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Train suivant : Paris

Le train pour Paris arrivait en gare, et je m'installai à l'intérieur. Je pris un livre, que je commençai à lire, mais je me perdis dans mes pensées.

La France était un pays que je souhaitais vraiment découvrir. La Tour Eiffel, L'Arc de Triomphe, des monument connus dans le monde entier ! La gastronomie française m'attire aussi, ma mère essayait toujours de reproduire les raclettes, et les galettes, je savais cependant que cela ne ressemblerait jamais vraiment aux plats originaux. J'avais appris le français petit, car mon père était français, mais je ne le parlais pas extrèmement bien.

Je sortis de mes pensées, au moment où le train faisait une halte à Metz, je crois. Des passagers descendirent pendant que d'autres montaient. Je fixai mes pieds, pendant un instant, réfléchissant comment j'allais pouvoir rentrer en Russie après. Je n'en avait absolument aucune idée.

Une main me tapota l'épaule ; Je me tournai vers la jeune fille qui me faisait face. Elle devait avoir mon âge, brune, aux yeux verts, les traits fins, et seulement vêtue d'un short et d'un tee-shirt. Je remarquai qu'elle traînait derrière elle une valise avec une étiquette où était marqué son nom.

Ellana Maquis, je lus dans ma tête.

- Excusez-moi !?

Elle agita sa main devant mon visage :

- Je vous parle !

- Euh...oui ? répondis-je, surpris. Elle sourit :

- Je peux m'assoir ici ? Elle désigna le siège en face de moi, où j'avais posé mon sac que j'enlevai.

- Oui, bien sûr.

Elle me remercia, et pris place, en me regardant curieusement :

- Tu n'es pas français, si ?

- Non.

- Tu as un accent, c'est pour ça, lâcha-t-elle.

- Ah.

Je n'avais pas envie de parler, encore moins à une inconnue. Je m'en voulu cependant d'être si malpolit, ce que je n'étais pas habituellement. Elle regardait par la fenêtre le paysage défiler. Alors je continuais la conversation :

- Et toi ? Tu es française ? tentai-je.

Elle se tourna vers la provenance de ma voix, et sourit :

- Oui, je viens de Paris, et je rentre chez moi, maintenant, car j'étais chez ma grand-mère à Metz.

- Oh d'accord, je vois... moi je viens de Tomsk.

- Tomsk ? En Russie ? Mais qu'est-ce que tu viens faire ici, en plein dans les cours ?

Elle paraissait carrément affolée.

- Oui, oui, et je viens visiter Paris.

Je détestai mentir mais je n'avais pas le choix :

- Ce pays qu'est la France m'attire beaucoup, continuai-je.

- Alors, je serais ravie de faire visiter ma ville à un russe !

- J'en serais joyeux mais... Je ne pense pas que cela puisse être possible... la contredis-je.

- Pourquoi ? Tu voulais visiter Paris, non ? Autant le faire avec une parisienne !

Je ne savais pas quoi répondre.

Nous arrivions à Paris, et nous descendîmes ensembles sur le quai. Il commençait à faire nuit, et lorsque 2 minutes après elle me posa CETTE question :

- Si j'ai bien compris, tu n'es pas venu uniquement pour visiter Paris, c'est cela ?

Elle me fixait de son regard perçant, attendant probablement une réponse de ma part.

- Comment... comment as-tu deviné ? demandai-je.

- Héhé, je suis une détectrice de mensonges ! rigola-t-elle.

Je ris avec elle, face à cette blague, et elle me regarda, surprise de m'entendre rire :

- Bon tu m'expliques ? J'adore aider les gens ! Alors pourquoi viens-tu vraiment à Paris ?

- Je ne sais pas si je dois te dire... tu ne voudras plus me parler après... expliquai-je.

On avait commencé à s'éloigner des quais, pour sortir de la gare.

- Je ne te jugerais pas, promit-elle.

- Ok, soufflai-je. Je baissai la tête, et lui expliquai pour mon frère et Baptiste.

Elle ne m'avait pas interrompu une seule fois, et du boût de ses doigts, elle me releva le menton, pour que je la regarde dans les yeux. Son regard s'était durçit :

- Tu n'as pas à avoir honte, ou te sentir coupable. J'aurais fait exactement la même chose.

Et elle partit, sans un mot de plus. J'avais trouvé un hôtel non loin de la gare, puis je m'étais couché, assez perturbé par cette journée hors du commun. La personne m'avait rappelé, m'indiquant que Jude était avec Thibault, en France et qu'elle me préciserait demain matin où précisément.
Le lendemain, au réveil, je repensai à cette fille énigmatique, Ellana, en me demandant si j'allais un jour, la revoir.
Je fis mon lit, et ramassai mes affaires, en regardant mon téléphone, pour m'apercevoir qu'il était déjà 11 heure, et que l'inconnu m'avait envoyé la précision :

- 21 rue Lecourbe à Paris. Normalement, ils sont là-bas, mais sache que c'est Jude qui a accepté de partir avec Thibault quand celui-ci lui a proposé. Thibault ne l'a pas forcé à partir.

Qui était donc cette personne ?

- Nous fermons l'hôtel, monsieur, je vous pris de sortir, me dit l'hôtesse.

Je pris mon sac et sortis. Je mis mes écouteurs, un bonnet, et des lunettes de soleil, pour que personne ne puisse me reconnaître. Je ne voulais pas avoir un avocat, aller au tribunal, pour être jugé, non, je voulais juste profiter de la vie...

Mon téléphone me sortit de mes pensées, et je répondis à l'appel :

- Allo ?

- Raphaël ? C'est Charles, j'entendis ses sanglots étouffés.

- Charles ? Qu'est-ce qui ne va pas ? m'exclamai-je.

- Des policiers sont devant ma porte... je ne sais pas quoi faire...

Il manquait plus que ça...

- Dis-leur que c'est moi qui l'ai tué s'ils te posent la question. Ne dis surtout pas que c'est toi. Je ne pourrais pas t'aider sinon, expliquai-je.

Il me répondit qu'il ne pouvait pas me dénoncer, que j'étais son meilleur ami, qu'il ne pouvait pas me trahir comme cela.

Et je lui mentis légèrement en lui disant que les meilleurs amis se font toujours confiance. J'avais fini par le convaincre qu'il devait faire ce que je lui avais dit, et il me redirait après comment ça se serait passé.
Il me rappela peu de temps après, des minutes qui me parurent interminables.

- Alors ! criai-je presque.

- J'ai fais ce que tu m'as dit et... commença-t-il.

- Et ? demandai-je.

- Et je m'en veux à mort. Ils sont partis sans demander leur reste. Tu vas être reconnu comme un terroriste, Raphaël...

- Ne t'inquiète pas pour moi, Charles. Je suis rassuré pour toi, Merci.

Je raccrochai, ne lui laissant pas le temps de répliquer. Je sortis ma carte de Paris, et pris la direction de la Tour Eiffel, impatient de pouvoir la voir de mes propres yeux, cette tour si haute dont tout le monde parle.

Ne faisant pas attention où je marchais, je me heurtai à quelqu'un, et au moment où je levai les yeux, je reconnus ce regard perçant, et cette fine bouche qui sourit aussitôt en me reconnaissant :

-Oh... Salut ! Tu t'appelles comment au fait ? me demanda-t-elle.

- Je m'appelle Raphaël, répondis-je.

- Oh joli nom ! Tu ne me demandes pas le mien ?

- Je le sais déjà. Tu t'appelles Ellana.

- Héhé, p'tit malin ! Tu l'as vu sur ma valise hier ! Tu es pressé ?

- Euh non, j'allais voir la tour Eiffel.

- Oh ! Je t'accompagne ! Pourquoi tu t'obstines à me mentir ?

- Je...Je ne sais pas...

- Bon, c'est pas grave. On y va ?

- Oui.

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