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Chapitre XV : Cérémonie de naissance - Partie 1/4

- Dire que je t'ai prise dans mes bras quand tu es née..., soupira le Messager. Et, aujourd'hui, tu sembles avoir le même âge que moi.

- Maman dit que c'est toujours troublant pour ceux qui ont vécu longtemps avec les humains, comme toi !

- C'est vrai, Gaïa.

- Allez ! Ce n'est pas le moment de pleurer au nom du bon vieux temps !, s'exclama Uranie. Je mets en route la musique, et vous venez danser toutes les deux, de gré ou de force !

Elle attrapa et attira à elle son amie et sa fille, souriant de voir ainsi les deux femmes aussi proches qu'elle l'avait espéré à la naissance et à la cérémonie de naissance de Gaïa.



- Bravo Gaïa !, applaudit Uranie. C'est bien ! Maintenant, verse, vas-y !

- Tu sais, elle a encore le temps pour le faire..., commença son époux.

- Chut... Regarde !

Sous les yeux ébahis du couple, leur fille faillit verser le contenu de sa cuiller dans la bouche, avant d'en renverser quasiment la totalité sur son bavoir.

- Ce n'est pas grave, ma puce ! Regarde, tu en as mis un peu !

Le bébé releva ses grands yeux marron vers ses parents et dévoila un sourire vide de toute dent. Ses cheveux étaient déjà quelque peu crépus, et son teint couleur chocolat au lait tranchait avec celui de sa mère, que son époux nommait de chocolat noir.

- Rama et Marie B ne vont pas te reconnaître, mon trésor ! Regarde-moi comme tu as grandi !

Lucifer prit dans ses bras leur fille, qui lui colla un bisou très humide sur la joue. Il était certain que ses Drêrerh, peu habitués aux enfants, seraient épatés de voir le développement de Gaïa.


- Et tu pars dans deux jours pour une semaine, pour la répétition. Et Orlando pourra venir avec toi pour le baptême, c'est ça ?, interrogea Shinji.

- Pour la cérémonie de la naissance, oui, répondit Marie B, en posant sa fourchette.

- J'ai hâte de rencontrer ta filleule, elle est tellement mignonne sur les photos, ma chérie !

- Oui, ça fait déjà quelques mois que je ne l'ai pas vue... Je manque à mon devoir de « marraine ». J'ai tellement peur de la blesser...

- Tu ne la blesseras pas ! Regarde avec nous, Marie B !, s'exclama Ho Sang. Certes, tu as dévasté un mur du salon de mon père, votre cuisine, l'entrée de chez Rama, deux-trois autres dommages collatéraux... Mais tu n'as jamais fait de mal à quiconque !

- Tu oublies Hermès...

- Tu l'as fait pour te protéger et pour le protéger de lui-même !, rétorqua son mari. En aucun cas pour le blesser volontairement. Tu en as parlé à Wlad et Rama ?

- Je n'ai plus envie de leur en parler ! La dernière fois, Wlad a eu l'excellente idée de plaquer Astéria juste pour être là...

- Il a le droit de faire ses choix, tu...

- Et sinon, tu sais si ta filleule a commencé à marcher ?, demanda Orlando.

Il se tourna vers leurs amis, leur faisant signe de se taire concernant les problèmes de cœur de son ancien tuteur créaturien. Le sujet était toujours sensible pour son épouse et, malheureusement, elle sortait sa rancœur, sa rage et son incompréhension par la colère. Le changement quasi imperceptible qu'il avait vu dans les yeux de sa femme ne trompait pas. Le gris l'emportait sur le bleu et, s'ils ne lui laissaient pas une chance de retourner ses pensées vers quelque chose de moins stressant ou angoissant, elle allait encore une fois craquer et risquer de détruire tout ce qui les entourait.


De retour chez eux, Ho Sang et Shinji s'installèrent dans leur lit, mettant en route leur télévision pour regarder un film avant de parvenir à dormir. L'homme le savait, les tourments de Marie B empêchaient bien souvent son épouse de trouver le sommeil, et il voulait que cela cesse. La femme était certes leur meilleure amie, cela faisait à présent plus de vingt ans qu'ils partageaient leur vie avec elle et Orlando, mais cela ne devait pas se faire au détriment de la santé de la Chinoise. Marie B devait se rendre compte que sa vie n'était plus en adéquation avec les leurs. Il avait à présent quarante-cinq ans, son épouse et son meilleur ami quarante-trois. Certes, ils étaient encore tous les trois en bonne santé physique, mais d'ici quelques années, leurs corps commenceraient à ne plus vouloir suivre tout ce que leurs esprits leur imposeraient.

La lumière de la télévision éclaira la photographie de Jigoro et Rachelle. Son père adoptif et son épouse commençaient à accuser le poids du temps. Ils étaient tous les deux à la retraite depuis peu et, même si le Chinois avait encore une bonne forme physique pour son âge, comme Maître Takeshi avait pu la conserver, ils avaient besoin de repos. Et non pas d'une tornade dangereuse, d'un volcan prêt à exploser à tout instant. Il avait conscience que les accès de rage de Marie B n'étaient absolument pas volontaires mais, malgré tout, ils étaient présents.

Ce fut entre ces pensées que le Chinois parvint à s'endormir, se promettant d'en parler à son meilleur ami au plus vite.


Orlando n'eut pas le temps de se poser. A peine Rama était-il venu chercher son épouse que Shinji arrivait dans leur maison et il l'accueillit, une tasse de thé à la main et les cheveux encore ébouriffés.

- Tu as déjà pris ton petit-déjeuner ?, et comme le Chinois hochait la tête par la négative, il ajouta : Viens, on va manger ensemble, si tu veux.

Shinji acquiesça et ils s'installèrent à la table de la cuisine, un gâteau trônant en plein milieu.

- C'est Marie B qui me l'a fait. Tu sais, c'est un gâteau exprès pour mon cholestérol et contre le diabète. Elle a trouvé la recette il y a quelques temps, et je ne comprends toujours pas pourquoi elle dit ne pas être bonne pâtissière.

Le Chinois fut troublé par les explications de son meilleur ami. Il était vrai que, malgré tout ce qu'il pouvait reprocher à Marie B, elle n'en restait pas moins une épouse et une amie attentionnée. Cependant, le souvenir de Ho Sang qui, la nuit précédente, n'était parvenue à s'endormir qu'au bout de deux heures de mouvements dans le lit, revint à son esprit.

- Je dois justement te parler de Marie B, Or. Tu sais à quel point nous l'adorons, Lóng et moi. Il n'y a rien à redire là-dessus...

- Mais ?, coupa l'homme.

- Ho Sang ne dort presque plus. Elle s'inquiète pour Marie B. Elle a peur qu'elle ne finisse par se détruire elle-même. Je ne veux plus de ça pour elle. Tu sais, elle a déjà assez souffert dans son adolescence, Ho Sang mérite une meilleure vie.

- Tu veux nous lâcher, Marie B et moi, c'est ça ?, grinça Orlando.

- Non ! Mais il faut que Marie B change. Elle doit comprendre que nous ne sommes pas comme les créatures qu'elle côtoie tout le temps. Nous vieillissons. Toi aussi, tu vieillis. Que se passera-t-il, si un jour nous atteignons l'âge de Maître Jigoro et qu'elle est toujours la même ? Elle nous fera avoir une attaque cardiaque ?

- Tu vois un peu loin, ne crois-tu pas ?

- J'ai quarante-cinq ans ! La vie file à une vitesse incroyable. Rends-toi compte, cela fait plus d'un an que tu as découvert Hermès dans votre grenier ! Tu l'as vue passer toi, l'année 2028 ? Moi non plus !

- D'accord, nous en parlerons avec Marie B. Mais, pas pour le moment, elle est encore beaucoup trop fragile avec son instinct. En attendant, éloignez-vous un peu d'elle, soupira Orlando.

Dans son for intérieur, il aurait aimé que leurs meilleurs amis restent toujours aussi proches de son épouse mais, il fallait qu'il se rende à l'évidence. Si la santé de Marie B était en jeu, elle n'était pas la seule. Et elle n'aurait pas supporté de faire du mal à ses amis, par ricochet. 

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