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Chapitre 21 - Capturé

Dylan

Je ne me souvenais plus de rien.

Le dernier souvenir qui me revenait en tête était la fois où j'allais aux toilettes après la discussion avec Ashley et Jenna.

En ce moment présent, je ne savais pas ce qui m'arrivait. J'avais un sac de lin sur la tête et mes bras et jambes étaient ligotés. J'avais même un bandeau dans la bouche ce qui m'empêchait de dire quoi que ce soit. Je ne savais pas non plus où j'étais. Je savais juste que j'étais dans un endroit étroit et minuscule.

J'imaginais tous les scénarios possibles. C'était une mauvaise blague de mes amis peut-être ? Impossible car ils ne pourraient pas supprimer ma mémoire... Un kidnapping ? Je l'aurais su en sachant qui j'avais vu la dernière fois. Soudain, j'entendis une voix proche de moi.

- Ca y est, on peut y aller, dit un homme dont la voix m'était inconnue au loin.

Cette fois-ci, c'était sûr, j'étais en plein kidnapping. Je fais probablement parti des victimes des enlèvements de l'Académie. Cela me donnait la chair de poule. Les êtres atroces qui ont kidnappé mes amis sont tout proches de moi.

J'entendis des mouettes piailler. J'étais certainement proche de la mer. Je ressentais également du vide et de l'apesanteur.

Je gigotai de partout pour attirer l'attention de probables témoins qui pouvaient me sauver puis je criai.

- Il est réveillé ? dit le même homme étonné.

- Pourtant je lui ai mis la dose exacte de la potion, dit un autre homme.

- Il parait que non, dit le premier. Tu me déçois Deneb...

Il s'approcha de moi avec des pas lourds. Il ouvrit la porte qui me confinait dans ce gros coffre, puis il me scruta du regard d'un air glaçant. Je ne le voyais pas très bien à cause du sac que j'avais sur la tête mais je pouvais voir qu'il était chauve et qu'il portait un long manteau. Celui-ci ressemblait étrangement à Mr Ariess.

- Alors, le petit est réveillé ? dit-il avec une voix agaçante.

J'essayais à nouveau de me débattre de mes liens tout en criant avec la bouche.

- Personne ne peux t'entendre malheureusement... dit-il en rabaissant ma tête. C'est bête nan ? Être dans un coffre tout en étant avec deux inconnus dont tu ne sais pas s'ils te veulent du mal, c'est flippant... Si j'étais à ta place, je serais apeuré de la situation.

- Vous êtes un...

Soudain, l'autre homme m'inséra sans que je ne le sente un liquide dans mon sang grâce à une seringue, ce qui m'endormis en une deux secondes.

- Oh nan ! Je n'ai même pas eu le temps de lui parler ! dit le premier.

A mon nouveau réveil, je me suis retrouvé dans une cellule, allongé au sol. Mes vêtements étaient sales et j'ai remarqué directement plusieurs blessures sur mon tibia. Cependant, je n'avais plus les mains liés et je n'avais plus de sac sur la tête.

Dans cette cellule, j'étais seul. Il y avait un robinet en pierre, des sortes de toilettes non hygiénique et un banc avec un matelas tout crasseux et peu épais. Les murs comportaient de nombreuses fissures. La seule source de lumière était une fenêtre qui ne faisait que quelques centimètres de largeur et d'hauteur. La seule issue était une porte en bois en face de la fenêtre.

J'étais effrayé. Je n'arrivais pas à me rendre compte de ce qui m'arrivait actuellement. De plus, j'avais chaud. C'était une fournaise. Il devait faire une quarantaine de degrés. J'ai donc retiré mon pull et mon tee-shirt.

Cinq minutes plus tard, je décidai de frapper la porte d'une manière forte pour savoir si quelqu'un était proche de moi.

- Quelqu'un est là ? criai-je en toquant à la porte.

- Chut ! chuchota un homme avec une voix grave à gauche de ma cellule. Ils vont t'entendre.

Cet homme devait être dans une même cellule que la mienne.

- Qui ça ? dis-je à voix basse.

Il mit du temps avant de me répondre.

- Les gardes d'ici sont atroces, expliqua-t-il. Dès qu'ils entendent le moindre bruit, ils te font la peau.

- Je veux juste savoir où on est et depuis quand j'y suis, chuchotai-je.

- Tout ce que je sais, c'est qu'on est dans une prison et que devant cette porte, il y a une gigantesque coulée de lave, dit-il. Et que ça fait deux jours que tu es ici.

Je devais sûrement rêver. C'était inimaginable. Malgré tout, je continuai à poser des questions.

- Deux jours ?! Et vous, ça fait combien de jours que vous êtes ici ?

- Moins fort ! insista-t-il. Ca fait huit jours ou bien neuf, je ne sais plus trop. Je n'ai pas de fenêtre pour savoir si on est la nuit ou le jour...

- Autant de temps dans cette cellule ?! m'étonnai-je.

Il était dans une cellule encore pire que la mienne. Je risquais aussi de rester autant même plus de temps que lui...

- Oui, c'est très long... dit-il avec un air de déprime.

Un court silence s'était installé.

- Comment vous vous appelez ? demandai-je subitement.

- Mon nom est Garùno Melioren, dit-il. Et le vôtre ?

- Dylan Berry, dis-je. Et avez-vous vu ou entendu parlé d'un Mike ou d'un Tyler ? demandai-je une dernière fois.

- Je n'ai vu personne à part des gardes, répondit-il.

Soudain, j'entendis plusieurs bruits de pas qui s'approchaient de plus en plus. L'un d'eux ouvrit brusquement la cellule de l'homme qui m'avait parlé.

- C'est toi qui parlait le vieux ? dit l'un avec une voix grave.

- Non, c'est le nouveau de droite qui parlait à lui-même, mentit l'autre avec un air craintif. Je n'ai rien fait du tout !

Quel menteur ! Il était prêt à tout pour ne pas subir ce qu'ils lui faisaient.

Le garde referma la porte de sa cellule puis ouvrit la mienne. Je me reculai subitement jusqu'au fond de la pièce à quatre pattes.

- Je... Je voulais juste... commençai-je apeuré.

- Sa majesté ne veut pas que l'on vous fasse du mal, dit-il sèchement. Donc, peu importe la raison, je vous ordonne juste de vous taire tant que vous serez ici.

- Merci... dis-je d'une voix basse.

Il referma la porte.

Les mots "Sa majesté" m'ont marqué. Je serais dans une prison d'un roi ? Mais pour quelle raison ? Tout cela était vraiment louche. Je voulais absolument connaître la raison de mon enfermement.

- Eh, le menteur ! chuchotai-je le plus bas possible.

Il ne répondit pas.

- Je te cause, insistai-je. J'ai encore une question à te poser...

- Tu veux vraiment avoir des ennuis toi, murmura-t-il. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

- Tu sais pourquoi tu es enfermé ici ? dis-je.

- Moins fort, prévint-il. Je sais que je suis arrivé ici par bateau volant et qu'ils m'avaient endormi quand je dormais chez moi, à Helfana mais à part ça je ne sais rien de plus.

- J'étais dans le même bateau, enfin je crois... Et où c'est Helfana ? demandai-je curieux.

J'avais senti l'apesanteur dans le coffre où j'étais il y a deux jours. Donc cela devait être le même bateau volant dont il parle.

- C'est ma ville de naissance, là où j'ai toujours vécu... expliqua-t-il. C'est au nord-ouest des Régions-Unies.

- Je crois savoir où c'est, si je me souviens bien de mes cours d'histoire...

- Je suppose que tu es un nouveau tunien et que tu ne sais pas pourquoi tu es là non plus...

- Oui... dis-je avec soupir.

- En soit, il n'y a aucune raison. Celui qui commande cette prison est un vrai tyran. Je ne suis pas certain, mais je pense malheureusement que ce tyran s'agisse de Nolfar.

Je pensais à la même chose. Je savais que les rois de ce monde ne capturaient pas des innocents pour les enfermer dans la plus sale des cellules.

- Je n'ai pas encore eu assez d'informations sur lui mais tout ce que je sais, c'est qu'il est horrible et qu'il va menacer Tunia une nouvelle fois... dis-je. C'est sûrement lui.

- J'en ai bien peur...

Soudainement, j'entendis les mêmes bruits de pas des gardes.

- Merci, finis-je.

Je me suis allongé sur le matelas miteux avec le cœur qui battait fort. Il se rapprocha de plus en plus mais finalement il continua son chemin vers la droite de ma cellule.

- Viens là toi ! dit le même garde.

- Qu'est, qu'est-ce que j'ai fait ?! s'exclama un homme apeuré.

- Sa majesté vous demande, dit le garde en traînant l'homme au sol.

- Je vous en prie ! Ne me faites pas de mal, cria-t-il.

- Tais-toi ! s'écria le garde.

Je ne sais pas ce qu'ils vont lui faire mais je sentais que ce n'était pas quelque chose de joli.

- Pourquoi on lui fait ça ? demandai-je.

- Leur majesté, comme ils l'appellent, a besoin de lui. Enfin c'est ce qu'ils disent, dit-il.

C'était louche aussi pour le coup... Pourquoi aurait-il besoin d'un de leur prisonnier ? Que des questions étranges...

Par moments, ma vie d'avant me manque... La simplicité, le lycée, le football... Tout cela me manquait beaucoup mais ce qui me manquait le plus était mon père. Avant que je ne sois dans ce monde, je l'avais invité pour la première fois au restaurant pour lui faire plaisir. Ce n'était pas un lieu chic mais suffisant pour lui faire sourire et lui remplir l'estomac avec de bons plats. On avait pris un gros plateau de nachos qu'on s'est partagé. Puis, nous avons pris le même plat qu'on adorait mutuellement : les fajitas de bœuf. Après ce repas, nous avons fait une petite balade nocturne dans Chinatown, où on a dévoré des perles de coco. Rentrés à la maison, nous étions fatigués mais encore souriants. C'était un bon souvenir pour mon dernier moment sur Terre...

Il y avait une chose qui me titillait l'esprit en plus de cela. Du côté de mon père, il me voit mort, disparu ou bien vivant ? Cette question me faisait frissonner à chaque fois que j'y pensais. J'espérais qu'il avait encore de l'espoir en lui...

Je suis resté près de dix jours dans cette cellule.

C'était insoutenable. Garùno était parti depuis cinq jours. Il avait subi le même sort que les gardes avaient réservé à certains prisonniers. Je ne savais toujours pas ce qu'il leur faisait là-bas même après dix jours de pleine écoute et d'observation. Ce manque d'informations était insupportable moi qui voulait toujours tout savoir.

De plus, la chaleur, l'odeur et l'insalubrité de l'endroit m'empêchait de dormir et de quoi que ce soit d'autre.

Je m'ennuyais aussi énormément. La seule chose intéressante que je faisais était de faire des dessins assez moches en gravure à l'aide d'un bout de cordon de sweat. Un trait me prenait une heure entière à le faire mais j'avais le temps, n'est-ce pas ?

Tout ce que j'attendais était que ces idiots de gardes me prenaient avec eux, histoire que je sache ce qu'il se tramait de l'autre côté de cette porte...

Je ne vous souhaite en aucun cas d'avoir un séjour dans une cellule comme la mienne...

- Berry ! Levez-vous et venez avec moi, dit le garde.

Pour une fois que je sentais bien grâce à une moins forte chaleur, c'était là que les gardiens sont arrivés. J'allais enfin sortir de cette cellule, c'était tout ce qui comptait !

Je me suis levé assez confiant contrairement à d'autres qui pleuraient et les suppliaient de les lâcher. Il me menotta puis me tira violemment.

Dès que je suis sorti de la cellule pour la première fois, j'étais très étonné. Les cellules étaient dans une gigantesque grotte avec un gouffre d'une vingtaine de mètres comprenant une géante coulée de lave. Il y avait un seul pont en pierre qui reliait les deux parois. Une grande porte barricadée se trouvait devant nous avec l'autre garde qui surveillait les cellules. Il l'ouvrit lentement dû au poids de la porte et soudain une lumière aveuglante éclaira mon champ de vision.

Je me suis ensuite retrouvé dehors. J'avais enfin redécouvert l'extérieur ! Un château était érigé devant moi. Un château en pierre imposant et dont quelques parties étaient en ruines. Il devait faire une quinzaine de mètres de hauteur et les tours devaient être au nombre de six au total. Plusieurs archers et soldats se baladaient sur les chemins de ronde et certains hommes qui paraissaient normaux de première vue se promenaient autour des arbres qui entouraient la fortification.

Il neigeait tellement fort que j'avais déjà les cheveux et les sourcils plein de flocons. On devait être à plusieurs milliers de mètres d'altitude selon mon intuition de skieur pro.

- On vous emmène à votre nouveau dortoir, annonça le gardien.

- C'est pas trop tôt ! dis-je.

- Parlez autrement avec moi, dit-il d'un ton sérieux.

J'ai préféré me taire ensuite. Il m'emmena devant une autre porte imposante. Cette fois-ci, il fallait deux gardes pour l'ouvrir. Derrière cette porte se trouvait un long et large couloir qui donnait à plusieurs salles et autres couloirs.

Il me tirait toujours aussi fort sur les menottes. Il venait même de faire une petite entaille à cause du bracelet métallique un peu trop rouillé.

Nous avons monté les escaliers puis avons tourné à gauche vers un autre couloir. Ce château était immensément grand que ce soit de l'extérieur ou de l'intérieur !

- Voici votre nouveau dortoir, dit-il en ouvrant la porte qui donnait à une salle.

Soudain, je vis un garçon de mon âge qui était de dos. Il était sur un bureau de bois en train d'écrire. Puis, il se retourna.

C'était Mike.

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