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XIII : Un nouveau foyer

Antoine avait la tête lourde, et une migraine insupportable. Sa plaie au crâne avait arrêtée de saigner, mais il avait toujours extrêmement mal.

- Ok. Jack je vais avoir besoin de ton aide. Il va falloir faire rentrer Antoine discrètement.
- C'est presque mission impossible. Une fois qu'il sera rentré, ou compte tu le cacher ?

Le concerné leva la tête et grogna des paroles a peine intelligibles.

- Veux pas... imposer...présence.
- Et tu compte aller ou si tu ne vas pas chez moi ?

Alyssa se mit a réfléchir. C'est vrai que ça serait compliqué de l'amener chez elle. Elle n'avais aucun endroit où cacher son ami. Et puis que ferais elle après ? Elle n'allait pas pouvoir le cacher éternellement.

- Chez Artémis ? Proposa Alyssa en répondant a sa propre question.

Jack secoua la tête.

- Impossible. Ils sont déjà neufs a la maison.
- Chambre...libre...la bas...

Alyssa réfléchit a toute allure. Chaque rouage de son cerveau tournait pour trouver une solution. Il était 21h. Comment réagirait Artémis si elle débarquait avec un Antoine blessée pour le laisser chez elle ?

- Bon, décida Jack, on arrête de parler et on agit.

Ils étaient arrivés devant le manoir. Jack leur fit signe d'attendre et disparu dans une petite volute de vapeur bleutée.
Il revint quelques minutes plus tard avec le portable d'Alyssa et un tout petit sac.

- Ton portable. Et des vêtements de rechange, juste au cas où. J'ai mis des bagages aussi.

Alyssa fut surprise. Jack avait été froid, parfois gentil mais toujours ironique. Depuis cette histoire avec Antoine, il de comportait comme une mère poule..

- Me...merci Jack.
- Pas de quoi. On y va ?
- Bien sur.

Ils marchèrent en soutenant Antoine du mieux qu'il purent. Cependant ils ne devaient pas donner l'impression que leur amie "volait" puisqu'il y avait encore du monde dans les rues. Jack tenait donc Antoine a bout de bras.

- On va y arriver Antoine, chuchota Alyssa, tient bon.

---

Alyssa toqua a la porte. Elle n'était encore jamais allée chez son amie, mais rien que de l'extérieur ça paraissait immense.
Deux petites filles blondes leur ouvrirent la porte.

- C'est pour quoi ? Si c'est pour le calendrier, maman vous dit de partir.
- Euh...nous sommes des amis d'Artémis. Vous pouvez nous laisser entrer ?

Des bruits de pas se firent entendre derrière eux. Artémis surgit derrière ses deux sœurs, l'air interrogateur.

- Antoine !

Elle remarqua immédiatement sa blessure a la tête et le fit rentrer.

- Raconte moi, demanda elle immédiatement.

Elle allongea son ami sur le canapé, la tête contre un coussin. Il était tombé dans les pommes pendant le trajet. Malgré la blessure d'Antoine, Artémis n'avait l'air paniquée le moins du monde. Un air sérieux affiché sur le visage, elle vida la table des magazines et des tasses de cafés qui trainait.

- Aphrodite, Eurydice, allez me chercher du matériel. La trousse de secours.
- D'accord !

Les deux petites qui avaient ouvert partirent en trombe dans les escaliers.

Alyssa commença a raconter. Depuis l'appel de Jack, jusqu'à son arrivée ici. Elle n'omit aucun détail, malgré la terreur que lui inspirait son amie. En effet, au fil de son discours, Artémis avait l'air de plus en plus énervée. Ses gestes étaient plus brutaux et elle devait réprimer un flots de paroles vulgaires par ce qu'elle était devenue toute rouge.

- Ensuite on est arrivés...Antoine n'est pas inconscient. Il a juste les yeux fermés. Mais il parle. Il a une plaie sur le crâne.
- Et pas mal d'hématomes, ajouta Jack.

Artémis avait fini de bander le haut de la tête de son ami. Les petites filles attendaient d'autres directives de leur grande soeur.

- Bon, les filles, aller chercher papa et maman.

Les deux petites repartirent une seconde fois dans les escaliers.
Artémis se tourna vers Alyssa, les yeux brillants. Elle prit son amie dans ses bras. Alyssa sentit que le corps de sa meilleure amie était secoué de sanglots. Elle lui passa la main dans le dos pour la réconforter.

- Ne t'inquiète pas. Ça va s'arranger.
- Il ne me disait presque rien, sanglota elle, je pensais que ce n'était pas...si grave.

Jack se tortillait sur le canapé, mal a a l'aise. Il aurait pour une fois, vraiment voulu être invisible aux yeux de tous.

- Maintenant il s'en est sorti. Et il est avec nous.
- Mais il ne va pas pouvoir rester indéfiniment...Qu'est ce qui va lui arriver après ?

Artémis s'extirpa des bras d'Alyssa pour regarder Jack. Elle lui sourit , les larmes dévalant ses joues.

- Merci. Si on ne t'avait pas rencontré, qui sais ce qui serait arrivé a Antoine...

Jack hocha la tête, incapable de répondre, une nouvelle fois plongé dans ses interrogations sur l'amitié.
Deux adultes descendirent en trombe les marchés en bois. Ils avaient l'air épuisés. Un bébé dormait profondément dans les bras de la mère, et le père avait son oreiller dans les bras.

- Artémis ? Ma chérie qu'est ce qui se passe ?
- Je t'avais parlé des parents d'Antoine ?
- Oui mais qu'est ce que...

Artémis désigna Alyssa, qui dut une nouvelle fois raconter tout ce qui s'était passé. A la fin de son récit, la mère de son amie eu deux réactions. Elle vérifia en une seconde l'état d'Antoine, puis décrocha le combiné du téléphone. Alyssa l'arrêta d'un air paniqué.

- Vous allez appeler ses parents ?
- Pardon ? Certainement pas jeune fille. Ses parents ne sont pas aptes à s'occuper d'un adolescent. J'appelle la police.

Alyssa du déployer des trésors d'ingéniosité et des arguments réfléchi pour convaincre la mère d'Artemis d'attendre que leur ami se réveille avant de faire quoi que ce soit.

Une fois convaincue, la femme s'assit sur le canapé, tout en berçant le bébé.

- Au fait les filles, vous ne nous aviez pas parlé de trois personnes ?
- Si !
- Ou est elle ?

Artémis comprit immédiatement que sa mère parlait de Jack. Ses deux sœurs le voyait. Décidément, cet esprit n'était invisible qu'aux adultes.
Jack croisa les bras d'un air exaspéré.

- Ça sers a quoi d'être un esprit si tout le monde me voit, grogna il.

Artémis emmena ses deux sœurs dans la cuisine, un peu angoissée.

- Écoutez les filles, surtout ne dites pas au parents que le garçon blond est la.
- Hein ? Mais il est juste a coté de nous..
- Je vous expliquerai tout après, mais papa et maman ne le voit pas.
- Mais-
- Après !

Les deux filles repartirent dans le salon, se questionnant du regard. Artémis se rassit sur canapé pour passer de la pommade sur les bleus d'Antoine et penser ses coupures.

- Madame Saludja, il faudrait que vous gardiez Antoine ici. Juste un peu, s'il vous plaît.
- Alyssa, nous le garderons autant de temps qu'il le faudra. Je comprends votre ressenti a toutes les deux, et ce garçon a besoin d'aide.

Le père prit a son tour la parole

- Pour la police, on avisera plus tard. En attendant, cet enfant a besoin de sécurité. Et d'un toit. Ce serais de la non assistance à personne en danger de faillir a ce devoir.

Le père d'Artémis était avocat. Ça se voyais dans sa façon de parler, et aussi dans le fait que son t-shirt porte l'inscription "Super avocat !".

Alyssa reçu comme une vague de soulagement en pleine face. Son ami était en sécurité. Tout allais bien.

- Et toi ?

La mère d'Artemis parlait a Alyssa. Cette dernière fut surprise.

- Moi ? Moi quoi ?
- Tu voudrais rester ici pour la nuit ?
- Ben...si ça ne vous dérange pas...Je suis un peu mal a l'aise à l'idée de le laisser..

La mère d'Artemis comprenait facilement la situation délicate de l'amie de sa fille. Elle téléphona en coup de vent a la mère de la jeune fille pour la prévenir. Celle ci accepta joyeusement, heureuse que sa fille se fasse des amie.

Tant que ce ne sont pas des amis et juste des amies...pensa Alyssa.

Les deux jeunes filles montèrent dans la chambre d'ami, soutenant leur ami qui sortait doucement des vapes. Il les aidait maladroitement, appuyant faiblement son pied sur chaque marche.

- Artémis..
- Économise ta salive toi. Il va me falloir des explications.
- Sois pas trop dure, tenta Alyssa.
- Il m'a menti, et il a mit sa vie en danger.

Elle n'osa plus protester, de peur de se prendre un regard flamboyant de la part de son ami. Antoine commençait a pouvoir marcher seul. Il s'assit sur le second lit de la chambre d'ami, le lit une place.

Au début il avait pensé expliquer les choses et terminer sur des excuses. Mais en voyant le regard meurtrier de son amie aux cheveux courts, il préféra plutôt garder le silence. Enfin pas tout a fait, il lui fallait juste dire un mot.

- Merci.

Ce simple mot mit le feu aux poudres. Artémis se précipita sur Antoine et leva la main, comme pour le gifler. Elle fixa sa propre main d'un air effrayé, se rendant compte de la violence de son geste.

Elle laissa retomber son bras et prit la tête dans ses mains, se remettant à pleurer. Alyssa alla immédiatement s'asseoir a coté d'elle, et passa ses bras autour de ses épaules secouées de sanglots.

- Ça va. Ça va aller.
- Artémis, commença Antoine, je suis tellement désolé. Je voulais pas que-

La concernée leva la main pour le faire taire.

- Ça va, articula elle en reniflant, pas besoin de t'expliquer. C'est pas grave.

Tripotant son bandage a la tête d'un air soucieux, Antoine tenta une nouvelle fois de repartir sur ses explications.

- Je ne voulais pas que tu t'inquiète. C'est pour ça que je t'ai rien dit.
- Pour qu'au final tu te fasse presque tabasser a mort ?! Cria elle d'un air hystérique.

Alyssa sentit un frisson parcourir son échine. Voilà. L'amitié si naturelle qui s'était instaurée en a peine quelques jours était en train de s'effilocher a cause d'un événement aussi horrible que celui là. Un événement qui aurait dû les rapprocher et les souder. Au lieu de ça elle avait l'impression que tout volait en éclats.
Elle ne pouvais pas intervenir. Antoine et Artémis se connaissaient depuis plus longtemps, si elle avait été amie avec Antoine depuis aussi longtemps, elle aurait sûrement eu la même réaction que son amie.
Elle ne se sentait pas légitime d'être ici. En fait sa seule utilité était de réconforter Artémis.
C'est en tournant la tête pour échapper au regard suppliant de son ami blessé qu'elle tomba sur quelqu'un dans la même situation qu'elle. Jack.
Il flottait a plusieurs centimètres du sol, le regard fixé sur la fenêtre. Il s'amusait a faire grésiller les ampoules des lampadaires en agitant les doigts.

- Je voulais que tu me parle. J'aurais pu t'aider.
- L'important c'est que maintenant je suis... tiré d'affaire.
- Et qu'on est ensemble, se permit Alyssa.

La dernière phrase sembla faire quelque chose a Artémis.

- C'est vrai...on est ensemble. Toi, Antoine, Jack et moi.

Jack écarquilla les yeux vers la dessinatrice. Il avait été... intégré ? Dans ce groupe ?

Elle m'a cité. Avec eux. Je fais parti de cette aventure.

Artémis eu un sourire. Elle savait que sa formulation allait étonner Jack, et cela l'amusait. Ce petit esprit avait aidé son meilleur ami. Pour ça, il méritait sa confiance entière. C'était aussi simple que ça.
Jack arrêta son jeux de lumière pour venir s'asseoir a coté de la dessinatrice et de la brunette. Antoine se retrouvait seul sur son lit une place, face a ses deux...trois amis. Trois amis.

- Les gars...
- Ça va, coupa Alyssa, tu es pardonné. En fait tu n'était même pas boudé, mais..
- Tout ça est réglé, termina Artémis.

Jack baissa la tête pour cacher le sourire qui naissait sur ses lèvres.

- Pourquoi tu rigole toi, s'amusa la brune.
- Par ce que vous laisser jamais l'autre terminer ses phrases , souffla il dans un rire.

Artémis éclata de rire a son tour.

- Juste pour ça ? Sérieusement ?!

Son rire était plus que communicatif et il se transmit a Alyssa,puis a Antoine.
Ils se retrouvèrent tout les trois, a minuit, a se tordre de rire sur les lits de la chambre d'ami. Enchaînant les blagues, pour oublier la situation merdique dans laquelle il se trouvait.

Un blessé, une dessinatrice, une brunette et un esprit.
Tous perdus, tous remplis de questions. Chacun avec leurs énigmes et leurs interrogations. Mais préférant simplement rire de la situation.

C'était bien mieux comme ça.













J'espère sincèrement que ce chapitre vous aura plu ! Le groupe compte officiellement un nouveau membre, Antoine est en sécurité, et les quatres sont réunis ^^
On va donc pouvoir avancer encore plus dans l'histoire, et reprendre l'énigme du manoir ^^
J'écris une seconde histoire, une fanfiction (un Matoine plus précisément) qui s'appelle "Cassettes".

Je ne l'ai pas encore publié, mais j'espère que quand je le ferai il vous plaira !
Merci, il y a de plus en plus de lecteur. Sachez que je suis heureuse de chaque Petit numéro en plus. Par ce que pour moi c'est pas qu'un chiffre, c'est aussi une personne en plus qui lit les mots que j'écris.
J'espère que les prochains chapitre vous plairont !

Votre romancière.

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