PARTIE III

Quand est-ce qu'une porte n'est pas une porte ? Lorsqu'elle est entre-ouverte.

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Quidam faisait face au miroir. Il se dit une fois de plus que c'était qu'une putain de soirée, qu'une fête. Qu'il pouvait oublier son putain d'ex-copain, ce connard. Peut-être même qu'il baiserai ce soir. Un sourire étira ses lèvres pâles et il reprît des couleurs. Peut-être qu'il baiserai un garçon de passage, un amant d'un soir qui illuminerait sa nuit, sa semaine ou bien sa vie. Il passa de nouveau son visage sous l'eau.

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Quidam sorti de la salle de bain avec un enthousiasme neuf. Il traversa le couloir et passa devant l'entrée. Plus loin, Quidam entendait The Cure débuter Boys don't cry. Il vit la porte noire de l'appart entre-ouverte et une énigme qu'il avait entendu ou lu un jour, lui revint partiellement. Il ne se souvenait plus de l'intitulé exact mais il savait que cette porte ne gagnerait rien a rester ainsi. Il s'en approcha et l'ouvra plus grand. Au lieu de la fermer, il l'avait ouverte. Pourquoi ? Pourquoi ? Qui sait ? Pourquoi ? Avait-il chaud ? Qui sait pourquoi ?

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Ils traversèrent l'appartement. La jeune femme voulait montrer quelque chose à Léo, selon ses dires. L'idée que Gabrielle Adelman soit une tueuse en série traversa l'esprit du brun. Une sociopathe qui écume les fêtes d'étudiants pour y trouver des bretons perdus et les tuer une fois seuls. Il ricana dans le bruit alentour.

Gabrielle ne l'avait pas entendue. Elle traversait la foule sans se retourner, se demandant si elle était sérieuse. Si elle ne regretterait pas tout ça demain. Peut-être que Léonard était un Roi qui savait mentir. Non, les Rois ne savent pas mentir, ils savent être beau, rire, être sociable. Léo était un Roi gentil, ça existe peut-être.

Quand ils passèrent le pas, Léo tira la porte noire de l'appart derrière lui. Le poing de Gabrielle toujours enserré autour de son poignet, elle l'attira toujours plus vite et il ne put la fermer complètement.

La porte resta entre-ouverte.