Chapitre 9
Cela fait déjà un moment que nous somme là. Dans un silence insupportable et merveilleux. Aucun de nous deux parle. Nous y voilà...
Elle et moi dans la même pièce.
Etape numéro deux; Il faux qu'elle me fasse confiance.
_ Entends-tu le tic-tac de ta montre? Murmure-t-elle avec une voix profonde.
Elle me regarde bien droit, elle ne joue pas avec ses mèches en parlant.
Elle le sait, qu'elle est belle. Mais chut Ethan... pas la peine d'en rajouter.
_ Je croix qu'il est l'heure. Me dit-t-elle en penchant sa tête sur le côté.
Puis elle me lance un regard fixe et elle rit aussitôt, elle montre ses dents toutes blanches. Son rire est ni provocant ni impudique, non, il est simple et superbe.
Puis sans me prévenir, elle avance vers moi.
_ Je croyais que tu blaguais quand tu m'as dis que tu allais venir, le matin. Elle arrête de parler un moment. Et très tôt.
Sans trop réfléchir, je l'attrape par la taille vivement, en la collant à moi. Cela ne semble pas la surprendre. Elle est légère. Il me semble qu'elle a compris que j'avais besoin de la sentir contre moi.
_ Dis-moi ce qui passe dans ta tête. Chuchote-t-elle.
Si je te dis se qui se passe par ma tête, tu ne serais pas contre-moi à ce moment là. Elle lève sa tête tout d'un coup et plonge son regard dans le mien.
Je me demande toujours comment elle peut lancer des regards aussi remplit d'émotion. Les miens ressemblent à des glaces.
_ Et c'est à moi de juger si cette relation continue.
Sa bouche s'étire en un sourire en disant cela, ses fossettes se creusent. Je ris légèrement en comprenant ce qu'elle veut faire.
Elle me mets à l'épreuve. Je penche ma tête sur le côté et commence à chuchoter des mots dans sont oreille:
_ A vrai dire... Je commence.
Je renifle un peu son odeur. C'est agréable...
_ Si j'avais un téléphone, je te prendrais en photo. Je continue.
Elle mord sa lèvre inférieure tout doucement.
_ Mais pourquoi donc? Me questionne-t-elle.
Je ris légèrement un rire sincère.
_ Pour être sûr de ne pas t'oublier.
Elle se recule de moi doucement et marche pas à pas jusqu'à son lit, puis elle s'assois sur se dernier. Elle prend une peluche assez grande et commence à jouer avec délicatement. Puis elle s'allonge sur le lit et elle renvoie la peluche en l'air pour qu'il retombe sur elle aussitôt.
_ Tu me fais donc comprendre que tu tiens à moi. Conclue-t-elle.
Elle soupire un moment puis prend la peluche dans ses bras et retourne vers moi toujours allonger.
_ Oui c'est assez convainquant pour continuer cette relation. Souffle-t-elle.
Elle détourne le regard aussitôt.
_ Mais ce qui est le plus étonnant dans tout ça, c'est que tu n'as pas de téléphone. Dis-t-elle en riant.
Elle se lève en se redressant de son lit et en passant ses mains dans ses cheveux.
_ Tu n'as donc pas d'amis à contacter?
Je commence à regarder sa bouche brillante, rose comme les framboises.
_ J'avais pour habitude de détester tout le monde. Je lui informe sèchement.
Elle est assise, j'observe ses jambes minces et bronzé.
_ Et pourquoi? Me questionne-t-elle.
Je soupire un moment avant de m'asseoir au sol contre un mur.
_ Les gens se trahissent toujours les uns les autres. Et abandonnent leurs amis lorsque ceux-ci deviennent inutiles. Dis-je avec une froideur glacial.
Je la regarde un moment, elle a l'air de me comprendre.
Elle est très belle et je présume que beaucoup d'hommes tombent sous son charme, mais méfiez-vous de l'eau qui dort...
_ Si c'est ça la signification du mot amis. Alors je n'en ai besoin d'aucun. Je termine ma réplique.
J'observe ses lèvre un moment, puis descends à son menton, et je m'arrête à sa poitrine, une poitrine tout ce qu'il y a de plus correcte.
_ Les humains sont peut-être détestable. Commence-t-elle à me dire.
Elle se lève du lit.
_ Stupides.
Elle avance d'un pas vers moi.
_ Faibles.
En arrivant à moi, elle descend à ma hauteur.
_ Égoïstes.
Elle prend ma main ce qui me fait ressentir une sensation inconnu, que je ne connais pas encore, puis elle me regarde droit dans les yeux.
_ Mais certains luttent de toutes leurs forces pour changer.
Mes yeux s'agrandirent en regardant les siens, puis mon visage redevient impassible comme à son habitude.
Je soupire en lui tenant ses deux mains fragiles.
_ Dis-moi demoiselle.
_ Oui? Me répond-t-elle en remuant sa tête.
Je soupire encore une fois en levant la tête au plafond.
_ Tu as déjà quitté l'école pieds nus, car tes chaussures avaient disparu? Je la questionne toujours les yeux aux plafond.
Je sens une légère pression sur mes mains, mais je me sens rassurer en pensant que ça vienne d'elle.
_ Et tes affaires? On te les a jamais volées?
Toujours au sol contre le mur, le regard vide, qui ne contient rien de perceptible.
_ Non, jamais.
Sa voix n'était pas triste, mais plutôt vide... semblable à mes yeux. Mais ce qui est le plus fou dans cette histoire. C'est que malgré ses harcèlements...
À l'époque...
Je n'avais ni chaud ni froid. Je n'étais pas triste. Malgré ses harcèlements, j'étais vide de l'intérieure.
Mais sentiments étaient endormie. Mais à vrai dire. J'étais plutôt content face à ses harcèlements. Car je pensais que mes sentiments se réveillerons...
Mais rien...
_ Je suis passé par là. Dis-je.
Je descends ma tête et décide de la regarder. Ses yeux avaient l'air de me comprendre.
_ Tu ne peux pas comprendre. Je souffle.
Elle ne peux pas comprendre ce vide. Elle ne peux pas comprendre à quel point c'est insupportable de se sentir las.
Puis je souris, comme pour lui dire que ça va très bien.
_ Oui, peut-être... Murmure-t-elle.
_ Mais ne me fais pas de faux sourire s'il te plais... Me dit-elle en me regardant dans les yeux.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro