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III-Comment est-ce possible?

III


Je n'avais jamais été forte à la course, mais sur le moment, je m'épatai moi-même. Après avoir pris au passage un ballon et embarqué un dossard, je m'élançais dans le gymnase le « pseudo-chien » sur les talons. Est-ce que j'arrivais garder une longueur d'avance? Se rapprochait-il? Je me retins de me retourner, risquant de perdre le peu d'avantage que je possédais. Je redoublai d'effort. Mr Daguerre allait forcément arriver. Il fallait gagner du temps.

Je l'entendais se rapprocher de moi à chaque pas. J'étais presque au but. Mon souffle résonnait dans mes oreilles. Je sentais l'adrénaline croître en moi à une vitesse folle. J'arrivais à la porte menant au mur à gauche, elle était fermée. Alors, je fis volte face et lançais le dossard sur ses yeux avant de plonger entre ses puissantes pattes. Pris par son élan et aveuglé par le dossard, il fonça droit dans le mur. Assez fière de moi, je continuais de courir, toujours plus vite, haletante.

J'arrivais déjà à l'autre bout du gymnase, à coté des escaliers menant aux vestiaires. Je risquai un coup d'œil par-dessus mon épaule et vis avec effroi qu'il avait déjà reprit sa course et qu'il se dirigeait droit sur moi. Je savais que ça ne servirait pas à grand-chose mais je lançai quand même le ballon sur le chien-scorpion. Je le ratai de peu.

J'arrivai au mur. Je m'arrêtai, les sens en alerte, la respiration courte. Je jetai des regards affolés autour de moi. Je n'avais aucune issue à part l'escalier menant aux vestiaires où je pourrais me cacher. Mais je savais que le monstre me retrouverait grâce à son flair et je voulais que la classe reste en sécurité. Je n'avais d'autre choix que de me retourner et de faire face à la bête.

Plus question de gagner du temps, d'attendre de l'aide, il m'avait coincé. Il n'était plus qu'à quelques mètres de moi. Dans un réflexe stupide, je fermai les yeux, me préparant à l'attaque, quand la bête poussa un rugissement en montrant ses crocs tranchants.

Soudain, je vis une ombre passer et fus propulsée avec violence contre le mur derrière moi.

J'aperçus quelqu'un, qui s'était posté devant moi, qui enfonçai une raquette de badminton dans la gueule du chien-scorpion. J'eus à peine le temps de me relever que le vis, lui, tapant la bête à coup de raquette, pendant que celle-ci essayait désespérément de retirer celle qu'elle avait déjà dans la gueule. Il me regarda, le souffle court lui aussi, me sourit, puis son visage se durcit et il me cria : « Sauve-toi ! Je m'en occupe.»

S'il croyait une seule seconde que j'allais le laisser là, il se fourrait mon doigt dans l'œil.

Alors, sans que je sache comment, ma tête se mit à réfléchir. Une idée me vint, absurde, extravagante, mais je n'en avais pas d'autre. Je courus vers le local à matériel en priant pour que mon idée soit la bonne et qu'elle marcherait. C'était notre seule chance.

Je pris le filet de volley et je m'élançai le plus vite possible vers la cage de foot la plus proche. Je grimpai sur le poteau supérieur puis je levai la tête. J'aperçus Mathieu tenant un ballon de hand à la main, le même visage que dans mon rêve. Il faisait face à la bête, qui avait réussi à casser la raquette qu'elle avait dans sa gueule. J'aurais pu rester là, à le regarder... mais non, il fallait agir et vite, il n'allait pas tenir indéfiniment. J'essayais de capter son attention en levant les bras et il me vit. Je lui montrai le filet de volley et la cage du doigt. Les dieux soient loués, il comprit. Il s'élança vers les cages le « pseudo-chien » à ses trousses.

Il fallait viser juste.

Alors qu'il rentrait dans la cage, je me jetai de tout mon poids sur le monstre bras et jambes écartés, tenant le filet dans les mains. Je réussi à le plaquer au sol et à garder le filet en place. Mais la bête se débattait. Une douleur vive m'arracha un cri. Mathieu me vint en aide, se jeta sur la bête et m'aida à l'immobiliser en faisant très attention à ses griffes et sa queue.

La bête calmée, il prit la parole :

"-Ca va? Me demanda-t-il le regard fixé sur mon bras où s'étalait une fine coupure causée par les griffes du monstre.

J'acquiesçais douloureusement.

- Qu'est ce qu'on en fait ? dit-il essoufflé

- Je réfléchis un instant. Il faut l'achever dis-je à contre cœur.

-ok...mais comment ?

-Alors ça...

Soudain, une pensée me vint à l'esprit. Comment n'y avais-je pas pensé plut tôt ? Certes, c'était difficile à croire, mais je dis quand même :

-C'est un Manticore, affirmais-je sûre de moi

-La créature mythique ? dit-il, choqué

Il connaissait.

-oui. Et son venin est mortel... C'est la seule arme qu'on ait...

-Tu veux qu'on le tue avec son propre venin ?

-Pourquoi ? T'as une meilleure idée, tu veux le garder chez toi ?

Il rit, ce qui faisait du bien après tout ce que l'on venait de vivre.

-Non merci ! Et comme je suis gentil, c'est moi qui m'y colle. »

Je le regardai s'avancer ver le monstre, en espérant que ça allait marcher. Il monta sur le dos de la créature et le tapa à coups de manche de raquette. Celle-ci réagit exactement comme il le voulait. Il roula sur le coté juste avant que la queue de scorpion ne l'embroche. Quand il se releva, il ne restait plus qu'un tas de poussière dans un filet.

C'est dingue tout ce qui peut ce passer en 5 minutes...

Nous étions tous les deux sous le choc, à se poser pleins de questions : à se demander comment c'était possible, si c'était bien réel...

« Merci...pour tout à l'heure...commençais-je

-Ah non ! C'est moi qui te remercie, sans ton plan, je ne serais pas resté longtemps...

-Arrête ! Tu t'es super bien battu !

-Et toi alors ! rétorqua-t-il, je savais pas que tu attaquais les monstres avec un ballon « juste pour faire diversion » j'ai crus que t'étais devenue folle ! Qu'est ce qui t'as prit ?

-J'y suis pour rien ! Je l'ai fais sans réfléchir...

-D'ailleurs, pourquoi les autres ont pas vu comme nous ?

-Je crois que ça vient de nous...peut-être qu'on n'est pas comme les autres...me demandes pas pourquoi, mais ça expliquerait peut être mes rêves...

-Attends, toi aussi tu as rêvé ?

-Cette nuit, j'ai vu une image, de toi...tu avais le ballon dans les mains comme si tu allais te battre...Maintenant, je comprends que c'était une vision du « futur ».

-...moi c'est la nuit avant la rentrée, je t'ai vu... tu courrais, et tu étais poursuivie.

Je me souvenais alors de l'épisode de la veille, tout s'éclairait !

Il reprit :

-Bon, ok... imaginons, on n'est pas comme les autres, qu'est ce qu'une créature de la mythologie grecque vient faire là ?

Ça, je l'ignorais... -Je ne sais pas...promis, ce soir je réfléchis et je fais des recherches... »

Nous n'eûmes pas le temps de finir notre conversation car Mr Daguerre arrivait avec un filet pour capturer les chiens « féroces » suivi du reste de la classe. Ils avaient l'air de ce poser un tas de questions (ce que je comprenais car je m'en posais au moins le double) mais je les devançai :

« Le chien s'était juste échappé. On l'a fait sortir avec le filet et on s'est aperçut qu'il y avait une adresse sur son collier. C'était juste à coté du gymnase et en chemin, on a croisé son maitre qui l'a récupéré. »

Il me lança un regard admiratif, soulagé.

Heureusement la classe me crut. Mais Eva et Oihana avaient l'air perplexe. Le cours reprit normalement et les matchs commencèrent. Mais elles me firent comprendre qu'elles voulaient me parler...

Qu'allais-je leur dire ? Me croiront-elles ?

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