Nico n'avait reconnu du passage de sa dulcinée que la porte noire de l'appart laissée ouverte et une vague odeur vanillée que les cheveux de Samira abandonnaient derrière elle en virevoltant.

Il dévala les escaliers dans la pénombre, les plis de son jean se mouvaient à chaque pas dans l'étroit couloir. Quand Nicolas poussa la grande porte du bâtiment aux fioritures des motifs que l'art de l'architecture rendait toujours plus beau, le froid parisien s'empara du hall d'entrée.

Il entendit la porte du Merlotte se refermer de l'autre coté de la chaussée et vit la silhouette de son aimée traverser le restaurant. Plus loin sur le trottoir, un homme avançait les mains dans les poches, le nez dans son écharpe.

- Léonard c'est toi ? Nicolas, surprit, avança vers lui. L'autre acquiesça. T'es pas en haut mec ?

- Je prenais l'air. Que fais-tu en t-shirt ?

- Je prenais aussi l'air, Nico frissonna, et je cherchais Samira. Tu remontes ?

L'autre acquiesça de nouveau. Des balcons, on entendait Boys don't cry de The Cure filtrer dans la nuit sombre. Il hésita devant le code. Nico s'en aperçu et le lui dicta, se disant que ce matin lui non plus ne s'en rappelait pas.

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Nicolas le salua une dernière fois, l'autre le remercia. Il grimpa les marches deux à deux avant d'atteindre la porte noire de l'appart laissée ouverte.