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7

La liste que lui avait donné son frère était longue. Très longue. Des dizaines d'anciens soldats indiens habitaient Londres. Mais si on enlevait ceux qui n'était pas dans le régiments de Watson, ceux qui était là depuis plus de deux mois et ceux qui était trop vieux où trop jeune...

Cinq noms restaient.

Abhra Akhil. Asim Badal. Isha Waman. Unmesh Chakor. Cholan Angada.

Tous les cinq arrivé en même temps, il y avait deux semaines. Tous les cinq introuvables.

Holmes remis en branle son réseaux de renseignement.

Les londoniens virent alors de jeunes enfants envahir les gare, questionnant les passants, les policiers et les contrôleurs, dans le but, sinon de les retrouver, au moins d'en avoir une description.

Et, pendant ce temps là, Holmes rongeait son frein.

La matinée passa, lente, incroyablement lente.

Il fumait pipe sur pipe, repassant dans sa tête tout ce qu'il savait du docteur, dans l'espoir de comprendre cet acharnement sur sa personne.

Son regard tomba sur la porte de sa chambre, que madame Hudson avait tenté de nettoyer, mais qui restait maculé de sang.

Après tout, Watson était un auteur... Et s'il avait gardé un journal de l'époque ? Le détective se maudis de ne pas avoir plus tôt envisager cette hypothèse. Décidément, lorsque les émotions s'en mêlaient, la logique s'emmêlait !

Pourtant, il hésita un instant avant d'ouvrir la porte. Dans un flash, il se revis, cette nuit là, pousser le battant, et trouver le corps de son ami, inanimé, couvert de sang...

Mais la chambre était vide. Un peu en désordre, certes, mais comparé au salon, plutôt bien rangée.

-Alors, Watson, lança Holmes à haute voix, où rangez-vous vos journaux ? Je sais que la malle métallique ne contient que les comptes rendu de nos enquêtes...

Le bureau était occupé par des lettres, des débuts d'articles et des romans inachevés. Holmes jeta un coup d'œil sur ces derniers, dont il ne connaissait pas l'existence. Du fantastique... Pas étonnant que le docteur ne lui en ai jamais fait part...

Mais de journal intime, aucun.

Après le bureaux et la bibliothèque, le détective passa sa main sous le lit. Après tout, Watson n'était pas débordant d'originalité...

Il en ramena une petite valise en cuir.

A l'intérieur se trouvait les fioles de cocaïne de Holmes.

-Ainsi, vieux renard, tu ne les avais pas jeté...

Holmes se laissa tomber au sol, assis à même le plancher devant ses fioles pleine de promesses. Après tout, si cela pouvait le stimuler et lui faire oublier son angoisse... il ne prendrais que sa solution habituelle, à 7 %... sa main trembla lorsqu'il s'empara d'une seringue. Il sentait déjà l'excitation de la drogue dans son sang, le détachement, l'impression de voler... Après tout, c'était pour aider Watson, rien de plus...

Mais alors qu'il s'apprêtait à remplir la seringue, le regard désemparé et déçu de son ami s'imposa à lui. Holmes lâcha la fiole, qui se fissura en heurtant le sol, et cacha son visage dans ses mains tremblantes. Pour aider Watson ? Avait-il réellement pensé une chose pareille ?

Pour la première fois de sa vie, Holmes pris conscience du fait que la cocaïne était devenu pour lui un objet de dépendance, et non un véritable choix.

Toujours tremblant, il rangea la sacoche de cuir sous le lit.

A côté, en tâtonnant, il trouva un sac de jute.

A l'intérieur s'entassaient des carnets couvert d'un cuir passé, usé jusqu'à la corde. Il en ouvris un au hasard, un peu gêné de violer l'intimité de son ami.

« L'Inde est un pays étrange et merveilleux, et les Indiens ne le sont pas moins. On les diraient sortis d'un conte de fées. Silencieux, mystérieux, chaque Indien semble connaître sur le monde des vérités que nous ignorons ».

Holmes sourit en reconnaissant la plume romantique de son ami. Il feuilleta le carnet, un peu surprit de voir que le bon docteur avait fait quelques esquisses à la plume qui n'étaient sommes toute pas mauvaise. Encore un talent qu'il ne lui connaissait pas.

Un passage attira son attention. Il y était question d'un bataillon composé exclusivement d'Indiens...

« Le deuxième jour, comme le reste des troupes, j'en eu l'absolu certitude. Le colonel Melchior les utilisaient comme chair à canon. Lorsque la cruauté et l'ethnocentrisme se retrouve dans un seul homme, et que cet homme possède un pouvoir sans borne... »

Son regard sauta quelques lignes.

« Je me suis fait transféré dans le bataillon indien, comme simple fusilier. Fusilier, moi qui suis médecin ! Mais j'avais protesté trop fort. Mes compagnons m'ont regardé partir comme si je ne devais jamais revenir. »

L'entrée suivante se situait quelques jours plus tard.

« J'ai gagné leur confiance. Ils sont un peu étranges, mais ce sont de chics types ! L'assaut de demain promet d'être rude. Mais je peux compter sur eux... »

En dessous, le docteur avait tracé le portrait de cinq hommes. L'un d'entre eux était indéniablement celui qui avait tenté, à l'hôpital, de le supprimer.

Mais, à partir de là, cinq pages avaient été violemment arrachées. Sur les feuillets restant, Watson racontait comment il avait quitté les Indes pour gagner l'Afghanistan. On pouvait voir, sur les lambeau de papier, des taches d'encre, des ratures, mais aussi du sang et, à certains endroits, des gouttes d'un liquide ayant fait couler l'encre. Le détective se demanda si c'était des larmes, de l'alcool ou de l'eau.

Les autres carnets ne faisaient plus aucunes mentions du sujet. Holmes se contenta de les feuilleter. L'un se situait avant la guerre, et les autres après. Étrangement, ces derniers ne comportaient aucune esquisses, comme si Watson avait soudain trouvé le monde trop laid pour être représenté.

Une cavalcade dans l'escalier le fit sortir précipitamment de la chambre.

Wiggins, son irrégulier favoris, déboula dans le salon, suivis d'une madame Hudson inquiète. Il lui fit signe que tout allait bien, et elle se retira, pour revenir deux minutes plus tard avec des petits gâteaux et du thé.

-Essayez de manger un peu, Holmes ! Le gronda t-elle gentiment en passant. Que dirait le docteur Watson...

-Le docteur Watson est en ce moment étendu dans un lit d'hôpital, répondit sèchement le détective.

La logeuse lui jeta un regard blessé et sorti dignement de la pièce.

Holmes soupira.

-Wiggins, dit moi que tu as trouvé quelque chose...

-Je crois qu'oui, m'sieurs Holmes ! S'écria le gamin en fourrant les gâteaux de madame Hudson dans ses poches. Avec un sourire -il avait l'air affamé- le détective lui fit signe de prendre le reste.

-Au bureau d'la compagnie des Indes, repris le jeune garçon, y paraît qu'un certain Cholan Angada a essayer de les plumer en leur vendant le l'opium pas net.

-Bien joué ! Ils ont une adresse ?

-Ouais, ils m'ont donné celle à laquelle ils devaient récupérer l'opium.

Il tendit un bout de papier, que le détective saisit avidement. Parfait.

Il glissa un pistolet dans sa poche, une dague dans sa manche, et enfila son manteau.

En partant, il lança une pièce à Wiggins.

-Reste aussi longtemps que tu veux, je pense que madame Hudson sera ravi de te refaire des gâteaux.

Et, sur le sourire ravis de l'enfant, Holmes sortit de l'appartement.

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