Septième amphigouri
Quand il pénétra dans le Merlotte, la jolie rousse qui servait d'hôtesse repoussa Nico.
- Désolé monsieur, on va fermer.
- Je veux juste... Ma copine est à l'intérieur. Elle vient de...
- J'ai vu personne rentrer moi. Allez, la sortie c'est par là.
Exaspéré, il la repoussa et continua son chemin dans le restau. Nicolas semblait deviner l'odeur vanillée de la brunette comme s'il était capable de la distinguer dans cette ambiance. Mon odeur comme autel, les autres sont blasphèmes. La barmaid lança une réplique bien sentie que le jeune homme ignora. Bientôt même le cuisinier eut vent de la présence de Nico.
Une porte claqua au fond du couloir qui disparaissait derrière le mur de la petite allée près du bar. C'était ça. La vanille avait l'air de dominer les lieux. Nico pénétra ce qui semblait être un bureau et y découvrit sa bien aimée. Au loin la voix étouffée de Jace Everett entamait le second couplet de Bad Things dans l'arrière-salle.
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- Tu m'as bien fais courir, petite farceuse.
Il s'approcha de Samira et plaqua sa taille contre ses hanches en cueillant les lèvres ciselées de la belle. Elle ne répondit pas au baiser, ne ferma pas non plus les yeux.
- Qu'est-ce qui se passe ? questionna le brun sans trop s'y intéresser.
Il s'attaqua plutôt au cou de la jeune femme pour y déposer une nouvelle marque de son amour.
- Écoute moi, ça peut plus continuer. Tu rates tes partiels à cause de moi, tu vas bientôt rater ta vie et je veux pas assister à ça. Je sais que tout est de ma faute, et je pense que tu mérites au moins une explication. Je ne veux pas couler avec toi, Nico. C'est fini.
Les lèvres s'immobilisèrent. Des coups martelèrent soudain la porte de ce bureau inconnu. Nicolas se rendit compte de l'incongruité de la situation. Enfermé ici dans un bureau qui ne lui appartenait pas, le couple violait sûrement une loi voire plusieures.
La respiration du brun s'intensifia. Son cœur battait dans ses tempes dans un tam-tam insoutenable. Au son imperceptible pour les autres s'ajouta le bruit de la branche au dehors qui frappait contre la vitre mue par la bise indomptable. De plus, le visage impassible de la jeune femme ne percevait pas le tic-tac incessant de l'horloge murale. Un coucou sorti pour annoncer la première heure après minuit. Sa complainte vrilla le crâne du brun.
Samira prit le visage du jeune homme en coupole dans ses mains. Avaler sa salive lui était douloureux à présent. Sa pomme d'Adam montait et descendait, elle glissait sous sa peau rasée de près.
- Mais qu'est-ce que tu racontes chérie, bafouilla-t-il en tentant de se calmer.
Les coups redoublèrent d'intensité dans le dos de Nicolas et la voix de la fille n'existait plus.
La porte céda.
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