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Chapitre 22 : Thomas

Ça ne lui avait pas manqué. Vraiment, voir Damien à l'arrêt de bus ne l'avait vraiment pas manqué. Le jeune homme était devant lui, debout et attendait le bus. Thomas se demandait si il devait continuer à pied où s'arrêter à son arrêt de bus.

-Thomas ?

Le jeune homme grogna. Qui l'appelait pendant qu'il réfléchissait ? Il faillit avoir un arrêt cardiaque en voyant Damien devant lui.

-Putain mais tu fous quoi !?

Thomas repoussa Damien qui était trop proche à son goût.

-T'étais bien plus mignon en renard.

-Ta gueule.

Thomas le contourna et se posa à l'arrêt. Ce n'était pas Damien qui allait le faire changer d'avis.

-Thomas. On doit parler.

Thomas ne l'écouta pas et alluma son portable.

-Ça fait trois ans qu'on ne s'était pas parlé. Ça fait trois ans que tu n'as plus parlé à Hugo, Cyril et Max. Ça fait deux ans que tu fais le mort avec David. Ils m'ont dit que tu ne leur répondais plus. Je peux savoir ce que tu branle ?

-C'est pas toi que je branle en tout cas.

-Ha.ha. Très drôle Thomas. J'aime ton humour.

Thomas ne répondit pas.

-Pourquoi tu les as ignoré ?

-Je ne les ai pas ignoré !

Damien soupira. Thomas voyait qu'il perdait petit à petit son calme. La pluie commença à s'abatte sur eux. Et le bus n'arrivait pas. Et Thomas attendait. Il attendait qu'il arrive pour pouvoir se débarrasser de Damien. Il avait juste envie d'envoyer chier Damien. Alors oui, il avouait. Il avait bien fait son connard avec ses amis. Il les avait tous perdu. Un par un. D'abord ceux avec qui les liens étaient fragile. Cyril. Maxime. David. Hugo. Il les avait envoyé chier mais il ne pouvait pas dire à voix haute qu'il était celui qui leur avait tourné le dos. Il n'avait pas envie de passer pour le méchant de l'histoire. C'était faux, il n'était pas méchant.

-Même moi, tu m'as perdu.

Trois ans qu'ils ne s'étaient pas parlé.
Trois ans qu'il l'avait envoyé chier. Trois ans qu'il se disait que c'était de leur faute.
Trois ans qu'il se disait que si il avait des problèmes, c'était de leur faute.
Et il se répétait en boucle que ses malheurs étaient dû à cause de ses anciens amis. C'était plus simple de se dire ça que de brandir très haut un panneau où c'était marqué SOS. Et puis il n'avait pas envie de la pitié des autres. Il pouvait sûrement se débrouiller tout seul.

-Pourquoi tu m'ignore ? Ça t'amuse ?

Le problème c'est qu'avec ses problèmes son humeur faisait les montagnes russes. Un rien pouvait le faire passer de heureux, si on pouvait encore dire heureux, à triste ou énerver. Un rien l'énervait. Un rien pouvait faire baisser son moral. Par contre dans l'autre sans c'était bien plus dur. Un rien ne pouvait pas le rendre heureux. Non, c'était beaucoup plus dur dans ce sens.

-Mini pousse ?

Thomas fronça les sourcils. Même si il ne le montrait pas avant, il aimait bien les surnoms de Damien.
Il avait vraiment envie de lever ce panneau qui pourrait lui apporter de l'aide. Pourquoi c'était si dur d'avouer que ça n'allait pas ? Pourquoi c'était si dur d'avouer ses faiblesses aux personnes qu'il aimait ? Pourquoi ? Il ne savait pas. Des fois il se disait qu'il se posait peut-être trop de questions.

-Tu... Tu pleures ?

Du bout de ses doigts Thomas tâta son visage. Il pleurait, comme l'avait dit Damien. Des mains se posèrent sur ses épaules. Damien le regardait avec des yeux qui semblaient refléter de l'inquiétude. Mais Thomas ne croyait pas ce regard. Pour lui tous le monde mentait. Il en était sûr.

-Réponds moi. Toto, je t'aime moi.

C'est faux. Pour lui les sentiments de Damien étaient faux. Faux. Faux. Et encore faux. Tous n'étaient que mensonge.

-Et toi ? Tu ne m'aimes plus ?

S'il il l'aimait ? Bien-sûr ! Il était fou de lui.

-Tu sais, je vais rejoindre les mecs à un bar. Tu pourrais venir avec moi et les voir. Je suis sûr que ça te ferait du bien.

Voir qui ? Les mecs ? Ceux qui étaient la cause de ses problèmes ? Jamais.

-Donc tu veux ?

-Je t'enmerde et je rentre chez moi.

Thomas se dégagea des mains de Damien. Il ne voulait pas les voir. Il ne voulait pas voir leur visages, entendre leurs voix, leurs rires. Il ne voulait pas voir leurs visages joyeux. Trop joyeux, alors que lui ne l'était pas. Il voulait être comme eux. Il les enviait. Pourquoi lui était toujours de mauvaise humeur ? Pourquoi il avait toujours du mal à se lever les matins, se disant que ça ne servait à rien de se lever pour aller en fac et que dormir était mieux. Dormir lui permettait de ne penser à rien. Et quand il ne pensait à rien, il était content. Il essayait de se dire que tout le monde était comme lui et ne voulait pas se lever pour dormir et ne pas penser à ses problèmes.
À quoi bon les voir ? Ça n'allait que lui apporter plus de malheur. À quoi bon voir ses anciens amis ? Ils n'avaient plus rien en commun. Eux étaient heureux et avaient des amis. Ils étaient beaux, grands et avaient surment une personne qu'il pouvait chérir. Qu'avait-il de tous ça ? Rien.

Les larmes ne tombaient plus. Elles n'arrivaient plus. Étaient-elles déjà toutes tombées ? Il se sentait vide. Se sentir vide pourrai être mieux que se sentir triste. Malheureusement ça le rendait encore plus triste.
Il tremblait. Son cœur lui faisait mal. Pourquoi ? Il ne savait pas. Des bras l'attrapèrent. Il tentait de les repousser. Il avait peur. Il essayait de s'en aller de cette étreinte. Il voulait qu'on le laisse en paix et qu'on le laisse dormir tranquillement. Les bras le serraient plus fort. Il se débattait plus. Il se sentait suffoquer.

-Thomas je t'en prie. Reste tranquille.

Il se sentait prisonnier de ses bras. Il était mal. Il avait peur qu'ils ne le lâchent jamais. Et si ça arrivait, que se passerait-il ? Il avait peur de l'inconnu. Alors pour sa "liberté" il repoussa comme il pû son ancien ami de toutes ses forces.

-Ne t'approche plus jamais de moi !

Et il s'en alla. Il courut. Longtemps, rapidement. Son souffle était irrégulier. Il avait un point de côté. Il s'en fichait. Il devait aller dormir dans son lit. Au-moins Damien ne serait pas là. Il ne voulait plus le voir ou même entendre parler de lui. Son cœur lui faisait mal quand il entendait sa voix et ses yeux le déstabilisaient.
Ses pas le menèrent devant son lycée. Il se demandait bien pourquoi il était venu ici. Quelque chose le percuta dans le dos. Sur ses gardes, il se retourna vivement.
Et tomba sur Damien, les joues rougies il était plié en deux.

-Plus jamais... Plus jamais je ne te laisserai couler seul.

Leurs respirations se calmaient progressivement. Thomas releva son regard vers le lycée. Ça faisait longtemps. Il tourna le dos à Damien et se mit face au bâtiment. Il ne l'aimait pas.

-Je dis pas que je vais couler avec toi. Je dis juste que tu n'iras pas plus bas. Je te promets Mini pousse. Et bordel de merde tu ne peux pas me dire non, j'ai quand même fais comme dans ses histoires à l'eau de rose.

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