J' appuie frénétiquement sur le bouton numéro 7. Je ne suis jamais allée au dernier étage, et je me demande ce qu'il peut bien avoir là-haut. L' ascenseur commence à grimper. Le bruit me brise les tympans. Arrivée sur le toit la vue est très impressionnante. On peut voir toute la ville, les parcs, les habitations, les administrations... Je commence les recherches et là, je me rappelle que j'ai une mini-loupe dans ma poche. Je la sors et je regarde un peu partout. Soudain, je remarque une microscopique goutte de sang. Et plus loin, une petite fléchette abandonnée dans un coin. Premièrement, papa n'est pas mort accidentellement, quelqu'un l'a tué, c'est un bon début. Malheureusement, je ne trouve plus d'indice, rien, sur la personne qui l'aurait tué. Je finis par abandonner la partie, cet immeuble n'a rien de plus à m'apprendre. Je prends, cette fois ci, les escaliers, c'est plus discret, puis je me faufile dans le hall d'entrée et je prends une minute pour observer le lustre scintillant, la moquette bien nettoyée et tous ces objets curieux. On n'a pas l'impression qu'il s'est passé un meurtre ici... Une fois dehors, je marche jusqu'à mon parc préféré, le parc Eitel land. Celui où j'ai ma cabane dans les arbres. Je grimpe sur la passerelle et m'assieds sur le bois de chêne. Je sors mon bouquin: "La malédiction des cornichons". C'est un livre que j'aime beaucoup. J'en lis quelques pages, puis me décide à rentrer à la maison. A cette heure-là l'école doit être finie. Une fois dans la maison, ma mère me regarde sévèrement: " où étais-tu? " me demande t- elle.
- j'étais à l'école.

- arrêtes de me mentir, je les ai déjà appelés! IL FAUT QUE L'ON SE SERRE LES COUDES! TON PÈRE N'EST PLUS LÀ POUR NOUS AIDER, me hurle t- elle. Je file dans ma chambre, car je remarque qu'elle est sur les nerfs. Le repas se passe très silencieusement. Enfin, je me couche pour ne pas avoir à faire à ma mère.