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15 - Provocations


-Ralph ! Hurle une énième fois alors que le temps se rafraîchit de plus en plus dans les sous-bois. Je resserre la veste que m'a proposé le commandant autour de mes épaules et mes lèvres se mettent à trembler.

-La nuit est tombée Gerda, il est temps de rentrer. Intervient Mikhail Ivanovitch en avancant jusqu'à moi, alors que je m'arrête enfin après des heures de recherches.

-Nous avons trouvé des traces de pas mon commandant, rien de plus. Annonce l'un de ces hommes avec une lampe en main.

-Bien. Vous reviendrez ici demain matin dans ce cas. Alors qu'ils commençaient tous à faire demi-tour, je reste plantée sur moi place, à essayer de discerner quelque chose dans la pénombre. Cependant il n'y a rien, un silence total.

-Gerda. M'appelle-t-il une seconde fois et je me décide enfin à pivoter les talons pour le rejoindre, un regard triste gravé sur mon visage.

-On va bien finir par le retrouver. Me réconforte le soviétique, en essayant d'avoir la voix douce et calme, n'y étant pas vraiment habituée, cela ne fonctionne pas des masses mais j'apprécie tout de même le geste et l'effort.

-Oui, vous avez sûrement raison.

En arrivant dans son bureau, il m'invite à prendre place sur le canapé avant d'installer l'échiquier. Doucement, je retire sa veste pour la déposer sur ma gauche. Tout en allumant sa cigarette, il s'installe face à moi et m'en propose une, que j'accepte bien évidemment.

[...]

-Concernant votre proposition, pour retourner dans votre pays votre fils, j'accepte. Déclare-je en expirant ma fumée, près de la fenêtre grand ouverte. Le gradé me rejoint pour s'appuyer contre la petite barrière de la fenêtre.

-Comment ?

-Je vais venir avec vous. Répète-je en levant les yeux vers lui, il semble être satisfait même si il ne sourit toujours pas.

-Qu'est-ce qu'il vous fait dire que la proposition tient toujours ? Je manque presque de lâcher ma cigarette face à sa réplique, qu'est-ce qui lui prend tout à coup ? Je fronce les sourcils, ne sachant pas si il est sérieux ou non.

-Vous, je pensais que vous me laissiez du temps pour réfléchir.

-Je plaisantais Gerda. Rétorque-t-il en balayant du regard la rue en contre-bas animé de ces hommes. Un petit rire nerveux passe la barrière de mes lèvres et je tire de nouveau sur ma cigarette.

-Je n'ai pas l'habitude à ce que vous plaisantiez, commandant. À son regard noir, je ris cette fois-ci.

-C'est de ça dont je parle, vous devriez sourire un peu plus. Annonce-je en lui offrant un joli sourire. Son expression reste neutre et je rougis, soudainement malaisée par le poids de ses iris grises sur mon visage.

-Je ne trouve rien de comique pour le moment, alors sourire ne sert pas à grand chose. Comment peut-il être si froid ? Était-il plus joyeux avant de perdre sa femme ? Sûrement que oui.

Étant alors encore plus gênée par la situation, je décide de jeter la fin de ma cigarette par la fenêtre avant de me frotter les mains puis de me redresser, annonçant doucement mon départ. Le commandant Ivanovitch me détaille de haut en bas, ne s'attendant probablement pas à ce que je décide de partir aussi tôt.

-Je pense que je vais rentrer.

-Restez.

-C'est un ordre ou une demande ? L'homme de l'est grogne doucement en détournant un instant le regard, se rendant compte, une fois de plus, qu'il est désagréable avec moi.

-J'apprécie votre compagnie, c'est mieux ainsi ? En voyant l'effort exagéré, je ris une fois de plus, et cherche ce que je vais bien pouvoir lui répondre.

Mais je n'en ai pas le temps, puisqu'il attrape vivement mon bras et d'un geste précis, me ramène contre lui pour enrouler son bras libre autour de mon corps. Je reprends mon sérieux en une demi-seconde et entre-ouvre mes lèvres, ne sachant trop quoi dire face à se rapprochement plutôt intime.

-Ne vous moquez pas de moi Gerda. Poursuit-il en me relevant un peu plus le menton, pour faire glisser sa main dans mon cou et l'encercler, sans pour autant émettre une pression désagréable, simplement pour affirmer sa présence.

-Je n'oserai pas, Mikhail. Avec empressement, il dépose ses lèvres sur les miennes et ma poitrine se soulève. Après plusieurs secondes d'émotions fortes, on se sépare pour reprendre nos souffles mais il ne lâche pas pour autant sa prise autour de mon cou, ne voulant pas que je m'échappe à nouveau.

-Dormez ici cette nuit.. s'il vous plaît ? Hésite-t-il sur la façon de tourner sa phrase, ce qui est assez amusant.

-Pour profiter de votre salle de bain ? J'accepte. Ironise-je alors qu'il me coupe une nouvelle fois pour m'embrasser encore.

-Que diriez-vous que l'on profite à deux ? Un frisson me parcourt l'échine et une soudaine bouffée de chaleur apparaît.

-Ce n'est pas très correcte, mon commandant. Appuies-je sur la formalité. Sa main quitte le devant de mon cou pour partir dans ma nuque à l'arrière et me rapprocher encore un peu plus.

-Est-ce là une accusation ?

-Est-ce là une pression que vous exercer pour me contraindre à accepter ? Questionne-je à mon tour en souriant en coin.

-Mais je vois que vous êtes d'humeur joueuse ce soir, auriez-vous bu un peu trop pendant notre partie d'échec, que j'ai une fois de plus gagner. Il est vrai que j'ai consommé deux ou trois verres d'alcool qu'il m'a proposé, mais je suis suffisamment sobre pour réfléchir, mais peut-être pas assez pour prendre les bonne décisions.

-Je crois qu'il est temps pour moi.. d'accepter votre offre, une fois de plus. Je fais référence au voyage prévu ce week-end et enfin, un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Très fin, cependant, bien présent. Cela doit être la deuxième fois que je le vois esquisser un petit quelque chose comme ça.

Est-ce moi qui lui donne un peu de joie ? Je l'espère secrètement, j'avoue.

-Parfait, allons-y dans ce cas. Ni une, ni deux, on se retrouve dans la salle de bain tous les deux.

Après avoir retiré sa veste ainsi que sa chemise, le commandant vient ouvrir le robinet pour faire couler l'eau chaude, et je dois envouer que la position dans laquelle il se trouve est incroyablement sexy. Je l'observe à travers le miroir tout en retirant mon haut fleuri, lorsque Mikhail se redresse pour croiser mon regard, mon coeur rate un battement. Je m'étais promis, depuis la fin de la guerre, que je n'aurais plus ce genre de relation par intérêt. Et forte heureusement, je n'ai guère l'impression de le faire pour un profit, hors mon envie personnelle. Il s'approche tout doucement de moi pour déposer un baiser sur mon épaule nue tout en faisant glisser sa main dans mon dos jusqu'à atteindre l'agrafe de mon sous-vêtement, qui n'est plus aussi blanc qu'à l'origine.

Après avoir libéré ma poitrine, il y jette un oeil à travers le miroir tout survolant ma peau de ses mains chaudes et expérimentées. L'une vient trouver ma hanche et l'autre, mon sein droit qui se tend sous le contact. Je laisse ma tête reposer contre son épaule puis ferme les yeux, le laissant me contrôler durant de longues secondes avant qu'il ne s'écarte pour faire glisser ma jupe le long de mes longues jambes. Je me retourne alors vers lui pour venir caresser son torse du bout de mes doigts, je remarque une large cicatrice sur son pectoral gauche et il m'attrape le poignet pour me traîner dans le bain.

-Nous gardons nos.. Je n'ai pas le temps finir ma phrase car il me fait tomber contre son torse, éclaboussant tout autour de nous.

-Oui, il vaut mieux. Conclut-il, faisant référence à son caleçon et à ma culotte. Je ne relève pas, toujours concentrée sur sa cicatrice.

-Je me suis pris des éclats de grenades, c'était en janvier 1943, on reprenait tout doucement Stalingrad des mains des nazis. M'explique le gradé après avoir lu dans mes pensées.

-J'ai entendu parler de cette bataille, elle fût sanglante et dure m'avait-on raconté lorsque j'étais encore en France. Murmure-je en posant ma tête sur sa clavicule.

-C'était atroce, j'y ai perdu des hommes. Beaucoup d'hommes. J'ai même failli perdre Sergeï. Se souvient-il en fermant les yeux, laissant sa tête se reposer contre le mur derrière lui.

-Vous êtes si différents vous et lui. Note-je en pensant à ce lieutenant, sadique ?

-Il a son caractère, j'ai le mien. Mais c'est un très bon ami à moi. Le seul d'ailleurs. Je relève un sourcil vers lui.

-Je pensais en faire partie également. Prit de court, il ouvre les paupières et me fixe un long moment.

-Nous savons tous les deux Gerda, que vous êtes bien plus qu'une amie. Le ton si sérieux qu'il emploie me donne des frissons un peu partout dans le corps et j'ai l'impression que la température de l'eau s'est encore plus réchauffée.

-Ah oui ?

-Cela faisait bien des années que je n'avais pas autant désiré une femme. Déclare le soviétique en déposant sa main trempée sur la joue, je cligne des yeux à plusieurs reprises. Et sa femme alors ? Finalement, je vais garder mes pensées pour moi.

-Je crois bien que c'est réciproque, Mikhail. Chuchote-je en le laissant m'embrasser de nouveau, d'un baiser passionné.

Je ne me questionne pas encore sur les sentiments que j'éprouve à son égard, tout simplement parce que j'ai appris ces dernières années qu'il ne fallait pas s'attacher ni éprouver de l'amour, au risque d'être blessée par la suite, surtout pendant ces temps miséreux.

[...]

Vêtue d'une chemise trop grande, appartenant au commandant Ivanovitch, je tourne sur moi-même tout en me détaillant dans le miroir, sous le regard intéressé du brun, allongé confortablement dans son lit, les bras sous sa nuque. Je tente de prendre une masse de graisse sur mes joues et sur mes cuisses mais n'y parvient pas. Je suis devenue vraiment très mince depuis mon arrivée en Allemagne, et ça ne va pas aller en s'améliorant.

-Que faites-vous ? Demande-t-il d'une voix rauque.

-Rien, rien. Marmonne-je en le rejoignant sous les couvertures chaudes.

-Vous voulez une cigarette ? Me propose le soviétique en me tendant son paquet, que je prends pour le déposer sur le chevet.

-Jamais avant de dormir voyons, ça va vous empêcher de trouver le sommeil. Le réprimande-je, un faux regard sévère.

Le gradé m'agrippe soudainement les hanches pour me déplacer sous lui et je me sens très petite. Il me dévore du regard et remonte l'une de des mains contre ma taille.

-Qui a dit, que je voulais dormir ? Durant notre bain, nous avons simplement échangé quelques gestes provocateurs, rien de plus, rien de moins.

-Vous n'avez pas des obligations à tenir pour demain ?

-Je peux très bien faire les deux Gerda. La résonance russe de mon prénom sonne si bien dans sa bouche que je souris bêtement, frôlant ses lèvres de mon index.

-Pouvez-vous être délicat, lorsque vous le voulez ? Questionne-je sur un ton plus que curieux.

-Il suffisait de me le demander. Sussure-t-il avant de déposer un baiser sensuel dans le creux de mon cou. Si agréable.

❝ ❞

N'hésitez pas à donner votre avis :)

Pour ceux qui également "Amour Royal : j'espère avoir le temps de poster le chapitre vendredi :/ J'ai des bacs blancs en fin de semaine :(
Sinon, ça sera pour ce week-end !

Je vais également commencer un nouveau roman dans le style fanfiction, hésitez pas, si vous apprécier

-Ely

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