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2 - Des nouvelles de Watson

Finalement, l'affaire s'avéra beaucoup moins compliquée que prévu. L'histoire de quelques jours, à peine. Le détective enchaîna aussitôt sur une autre, qui, elle aussi, fut plutôt décevante. Ce qui, mais il ne l'aurait admis pour rien au monde, tenait peut-être plus du manque de compagnie que de l'affaire en elle-même...

Et c'est ainsi que deux semaines après le départ de Watson, Holmes se retrouva affalé dans son fauteuil préféré, sa pipe des mauvais jours au creux de la main.

L'ennui, de nouveau.

Les fins d'enquêtes le plongeaient toujours dans une humeur mélancolique. Mais cette fois, pas de Watson pour le distraire, plaisanter, l'amener au théâtre ou l'inviter au restaurant...

Il soupira et, pour s'occuper l'esprit, se demanda quel titre il pourrait bien donner à sa nouvelle affaire. C'était devenu une sorte de routine, entre le docteur et lui, une petite plaisanterie comprise d'eux seuls...

Mais sa tête était vide. Et puis, de toute façon, sans Watson, la chose n'avait vraiment pas d'intérêt.

À cet instant, la porte du salon s'ouvrit et Madame Hudson fit son entrée, un plateau couvert de lettres et de journaux à la main.

Le détective eut un sursaut d'espoir... que sa logeuse anéantie aussitôt.

-Toujours pas de nouvelle du docteur, soupira-t-elle en posant sa charge sur la table. Voudriez-vous du thé, monsieur Holmes ? Ou quelque chose à manger ? Vous êtes bien trop maigre ! Le docteur m'étripera s'il vous retrouve comme ça !

-Non, merci madame Hudson, répondit l'intéressé d'un ton sans appel.

La logeuse haussa les épaules et sortis de la pièce en marmonnant quelque chose à propos de bourrique insupportable.

Holmes jeta un coup d'œil meurtrier au courrier du matin et se vengea en mordant furieusement le bout de sa pipe. C'était inhabituel, de la part de Watson, de passer deux semaines au loin sans lui écrire. Le docteur adorait entretenir sa correspondance. Surtout avec lui. Durant ses rares voyages en solitaire, il prenait plaisir à rapporter à Holmes tous les faits insolites qui l'entouraient, et que le détective résolvait en quelques phrases, savourant par avance l'admiration de son ami.

Alors pourquoi ce silence ? Leur dispute était-elle si grave ?

Dans un petit sursaut d'angoisse, Holmes ramena ses genoux contre sa poitrine, et posa son front dessus.

Il se sentait seul et Watson lui manquait. Terriblement.

Les gens autour de lui lui donnait des envies de misanthropie. Lui, tout ce qu'il désirait, c'était un sourire chaleureux, sans jugement, un rire franc, une présence rassurante, des bras qui acceptent de l'enlacer...

Et si Watson lui en voulait trop ? S'il se réjouissait de s'éloigner de lui, de ne plus penser à lui, de ne plus le fréquenter ? Et s'il se rendait compte, soudain, que la vie était meilleure sans Sherlock Holmes ?

Il voulait le rejoindre. Il mourrait d'envie de le rejoindre. Alors pourquoi ne pas l'avoir fait ? Pourquoi ne pas y être allé tout de suite, à la fin de sa première affaire ?

Le silence de son ami l'en avait empêché. La peur d'être rejeté. Indésirable. Et même, peut-être, remplacé... Non, ça, il ne le supporterait pas.

-Watson, murmura-t-il en se relevant pour faire les cent pas. Watson... Pourquoi ne dites-vous rien ?

Il se décida soudainement, et se dirigea vers la petite table. Après tout, c'était à lui de s'excuser. Son ami attendait peut-être qu'il fasse le premier pas. Mais où était donc ce fichu papier à lettre...

Il souleva énergiquement le plateau de madame Hudson, en renversant négligemment le contenu sur le sol.

Le Times, posé sur le dessus de la pile, se déplia en tombant.

Comme un oiseau de malheur, il flotta un instant dans l'air, ses ailes blanches et noires appréciant la liberté.

Puis il se posa sans bruit sur le sol jonché de papiers, sa première page étalée au vu et au sus de son capricieux propriétaire.

Holmes farfouilla encore un instant le désordre de la petite table, à la recherche de son papier à lettre, avant de baisser les yeux.

Ses yeux lirent une première fois le titre du journal sans y prendre garde.

Puis les mots, un par un, formèrent une phrase. Une phrase qui atteignit enfin son cerveau. Son cerveau qui mis un temps fou avant de décrypter l'information, comme s'il se refusait à assimiler quelque chose d'aussi absurde.

Le Times titrait en lettres grasses :

LE DOCTEUR JOHN. H. WATSON RETROUVÉ ASSASSINÉ DANS LE SUSSEX.

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