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Gabin


Gabin est un jeune homme intéressé par les énigmes policières. Fidèle à sa passion et pour se distraire aussi, il décide de tenter de résoudre l'affaire de la mort de Carolina.

Comme tous les autres enquêteurs volontaires, il obtient bien entendu les informations que la Police a relevé dans l'enquête. Il prend le temps de lire consciencieusement toutes celles-ci même la plus infime. Il décide de rentrer chez lui. Toute la soirée, il est très mal à l'aise, avec la sensation de passer à côté de quelque chose. Un de ses potes, lui propose de sortir pour lui changer les idées.

En plein milieu de la soirée, tout lui revient en mémoire.

C'était il y a un peu plus de six mois, il rentrait d'une fête et au pied de son immeuble, un mec était vautré dans l'entrée. Après différentes tentatives pour le déloger de devant la porte, il avait pris la décision d'appeler les flics. A ce moment, le mec s'était mis à gueuler comme un forcené

- Espèce de saleté, pourquoi tu t'es foutue de ma gueule, hein ? vociférait-il en remuant les bras.

Gabin compris qu'il s'agissait de délires d'ivrogne et vu que le mec semblait plus ou moins conscient maintenant il prit la décision de l'embarquer chez lui. Pas bien malin, c'est vrai mais lui aussi avait pas mal picolé à une époque pas si éloignée que cela. Vu le gabarit du gars, le bon samaritain n'eût pas de difficultés à le mettre debout et à lui faire traverser les quelques mètres du corridor pour atteindre son studio.

L'ivrogne se laissa porter, grognant par moments des sons inintelligibles. Gabin l'installa sur la vieille banquette. L'autre ronflait déjà. Ses chaussures manquèrent deux fois de rentrer en collision avec une partie précieuse de son anatomie, aussi il decida de lui oter. Ses pieds étaient nus, sans chaussettes mais ses ongles de pieds étaient recouvert d'un magnifique vernis bleu. Gabin pouffa et se replongea dans son jeu vidéo. Dans l'esprit du jeune homme, il attendrait que l'autre décuve un peu, et il le réveillerai. Hélas, le mec bourré commença à divaguer.

Des propos décousus, sans réel sens qui firent bien rire Gabin

...A quoi servent ces huit bougies que tu as allumées, hein ? Quelles épreuves ? ...Non, ne me mets pas de vernis aux ongles...j'ai déjà la robe, merde.....Mes lunettes, bordel. En quoi c'est hilarant de les jeter dans la piscine ? ...Je m'en fous de ton fric, saleté. Ah tu rigoles moins..

Au petit matin, le mec qui avait dit s'appeler Franco avait remercié Gabin pour son geste et était parti sans un mot. Il se rappelait vaguement d'un visage au teint plutôt mat, plutôt jeune entre dix-neuf et vingt-cinq ans. Ses habits, il ne s'en rappelait pas vraiment, rien de choquant, en tous les cas. Il se dit qu'il allait dans un premier temps rechercher si quelqu'un se prénommant Franco existait dans l'entourage de la victime. Après il aviserait.

Il avait le droit de poser des questions et il n'allait pas s'en priver.

Le commissaire Delerme avait mis à la disposition des enquêteurs tout un tas d'informations. Un policier était chargé d'aider les détectives.

-Bonjour, dit-il en montrant sa carte signifiant sa participation à l'enquête. J'aimerai les noms des enfants ou jeunes adultes de toutes les personnes concernées. Personnel, associés s'il vous plaît.

Le policier haussa à peine un sourcil, et fouilla dans les dossiers. Gabin attendit patiemment. La liste comportait six prénoms dont un Franco.

Le fils de Rita Spazzina, Rien que cela. La femme de ménage Italienne de la famille, et surtout celle qui avait découvert Carolina Marchal. Franco, vingt-deux ans, était noté comme ne vivant pas au domicile de sa mère.

Le commissaire leur donnait la possibilité d'interroger tous les protagonistes de l'affaire à une seule condition : un policier devait y assister.

Le lendemain, Gabin se retrouvait dans la cuisine de madame Spazzina au sein de la demeure des Marchal. La femme n'appréciait apparemment pas cette situation vu son regard glacial à son égard.

-Bonjour Madame, se présenta-t-il avec un sourire aimable. J'ai quelques questions à vous poser.

- Vu qu'il est là, je l'ai compris, riposta la femme de ménage en désignant du menton le policier qui assistait à l'entrevue.

- Hum. J'aimerai vous parler de votre fils...Franco prononça -t-il comme s'il hésitait.

Elle se tendit immédiatement en entendant le prénom, serrant ses mains, puis les posant sur ses cuisses.

-Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas le choix, hein ? Il ne vit plus chez moi depuis quelques années déjà. En quoi il vous intéresse ?

Sa voix était sèche et pleine d'inquiétude. Même le policier s'en rendit compte en se redressant sur sa chaise, subitement plus attentif.

- Vous rappelez-vous de la date de sa dernière visite, madame ? demanda-t-il, surveillant chaque évolution dans la posture de son interlocutrice.

Il lui sembla qu'elle se détendait. La question posée était volontairement peu précise mais la gestuelle de la femme était significative. Elle avait eu peur en entendant parler de son fils, et ne s'était pas vraiment rebellée sur la question. Gabin allait faire des recherches plus poussées : il devait prouver sa présence dans les lieux ce soir là. Avec l'aide professionnelle du policier, il récupéra une photo dudit Franco. Le visage un peu moins marqué ne lui empêcha pas de reconnaître son ivrogne. Il lui serait facile de retrouver la date exacte de cette soirée, il sortait lui-même d'une fête.

Quelques vérifications plus tard, la date semble être très proche de celle du meurtre. Trois jours après exactement. Gabin releva l'adresse de madame Spinozza, et installé au volant de sa voiture, il l'attendit.

Quand celle-ci le vit, elle arqua les sourcils. La porte laissée ouverte était le signal que le détective amateur attendait.

Il pénétra directement dans ce que l'on appelle la pièce de vie. La femme l'attendait assise à une table.

— Vous ne manquez pas de culot, jeune homme !

— Vous n'étiez pas obligée de me laisser rentrer...

La femme de ménage lui fit signe de s'installer en face d'elle. Aussitôt assis, il prit la parole.

- Franco est bien venu pendant cette période, n'est-ce pas ?

- Oui, acquiesça-t-elle. Je ne l'avais pas vu depuis très longtemps. Il vivait chez mon ex-mari.

— Je suppose que ce n'était donc pas une simple visite de courtoisie ?

— Bien sûr que si, rétorqua-t-elle.

— Donc, il est venu ici. C'était avant l'heure de votre service chez les Marchal ou après ? demanda-t-il le stylo à la main pour noter sa réponse.

- Il est venu à la grande maison, Madame et Monsieur me l'autorisent.

- Très généreux de leur part bien que ce ne soit pas très pratique. Vous vous installez où dans ce cas là ? Montrez-moi, dit-il en sortant le plan de la magnifique maison des Marchal récupéré plutôt.

- Ici, pointa-t-elle du doigt. C'est un ancien bureau de monsieur.

Gabin dessina une croix sur le lieu désigné. A droite de la cuisine et à gauche de la salle de sport de Carolina.

- Que voulait-il, madame ? Il était pressé sinon il serait venu chez vous, non ?

Gabin se remémorait l'alcoolique dans son salon. Malgré l'odeur d'alcool et les habits froissés, Il était évident que ceux-ci étaient de très bonne qualité. Instinctivement, le détective amateur supposait donc que Franco avait besoin d'argent. Supposait-il que sa mère en avait ou sa présence dans la maison des Marchal était la véritable raison. La femme, la tête baissée, ne disait rien.

- Il devait beaucoup d'argent. Moi, je n'en ai pas, chuchota-t-elle.

- A-t-il croisé mademoiselle Marchal ?

- Je n'en sais rien. Elle était dans la salle de sport, j'ai entendu sa musique. Franco s'est énervé après moi, elle a pu l'entendre. Mais mon fils n'est pas quelqu'un de violent. Il n'a pas pu la tuer, pleure-t-elle.

Évidemment Gabin sans en avoir de preuve formelle avait des indices ou tout du moins des remarques à formuler. Il ne lui appartenait pas de déterminer si Franco était l'assassin de la jeune femme mais il se devait d'en informer la police.



Texte de mayou82

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