table !

J'entendais des bruits de pas derrière moi. C'était Dante, qui venait de se réveiller, lui aussi, à en juger par sa tenue et ses cheveux ébouriffés. Je le vis entrebâiller la porte de la cuisine en bâillant, puis le vis devenir invisible d'un seul coup en prenant conscience de la présence de notre invité. Je le sentais bouger autour de nous, telle une ombre mouvante, sans doutes en train de l'étudier du regard.

Je venais de finir de servir le thé quand je le vis de nouveau entrer dans la pièce, en baissant la tête. De toutes évidences, il avait vu ce qu'il avait à voir et recommençait son entrée. Cependant, cette fois-ci, il me tira le bras sans saluer le policier et me guida vers l'extérieur de la pièce en fermant la porte. Je murmurais :

-Quel est le problème ?

-Je crois que ce type est mon grand frère, marmonna-t-il d'un air absent, voilà le problème. Il ne faut pas qu'il me voit ou que quiconque ici ne fasse mention de ma présence, je te rappelle que je suis mort !

-Oh, calme-toi ! Je devrais arriver à le gérer avant que quelqu'un d'autre se réveille.

-Ouais, enfin, dis ça aux autres, je sais pas qui sont les deux cons qui se sont dits que ça serait marrant de faire la bête à deux dos à 5 heures du matin, mais il y a des chances pour qu'Émilie et moi ne soyons pas les seuls réveillés aussi tôt !

-Dante, respire, détresse, va faire chier Lewis, fais tout ce que tu veux temps que tu ne casses rien, mais laisse-moi gérer cette situation, merci !

Je lui ébouriffais les cheveux et retournais dans la cuisine en souriant :

-Excusez-moi, léger contretemps, désolée. Donc, nous disions ?

Je saisis ma tasse et en avalais une gorgée. Mon interlocuteur fit de même, après avoir répondu :

-Je n'avais pas posé de nouvelle question, enfin, pour le moment du moins.

-Dans ce cas, puis-je en poser une ?

-Faites.

-Quel est votre nom ?

-Lorenzo Chester, pour vous servir, mam'zelle !

Dante avait raison. En même temps, ces deux lascars avaient grandi ensembles, évidemment qu'ils se reconnaissaient. Et puis, Dante et Lorenzo avaient cette même lueur taquine dans le regard, ce même sourire de connard qui pouvait être aussi craquant que désagréable, cette même élégance dans les mouvements. Je lui souriais gentiment :

-Nous aurions dû commencer la conversation ainsi, vous ne pensez pas ?

Il allait répondre quand nous entendîmes la vitre se briser, laissant une sorte de balle blanche sur le sol. Je poussais Lorenzo au sol en lui hurlant presque de fermer les yeux.

Une forme de légère déflagration se fit entendre, et quand j'entendis le bruit cesser, je m'agenouillais pour faire face à l'ange qui se trouvait devant nous. Je reculais dans la cuisine, tentais de me fondre de l'obscurité en grognant, puis hurlais une forme d'incantation que m'avait appris Ygerne, pour faire venir les ombres. Rapidement, la pièce fut plongée dans une obscurité surnaturelle, me laissant me mouvoir en elle. Je me sentis puissantes, deux grands ailes noires se déployaient dans mon dos, tandis que je poussais un cri strident, sonnant l'ange face à moi. Je me jetais sur lui et lui tirais les cheveux en arrière, exposant une gorge que je déchirais à coups de dents. Ce n'étaient mes dents habituelles, elles étaient plus pointues et aiguisées. Mes ongles étaient transformées en griffes acérées qui déchiraient les flancs de la créature humanoïde qui hurlait en me suppliant de lui laisser la vie sauve. Mais à quoi bon ? J'avais déjà dû sectionner un vaisseau sanguin important.

Je laissais l'ange se vider de son sang sur le carrelage de la cuisine, à côté de ce flic dont je me fichais du sort, et courais dans la maison en hurlant à m'en déchirer les cordes vocales :

-ALERTE ROUGE !!!! ATTAQUE IMMINENTE !!!!

Mes amis à moitié immatériels quittèrent leurs enveloppes mécaniques pour mieux se mouvoir dans l'obscurité que j'emportais avec moi. Ces capacités, je les tenais d'eux, et elles me permettaient de faire tellement de choses qu'il m'était impossible de faire. De jeune adulte excentrique aux portes de la folie, je devenais un prédateur, une véritable machine à tuer, que je devais nourrir et entretenir en dévorant de l'humain. Ou, dans le cas échéant, de l'ange et des décapités.

Nous mîmes rapidement l'escadron envoyé contre nous dans une si fâcheuse posture qu'il n'en restait qu'un seul survivant. Il faut dire que, malgré le fait quelques rares anges contre lesquels nous devions affronter étaient bien entrainé, on ne pouvait en dire autant de la horde de décapités qui étaient aussi utiles qu'une bouée en plein désert. Lancelot tenait à ce qu'il en reste un à interroger. Nous l'avons emmené à la cave. Restait le problème de Lorenzo Chester.

Dès que nous nous sommes débarrassés de ces légers inconvénients matinaux, qui réussirent à me mettre d'une humeur encore plus massacrante que je ne l'étais déjà, je retournais dans la cuisine pour constater que Mr. Chester étaient en train d'examiner le cadavre de l'ange que j'avais massacré. Je toussotais. Il leva les yeux vers moi avec un grand sourire. Avant que je n'ai pu lui dire quoique ce soit, il m'offrit un grand sourire :

-Hélène avait raison !! Vous êtes une créature de la nuit !!

Je restais figée sur place en entendant ça. Qu'est-ce-que... Comment se fait-il qu'il n'ait pas peur de moi ?! Bordel de merde !!

-Je me suis mal présenté lorsque je suis arrivé, et vous m'en excuserez, reprit-il avec un grand sourire. Mon nom est bien Lorenzo Chester, et je travaille pour la police, mais seulement en couverture. Avez-vous déjà entendu parler des Seigneurs de la Nuit ?

Je fis non de la tête, en baillant ouvertement mon ennui.

-Vous m'autorisez à vous l'expliquer si je paie les réparations pour votre fenêtre et que je récupère le cadavre ?

-Ça dépend, où est le piège ?

-Oh, mais il n'y en a pas. Vous pouvez vérifier par tous les moyens qu'il vous sierra pour le prouver, mon esprit est à votre entière disposition.

-Hm, rétorquais-je, mettant tous l'esprit dont j'étais capable dans ce simple son...

Après quelques secondes de réflexion, je répondis :

-Je veux bien discuter des conditions de notre accord, mais seulement dans le salon, et avec la présence de ma petite sœur.

Rosalie venait de passer sa tête endormie par la porte entrouverte de la cuisine en grommelant des propos incohérents, le haut de forme de Layton engoncé sur sa tête, et ayant gardé son costume. Cela fit rire Lorenzo :

-Vous êtes bien assorties, toutes les deux.

-J'vous emmerde, avons-nous répondu en même temps.

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