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35 - Cours d'histoire

Laura est venue me rejoindre cette nuit. Elle ne m'a pas dit pourquoi mais elle avait l'air d'avoir peur.

Heureusement ma mère n'est pas venu me réveiller ce matin... Par contre j'ai bien vu que mon père a dormit dans son bureau, sûrement sur le divan.
Je n'aime pas cette situation mais j'ai peur que le moindre commentaire l'aggrave plus encore...
Je suis à nouveau content d'aller à l'école, l'ambiance de la maison me pèse et je dois l'avouer, Hannah me fait vraiment peur.
Sébastien nous attend, fidèle au poste.

– Fast-food ce midi, ça vous dit ? Lance t'il alors qu'on entre dans la voiture. Bon, c'est à une vingtaine de minutes mais ça vaut le coup.

– J'ai pas mangé de hamburgers depuis des lustres, se réjouit Alix.

– Les parents sont au courant ? Demandé-je.

– Non, mais de toute façon ça va pas empirer la situation vu ce qu'elle est.

Je ne peux qu'être d'accord avec elle. Sébastien démarre et je regarde le paysage défiler. Les nuages se sont retirés mais il fait assez froid. D'habitude apprendre que je vais manger un bon burgers m'enthousiasme au plus au point mais là j'ai tellement de choses en tête que je peine à me réjouir.
Mes deux premiers cours, Français et Math, se passent plutôt bien, je pense même mettre débrouillé à l'interrogation surprise du second.
Arrivée à ma double heure d'histoire, je vois que le professeur a affiché des choses aux tableaux, on va avoir droit à un de ses cours sur la vie locale, ce n'est pas plus mal. Monsieur Houstey est un bon conteur, il est passionné par ce qu'il raconte et du coup le temps semble passer plus vite, et c'est tant mieux.

– Pas besoin de vos manuels aujourd'hui, lance t'il alors qu'on s'installe. Nous allons parler de Verny-sur-Mont, afin de l'histoire du village.

J'entends des soupirs mais je trouve le sujet intéressant, je ne connais pas toute l'histoire du village contrairement aux autres.

– Déjà savez-vous ce qu'était Verny lors de sa création ?

De suite Angèle lève la main en sautillant sur sa chaise.

– Un lieu de villégiature pour les nobles, répond t'elle quand Monsieur Houstey lui donne la parole.

– Exact, et qui sait ce qu'est un lieu de villégiature ? Célia ?

– Un endroit de vacance ?

Des rires parcourent la salle et Célia se retourne, l'air agacé.

– C'est ça, reprend Monsieur Houstey. C'est un lieu de séjour pour se reposer, prendre des vacances, souvent lors de la belle saison. Par analogie, il s'agit de tout séjour temporaire et agréable en dehors de chez soi. Verny était donc un village de campagne où les nobles aimaient venir se regrouper afin d'échapper à la chaleur et l'agitation de la ville. Durant la belle saison des aristocrates de toutes les villes alentours, et parfois plus loin encore, venaient ici pour se détendre.

Je suis très attentif, même si j'ai du mal à m'imaginer Verny en lieu attractif.

– La salle des fêtes est d'ailleurs un vestige de cette époque, continue Monsieur Houstey. Il était d'ailleurs courant de dire qu'il y avait ici autant de bals que de maisons.

Un rire parcourt la salle.

– Qu'est-ce qui c'est passé ensuite ? Demandé-je curieux.

J'ai du mal à comprendre comment le village a put ainsi être déserté.

– Comme assez souvent, il y a eut plusieurs crises économiques dont celle de 1929 qui frappa la France en 1931, connue sous le nom de La Grande Dépression. Elle a grandement impacté le secteur de la métallurgie dans lequel beaucoup d'aristocrates avaient construit leurs richesses.

Édouard m'a parlé des affaires de son père qui n'allait plus et de la vente d'une usine, ça pourrait correspondre.

– Certains nobles ont réussi à tirer leurs épingles du jeu en changeant de branches avant que tous ne s'écroule mais beaucoup n'ont pas eu cette chance. Les maisons secondaires servant pour les vacances ont alors été vendues pour éponger les dettes. Les premiers en ont tirés de bon bénéfices mais plus les maisons se vendaient plus les prix ont chuté ce qui a créé dans la région un effondrement de la valeur immobilière. C'est ce qu'on appelle la loi de l'offre et de la demande. Lorsqu'il y a plus de demandes que d'offres, les prix montent, mais dès que les offres sont supérieures à la demande, ça baisse. Du coup certains ont vendus à perte ou ont préférés se replier ici en vendant leurs grandes maisons en ville.

– C'est pour ça que le village est naze maintenant ? S'exclame André Olan. A cause de gens pauvres !

– Des comme toi donc ! Lance quelqu'un dans la classe.

André fait un bond sur sa chaise puis se retourne, l'œil mauvais derrière les épais verres de ses lunettes. Son regard passe rapidement sur moi mais il ne s'attarde pas.

– Pour te répondre, André, reprend Monsieur Houstey imperturbable. Avec des aristocrates ruinés à chaque coins de rue, Verny a perdu de sa notoriété et surtout de son attrait. Moins de monde, moins richesse qui a son tour induit moins de monde, ainsi de suite... Verny est alors devenu un village comme un autre. Actuellement la politique du Maire et de ceux des hameaux voisins ont bien endigué le départ des jeunes pour la ville mais Verny reste qu'un simple village attirant bien peu de personne.

– Même avec une maison hantée ? demande alors Loïc Malun, alias grande bouche. Parce qui se passe des trucs bizarres chez Thomy.

Je réprime un sursaut mais je ne peux rien contre mes joues qui s'embrasent. Comment il sait ? Jason lui raconté ce qu'il a vu ?
Les autres élèves ricanent et André frappe dans la main de Loïc comme s'ils avaient réussi un bon coup.
Monsieur Houstey réclame le silence avant de reprendre.

– Certes les événements morbides attirent toujours la foule mais, même s'il s'est passé quelque chose d'affreux dans cette maison, ça reste un événement comme tant d'autre.

Merci pour la compassion... Je me sens bien mal à l'aise soudain.

– Quoi ? S'il y avait un tueur en série dans le coin ça attirerait du monde ? S'étonne Angèle.

– Oui, des curieux surtout, acquiesce Monsieur Houstey en hochant la tête. Mais certains finiraient par s'installer dans les environs créant leur propre économique et engendreraient un nouveau flux. Mais, rassurez-vous, il ne se passe rien par ici.

Je sens bien qu'il essaye de détendre l'atmosphère et j'aimerai le voir face à Hannah.
C'est un peu méchant, mais bon... Soudain j'ai une idée.

– Même pas des disparitions ? Demandé-je.

J'ai déjà exploré cette piste, sans succès, mais si la fillette noire est une enfant enlevée puis jetée dans le domaine, ça expliquerait pourquoi elle y erre... mais pas pourquoi elle devient si agressive.

– Comme malheureusement partout, me répond Monsieur Houstey. Il y a eut des enlèvements parfois avec une fin heureuse, parfois non, et aussi sans fin du tout.

Il reprend alors son récit sur les origines et le passé de Verny. Je suis captivé et je ne vois pas passer les heures, si bien que lorsque la sonnerie annonçant le pause déjeuner retentit, je suis surprit.
Je prends tout mon temps pour ranger mes affaires. J'ai eu une idée pendant le cours et j'ai besoin de parler à Monsieur Houstey, mais pas devant tout le monde.
Je veux en savoir plus sur les enlevés et jamais retrouvés mais j'ai conscience que c'est un peu glauque de s'intéresser à ça. J'ai pas envie de passer pour un fou auprès de mon professeur, surtout avec ma mère qui veut m'envoyer chez le psy...
J'attends que tous les élèves soient sortis de la classe pour m'approcher du grand bureau.

– Monsieur, excusez moi, je... Je voudrais savoir où je peux me procurer les dates des différents enlèvements. J'essaye de... d'écrire un livre sur ça, un gamin enlevé que tout le monde croit mort mais il ne l'est pas.

C'est l'excuse la plus bidon que j'ai jamais sorti...
Monsieur Houstey réajuste son col avant de me répondre.

– C'est un très bon thème pour un livre. Tu as beaucoup d'imagination, Thomas.

D'accord, il est un peu bizarre en fait.

– Merci...

– Dans ma jeunesse, j'ai été journaliste. Je voulais parcourir le monde mais j'ai dû me contenter de la région, rigole t'il. J'avais écrit un article sur les enfants disparus et jamais retrouvés, c'était une rubrique pour le souvenir dans l'Écho de nos Campagnes, un petit journal local. De mémoire, il y avait six enfants, quatre filles et deux garçons. Depuis un corps a été retrouvé et identifié. Je me rappelle plus les noms mais si tu contactes le journal il devrait pouvoir te communiquer ça. Je vais te donner leurs coordonnées.

Je suis si surprit que je me contente de hocher la tête, j'espère qu'il ne va pas me prendre pour un attardé...
Je le regarde sortir un répertoire puis noter un numéro, une adresse et d'autres choses sur un morceau de papier qu'il me tend ensuite.

– Je t'ai noté les lieux des disparitions, cinq en tout, et les dates approximatives. L'Écho de nos Campagnes avait couvert les affaires et ils ont gardés toutes les archives. Tu devrais pouvoir les consulter sans trop de problème, ça te donnera le déroulé d'une enquête pour enlèvement. Essaye déjà de les appeler, au pire je te ferais un mot en disant que c'est pour l'école.

Il me fait un clin d'œil auquel je réponds par un sourire sincère. Si je m'étais attendu à ça ?
Il m'offre tout ce dont j'ai besoin.

– Merci, Monsieur.

Il me sourit à nouveau puis je file en vitesse.



Sébastien et Alix m'attendent sur le parking.

– Tu faisais quoi ? lance ma sœur suspicieuse.

J'hésite en jetant un regard vers Sébastien.

– Il est plus ou moins au courant, me répond Alix les mains sur les hanches.

– Et je dois dire que ça me file la trouille.

Je souris, je suis content que Sébastien ne nous prenne pas pour des fous.

– On monte, je vous explique en route.

Alix et Sébastien acquiescent. On quitte rapidement le parking puis la limite de Verny. Je leur explique mon idée puis la discutions avec Monsieur Houstey.

– C'est pas bête, acquiesce Alix. Puis ça expliquerait pourquoi elle erre dans le domaine.

– C'est quoi le nom des lieux ? Me demande Sébastien.

– Saint-Paul-des-Monts, Varselle, Le Bourguin, la forêt du Bruin et Solnac

– C'est dans le coin à trente, quarante kilomètres sauf Varselle qui est à bien soixante de Verny. C'est quoi le nom du journal ?

– L'Écho de nos Campagnes.

Sébastien se met à rire.

– C'est un grand classique du coin, explique t'il. Mes parents y sont abonnés, bien qu'ils le lisent très peu. Soutien au production locale, je suppose.

Je rigole aussi et je me détends enfin. Ça fait du bien de se sentir comprit et soutenu.
Quand on arrive en ville je suis surprit de m'émerveiller de l'agitation. Il y a des voitures, des gens, des magasins, la vie quoi.
Je suis resté trop longtemps perdu dans la campagne.
Alors qu'on s'engage dans la bretelle menant au centre ville, une voiture beige doré nous double à toute vitesse avant de nous couper la route. Sébastien écrase la pédale de frein et fait un écart sur le côté, frôlant de peu la glissière de sécurité.
La voiture devant nous repart aussitôt dans un crissement de pneu et sous les klaxons des autres automobilistes.

– Mais quel crétin ! Enrage Sébastien. Ça va, vous avez rien ? Alix ?

– Ça va, plus de peur que de mal, répond ma sœur. C'est bizarre mais... cette voiture ressemblait
à celle qui été garée à l'entrée du chemin le jour où Laura a fait sa première crise. Elle avait la même couleur...

– C'est une couleur assez commune, répond Sébastien encore énervé. Les gens d'ici savent vraiment pas conduire.

Je souris mais j'essaye surtout de me rappeler si Édouard m'a déjà dit la couleur de la voiture qu'il a vu plusieurs fois garée à l'entrée du chemin, mais impossible de me souvenir.
C'est sûrement qu'une simple coïncidence. Rien de plus.
Je m'efforce de me calmer, manquerait plus que je devienne paranoïaque.
Sébastien nous amène au drive où l'on commande nos burgers avant de les manger dans la voiture. C'est fou comme manger un truc bien gras et voir des têtes nouvelles peut vous sublimer une journée.
Alix a l'air aussi ravie que moi et je suis content de partager ce moment avec elle. Quoi de mieux que de manger sur un parking bondé ?

– Alors ça fait pas du bien ? Nous demande Sébastien alors qu'on s'apprête à repartir. C'est pas simple de voir toujours les mêmes personnes, on finit par se lasser et ça mine le moral.

– Je suis totalement d'accord, acquiesce Alix joviale.

– Tu nous changes la vie, ajouté-je amusé.

On rit tout en quittant le parking du fast-food.
Ça fait bien longtemps que je ne m'étais pas senti si euphorique mais il faut maintenant retourner dans notre trou et tous les soucis qui vont avec.




L'après-midi me paraît incroyablement longue. Je n'ai qu'une hâte, rentrer à la maison, appeler l'Écho de nos Campagnes et faire des recherches sur les disparus. J'espère trouver des photos, ou même juste des noms, afin de pouvoir appeler la fillette noire et essayer de lui parler. Bien sûr, escorté de Hannah et Édouard, hors de question de me retrouver tout seul face à elle.
Je rumine mais le temps ne passe pas plus vite, bien au contraire.
Lorsque la sonnerie libératrice sonne enfin, je me rus dehors.
Sébastien est déjà là, tant mieux il fait vraiment froid. Je m'empresse de monter dans sa voiture.

– Ça caille, hein ? rigole Sébastien.

– Grave. Tu ne ramènes jamais ta sœur ?

– Elle préfère traîner avec ses potes, voir rentrer à pied. Je comprends vraiment pas... Tiens, tu devrais téléphoner au journal, ils doivent encore être ouvert à cette heure là.

– C'est une excellente idée, fis-je en prenant le portable rouge pompier qu'il me tend.

Je me demande bien qu'elle est sa couleur préférée ?
Blague à part, je me dépêche de composer le numéro. Ça sonne deux fois avant qu'une femme ne décroche.

– L'Écho de nos Campagnes, Virginie, bonjour. Que puis-je faire pour vous ?


– Bonjour, je vous appelle de la part de Monsieur Houstey, mon professeur d'histoire, je fais des recherches sur les disparitions de cinq enfants dans les alentours de Verny-sur-Mont. C'est pour l'école. Il m'a dit de m'adresser à vous pour avoir plus d'informations et des archives.

J'invente au fur et à mesure que je parle mais je trouve que je m'en sors pas si mal.

– Ho, vous devez sans doute parler des enquêtes et de l'article du souvenir de Stéphane ? Vous en avez besoin pour l'école ?


Je sens de la méfiance dans sa voix. Je dois trouver autre chose.

– Pour être honnête, c'est surtout pour un livre que j'écris. J'aimerai savoir comment se déroule les enquêtes et les diffusions dans la presse, les informations qu'ils ont et celles qu'ils diffusent... un peu tout quoi.

– Je comprends,
me répond la secrétaire avec un petit rire. Dans ce cas je peux vous envoyer par mail les avis de recherches, le déroulement de l'enquête avec les protocoles imposés aux journaux pour la diffusion des informations puis le classement des dossiers et les différents articles en souvenirs. Ça vous va ?

– Ça serait parfait !

– Très bien, il y a juste une condition. Il faut citer le journal si jamais vous partagez les informations.


– Ça sera fait, répondis-je avant de lui donner mon adresse mail.

Je la remercie chaudement avant de raccrocher.

– Alors, c'est bon ? Me demande Sébastien alors que je lui rends son téléphone.

– Parfait, ils m'envoient tous par mail.

Sébastien acquiesce mais a l'air mal à l'aise, qui ne le serait pas ?
Alix arrive alors, furibonde.

– T'en as mis du temps, lance Sébastien en retrouvant sa bonne humeur.

– Cette stupide prof de science m'avait mis en binôme avec Maddy, la fille la plus bête possible, pour soit disant équilibrer les groupes. J'ai bataillée pour qu'elle accepte de changer.

– C'était si grave que ça ? S'étonne Sébastien.

Alix pince les lèvres.

– D'une, je voulais pas me farcir tout le travail et de deux, il y a une présentation orale à faire. Maddy m'aurait forcément fait perdre des points, à moins qu'il y en ait pour le passage de main dans les cheveux. C'est tout ce qu'elle sait faire.

On se met à rire devant l'agacement et la sincérité de ma sœur. Elle fait la moue puis monte à l'avant.
Sébastien démarre et on quitte lentement le parking. Soudain un garçon se jette devant la voiture qui s'arrête tout près de ses jambes. Secoué, je mets un temps à reconnaître Jo devant le capot.

– Mais il est pas bien ! S'exclame Sébastien énervé.

– Il est juste con, répond Alix en ouvrant sa fenêtre. Tu peux pas te jeter sous une autre voiture, crétin ?

– Ça va, répond Jo en s'avançant. Dis à maman que je vais rentrer tard ce soir.

– T'as plus le droit de sortir, je te rappelle.

– Merde, c'est vrai ! Dis lui rien alors.

Alix rumine mais déjà Jo s'en va avec ses étranges amis.

– Il est taré ! Grogne Alix en refermant sa fenêtre.

– Il n'est pas très net, acquiesce Sébastien en repartant. Ça va aller chez vous ?

– Ça va encore crier, soupiré-je.

– Grave mais ça il s'en fou. Il pense qu'à lui ce débile.

Je ne peux qu'être d'accord avec elle, Jo se fiche des conséquences et de l'ambiance que ça met à la maison.

– Au fait, j'ai appelé le journal, repris-je après un temps. Ils vont tous m'envoyer par mail, c'est cool non ?

– Toi aussi t'as une mémoire de poisson rouge, soupire Alix avant de se retourner. Je te rappelle que tu es aussi puni. Tu n'as plus internet.

Je tressaille. Merde...

– J'avais oublié, avoué-je en baissant le regard.

– Pour Jo, je peux comprendre, il est tellement puni qu'il en oublie, mais toi... Bon, c'est pas trop grave, tu vas juste devoir convaincre maman de te remettre internet.

– Oui, juste... à part lui dire que je veux bien aller chez un psy en échange, je vois pas trop ce que je peux marchander ?

– C'est ta vie ou ta dignité, à toi de voir.

Je ne sais pas si elle se moque de moi mais elle me file la trouille.
Bien qu'aller voir un psy me paraît moins insurmontable quand je pense à ce que la fillette noire pourrait bien me faire si elle parvenait à entrer...
Et elle va finir par y arriver, c'est certain.

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