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Chapitre 15 : Le lotus et le concerto nocturne

Coucou,

Je suis désolée pour l'attente : j'ai eu quelques problèmes avec mon LibreOffice qui m'a empêché d'écrire. Enfin, c'est à-moitié réglé maintenant, alors je peux poster ce chapitre. Je crois que votre coeur va arrêté de battre sur la fin! ;')


Chapitre 15. Le lotus et le concerto nocturne

-3h00 AM, 221B Baker street-

John était partit se coucher depuis déjà quelques heures quand les grincements d'un instrument le réveillèrent. Il tenta de se rendormir. En vain. Il finit par se lever du lit et sortir de la chambre. Au milieu du salon, un pied sur la table basse, Sherlock jouait paisiblement du violon. La chanson qu'il jouait était absolument magnifique, là n'était pas le problème. Le problème, c'était qu'il la jouait à plus de trois heures du matin!

-Sherlock! Hurla John.

Comme s'il ne l'entendait pas, Sherlock continua sa mélodie, les yeux fermés.

-Bon sang, Sherlock! Tu es venu me chercher jusque chez Sarah pour que je revienne ici et voilà que tu me fais du tapage nocturne! Je vais vraiment commencer à me demander si tu ne veux pas que je parte, au fond!

Le détective ne l'écoutait toujours pas. Le violon coincé sous le menton, ses doigts pinçaient les cordes et tendaient l'archet. John s'exaspéra, soupira, puis tapa du pied contre le sol. Alors qu'il allait tourner les talons, la pièce musicale s'acheva et Sherlock ouvrit les yeux. Son regard gris se posa sur son colocataire et il afficha une mine mi-surprise mi-hautaine. C'était Sherlock, on n'y pouvait rien...

-Ah, tu m'écoutais, John? Je ne savais pas que j'avais un public même à une telle heure..., s'étonna le détective.

Le docteur sentit son sang bouillir.

-Sherlock, si je suis là, c'est parce que tu m'as réveillé et non pas parce que j'ai mis mon cadran dans l'espoir d'assister à ton petit concerto nocturne!

Le détective pinça les lèvres.

-Hum... je vois...

Il enligna son archet et commença une nouvelle pièce sous le regard effaré de John. Il ne comprend pas! C'est pas possible! Le docteur serra imperceptiblement le poing.

-Sherlock! Cria John encore une fois.

Après une blanche, le détective s'arrêta de jouer quelques instants.

-Maintenant que tu es réveillé, John, je ne vois aucune raison pour taire mon instrument, expliqua-t-il. Souhaites-tu t'asseoir sur ton fauteuil pour m'écouter jouer?

Il dépassait les bornes!

-Sherlock, je suis un être humain normal – il va falloir t'y habituer, un jour – et j'ai besoin de sommeil – comme je vieillis, au moins huit heures – et, à moins que tu veuilles que je sois particulièrement désagréable demain matin, car je me serai levé du pied gauche à cause de tout ton boucan qui m'aura empêché de fermer l'œil de la nuit, je te conseille vivement d'aller immédiatement te coucher et de me laisser dormir! Ce qui veut dire : plus un son!

Sherlock ronchonna, mais rangea tout de même son violon dans son étui avant de prendre la direction de sa chambre pour le grand soulagement de John qui s'en retourna lui aussi. Dieu soit loué!

***

-9h00 AM, 221B Baker street-

Les rayons de soleil filtrés par les rideaux pendus à la fenêtre de sa chambre forcèrent Sherlock à recouvrir sa tête d'un oreiller pour pouvoir continuer à dormir. Néanmoins, quelques minutes à peine plus tard, le Blackberry posé sur sa table de chevet émit des vibrations. Grognant, il attrapa maladroitement le téléphone cellulaire et regarda qui ou quoi osait le réveiller.

Merci pour la nuit; ce fut la meilleure de toute ma vie. Feilong.

Et encore désolé pour être parti si précipitamment. J'espère qu'on pourra se refaire une soirée comme celle-là. Feilong.

Sherlock pinça les lèvres. Que répondre à ça? John ne serait pas d'accord s'il... Depuis quand se souciait-il de ce qu'en penserait le docteur? Depuis que tu le connais, lui susurra une petite voix intérieure. Mais ce n'était pas comme si John s'était privé non plus : il avait couché avec cette poltronne de Sarah, après tout! Puis, il n'y avait rien entre lui et John... non? Il n'avait pas à se priver de faire quoique ce soit pour lui, même sous couvert de leur amitié de longue date.

Quand tu veux. Sherlock.

Puis-je te réserver pour demain soir, alors? Feilong.

Alors qu'il allait répondre, il entendit distinctement John se lever et, par peur d'être surpris, il ferma rapidement son Blackberry lorsque colocataire passa devant la porte grande ouverte de sa chambre.

-À qui textais-tu encore? Demanda John en s'appuyant contre le cadre de la porte.

-Personne d'intéressant. Enfin, c'était seulement Lestrade, mentit Sherlock avant de se glisser hors de son lit.

Mal à l'aise de voir Sherlock uniquement en boxer, John détourna instantanément le regard.

-Hum. Si tu le dis... Je vais aller préparer le petit-déjeuner, annonça-t-il avec un brin de scepticisme.

Le docteur disparut en direction de la cuisine, tandis que Sherlock se drapait de sa robe chambre en soie bleu nuit. Il sortit dans le couloir et rejoignit son colocataire. Sur la cuisinière, des œufs et du bacon cuisaient déjà dans une poêle généreusement remplie de beurre fondant. Le détective renifla l'air et prit place au comptoir. John déposa une assiette devant lui.

-Ça sent comme les petits-déjeuners de Mrs. Hudsons, commenta-t-il.

-Je dois le prendre comme un compliment? Demanda John tout en prenant s'installant debout devant Sherlock avec une assiette toute aussi garnie.

-Réfléchis un peu, John : je ne me suis jamais plaint des petits-déjeunes de Mrs. Hudson.

-Si, Sherlock, tout le temps.

-Ah, bon.

Tu remarques tellement de choses que je ne vois pas, John. Le détective haussa les épaules, puis planta sa fourchette dans son œuf avant d'attaquer une tranche de bacon. Ils mangèrent le reste de leur repas en silence.

-Je vais prendre une douche, annonça soudainement Sherlock tout en se levant.

-Met ton assiette dans le lave-vaisselle avant.

-Inutile puisque tu es là pour le faire.

Le détective disparut dans la salle-de-bain et John soupira de découragement. Impossible, impossible, pensa-t-il. Il rangea leurs deux assiettes pour les laver. Il entendit l'eau couler et se pinça la lèvre. C'était ridicule d'attendre que Sherlock soit sous la douche pour faire ça... il le saurait de toute manière. Il l'apprendrait, John ne savait pas comment, mais c'était certain. Pourtant, il se sentait plus à l'aise comme ça pour commettre son petit crime. Il n'y pouvait rien, il devait savoir! À petits pas, il se rendit dans la chambre de Sherlock. Son Blackberry était posé, immobile, sur la table de chevet. Tranquillement, il trépassa dans la chambre, prudemment, comme si quelque chose pouvait le brûler. Il attrapa le cellulaire et maintient le bouton d'allumage durant quelques secondes. L'écran s'ouvrit et John alla vérifier les textos. Il vit tout, tout les textos avec Moriarty, avec Feilong. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise en lisant le dernier : «Puis-je te réserver pour demain soir, alors? Feilong.»

-Qu'est-ce que tu fais, John?

L'ex militaire sursauta en entendant et sentant la présence de Sherlock juste derrière son dos. Dans le reflet de l'écran du Blackberry, il voyait le détective l'observer. Il me regarde! Il savait, il savait que Sherlock le saurait d'une manière ou d'une autre! Pas la peine de se défiler!

-Tu avais dis que tu ne le reverrais plus!

-Je sais.

-Tu as mentit! Comment oses-tu... tu...!

-Je n'ai pas mentit, John, je n'ai pas encore répondu.

-Mais tu prévoyais accepter, non?

Le regard de Sherlock s'assombrit. Il soupira.

-John, envoie un message pour moi.

-Quoi? Si tu penses que je vais...!

-Envoie. Un. Message. John, répéta Sherlock plus durement.

C'était un ordre froid. Comprenant que le détective ne lui ficherait pas la paix tant qu'il ne l'aurait pas fait, John se résigna en grimaçant.

-Entre nous, c'était purement sexuel. Ne me recontacte plus, je ne suis pas libre ni demain soir ni jamais. Sherlock.

John mit sa surprise de côté pour écrire les mots que lui dictait son colocataire. Ce ne fut seulement que lorsqu'il envoya le message qu'il laissa sa surprise le submerger.

-Qu'est-ce que ça signifie, Sherlock?

-Ça signifie ce que je t'ai dis d'écrire : je ne suis pas libre.

-Parce que tu es marié à ton travail?

-Entre autre.

Entre autre? Parce qu'il y avait d'autres facteurs? John se figea, cessant brusquement de respirer. Son regard croisa celui de Sherlock dans l'écran du Blackberry durant quelques secondes tendues. Quand il tourna la tête, le détective n'était déjà plus là. 

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