Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

XXIII. Secret / Partie 2

- Il ne cédera pas, murmura Dimitri à Rama. Tu lui as appris à tenir tête quand vous étiez encore enfant. Et il aime la gosse, il ne la lâchera pas.

- Je sais que je vous ai causé pas mal de problèmes quand je suis arrivé chez vous, Dimitri. Mais, regardez votre fils. Vous pouvez être fier de ce qu'il est devenu après ce que vous savez. Il n'a qu'une parole et tient toujours ses promesses.

Il fut interrompu par Marie B, qui se nicha dans ses bras. Elle se sentait mal. Hermès souffrait, elle avait peur, et elle savait qu'elle aurait à répondre de ses actes. Elle espérait que son mari et ses amis humains n'en seraient pas impactés. Elle sentit les bras de son frère d'armes se refermer sur elle et la chaleur de son corps. Elle aurait voulu ne plus jamais quitter ce refuge.

Dimitri regarda la scène entre Rama et sa sœur d'armes et devina immédiatement à leur gestuelle ce qu'il s'était passé entre eux.

- Rama, mon fils, ne me dis pas que vous avez transgressé ?

L'homme se contenta de hocher la tête. Il ne voulait pas rajouter à la peine de Dimitri en l'informant que son frère d'armes l'avait également fait, mais le comte ajouta :

- Et Wladimir ?

- Oui, aussi.

Dimitri ne sut que répondre. Il s'agissait d'une des principales lois créaturiennes, certes vieille et dépassée, mais toujours en vigueur. Il était formellement interdit à des frères d'armes ou à un tuteur ou ancien tuteur créaturien d'avoir des relations charnelles avec leur protégé. Cette loi d'un autre âge avait été créée afin d'éviter la naissance d'enfants incestueux ou trop proches familialement et de forcer les créatures à chercher un partenaire dans d'autres familles de son clan ou de clans alliés. Elle était restée durant tous ces siècles comme un vestige que personne n'osait abimer.

Il voulait protéger les trois jeunes. Marie B aurait déjà assez à faire avec sa sortie de la soirée...

- Bon, séparez-vous ! On va dire que je n'ai rien vu !

- Pourquoi faites-vous ça ?, demanda Marie B.

- Parce que je vous aime, les enfants. Et, que je veux vous protéger.

Il cessa de parler. La tension montait entre sa femme et son fils.


- Je vais réinstaurer la peine de mort !

- Le Ministère ne vous suivra pas, mère ! Cela fait plus de cent ans qu'elle a été abolie, par vous en plus ! Personne ne souhaite que ce couperet ne revienne !

- Tu es aveuglé par elle, par cet animal ! Je la tuerai s'il le faut pour te sauver, mon fils !

- Jamais !, cria Dimitri.

- Je ne vous ai pas demandé votre avis, mon cher. Mon fils sera bien plus heureux sans cet animal !

- Comme il aurait dû l'être à la mort de Blanche, peut-être ?, questionna le comte.

Wladimir resta figé. Que voulait dire son père par-là ?

- Que voulez-vous dire ?, demanda Rama.

- Et comment auriez-vous pu croire que j'allais être plus heureux sans Blanche ? C'est grâce à Petit loup que je suis enfin sorti de mon deuil et que j'ai réappris le sens du mot bonheur.

- Tu transgressais les lois, une fois de plus ! Celle de trop !

- C'est pas vrai ?, interrogea Marie B. Je ne suis pas la première que vous essayez de tuer, vieille garce ! Sauf que celle d'avant était humaine et qu'elle n'a pas pu vous résister...

- Tais-toi, l'animal !, hurla la comtesse en se dirigeant, menaçante, vers la femme.

Wladimir l'intercepta, son épée dégainée proche de la gorge de sa mère.

- Je veux la vérité.

Natacha ne répondit pas et son fils rapprocha davantage son arme. Un mince filet de sang s'échappa de la gorge de la femme.

- Wlad, calme-toi, tenta Rama.

- C'est vrai !, s'exclama Dimitri, exaspéré par la situation.

Tous les regards se tournèrent vers lui. Il ajouta :

- La gosse a raison. Ta mère a tué Blanche et sa famille. Nous avons compris votre manège « maître-servante » un jour où nous étions venus chez toi. Ta mère t'a vu enlacer ton épouse dans la cuisine. Elle a tout de suite su... Je l'ai couverte... Elle n'a pas fait ça contre toi, mais pour te protéger... Essaye de comprendre...

Rama regarda Marie B. Il comprit soudain la réaction de Dimitri à leur égard et la volonté qu'il avait eu à les protéger.

- Pourquoi ?, hurla le musicien, tremblant de rage.

- Tu ne pouvais pas commettre cette erreur ! Tu en avais déjà commise une ! Je ne pouvais pas te couvrir à chaque fois, Wladimir !, répondit la comtesse.

- J'étais heureux !

- Et quand elle t'aurait demandé de ne plus boire de sang, qu'aurais-tu fait ? Tu lui aurais obéi, comme tous l'ont fait avant toi ! Tu aurais fini par te tuer ! De la plus atroce des morts !

- Je ne suis pas Miroslav !

Marie B ne comprenait pas les allusions de la comtesse et de son ancien tuteur créaturien mais, lorsqu'elle leva les yeux vers son frère d'armes, elle comprit qu'elle n'obtiendrait aucune explication. Pire encore, le ton venait de monter d'un cran entre la mère et son fils.

- Je vais vous tuer !, hurla Wladimir.

- Non, Wlad, s'il-te-plait !, l'implora Marie B, se précipitant vers lui en lui tenant le bras. Au pire, je la tue, je ne suis plus à une sanction près. Mais, ne gâche pas ta vie pour elle. Tu serais condamné. S'il-te-plait. J'ai besoin de toi. Pense à moi. Pense à Rama.

La créature baissa les yeux vers sa protégée. Jamais Natacha ne paierait pour ses actes. La prescription était applicable à ce cas. Seule la mort de sa mère pouvait venger Blanche et mettrait fin à une douleur qu'il avait ressentie durant de longues années. Mais, Marie B avait besoin de lui. Il ne pouvait pas l'abandonner, ni laisser tomber son frère d'armes. Il rengaina son épée et menaça :

- Quittez immédiatement ma demeure... et ne revenez jamais !

Dimitri ne laissa pas le temps à son épouse de répondre et la traîna dans leur voiture.


Rama et Wladimir enlacèrent Marie B et entendirent le véhicule du comte démarrer. Ils étaient à présents seuls. Le musicien sentit ses jambes s'alourdir et se posa sur son fauteuil.

- Je n'ai jamais su, mon frère...

- Je sais bien, Rama. Ce n'est pas de ta faute, tu n'as pas à t'en vouloir. J'ai toujours pu compter sur toi pendant mes dix années partagées avec Blanche. Mais je n'aurais jamais pensé...

- Pourtant, Dimitri avait parlé de Blanche la première fois qu'il m'avait vue ?

- Oui. J'avais dû les mettre au courant lorsque Wladimir s'est emmuré dans son manoir, à l'époque. Je leur avais dit que sa femme avait été tuée pour qu'ils le laissent tranquille.

- Comment imaginer qu'elle ait pu faire ça ? Et, aujourd'hui, elle va essayer de te faire la même chose...

Les larmes montèrent aux yeux de la créature. Des larmes de colère et de frustration. Il était hors de question qu'il arrive quoi que ce soit à sa protégée.

- Que va-t-il m'arriver, à votre avis ?

- Rien. Ils ne te feront rien. Nous les en empêcherons !

- Wlad a raison. Nous avons nous-aussi des alliés, et nous allons faire pencher la balance de notre côté, ma belle.

Marie B et Rama s'installèrent dans le canapé, bientôt rejoints par leur hôte. Les deux hommes n'eurent pas besoin de se parler pour savoir qu'ils pensaient à la même chose. Ils devaient se préparer à la sanction du Ministère à l'égard de leur protégée... et ils se doutaient qu'elle serait spectaculaire.




Et voilà pour cette dernière partie de l'avant-dernier chapitre ^^

Alors : 

- Le secret de Natacha et Wladimir, vous l'aviez vu venir ?

- Qu'en pensez-vous ? Comprenez-vous les arguments de chaque partie ?

- Qu'imaginez-vous pour la suite, concernant Marie B ? 

- Ce chapitre a-t-il fait éclore chez vous des idées, des hypothèses ??? Je suis curieuse, racontez moi !!!! ^^

N'hésitez pas, comme toujours, à papoter, commenter, révolutionner et/ou voter ^^

La fin jeudi ou vendredi, pour clôturer les vacances scolaires françaises ;)

Sanguinement-vôtre, 

Gothycka

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro