J'ai deux petits gâteaux nouveaux et colorés
Ils étaient roses bonbon
J'aimais leur éffluve édulcorée
Elle embaumait jusqu'au plafond

Je regardais encore les nuages cottoneux
Tels une barbe à papa
Il y a dans mon coeur le feu
Au simple bruit de tes pas

Je me suis alors rapidement retournée
Mes gâteaux en otage
Dans tes mains toutes chargées
Tu avais cédé à l'outrage

Je ne t'ai que tranquillement souri
À ton innocence d'enfant
Tu as toujours ce drôle d'esprit
Malgré tes 19 ans

Tu as toujours apprécié les douceurs sucrées
Ces petites choses bêtes auxquelles on peut prendre plaisir
Tu aimes les plans simples sur lesquelles te reposer
La pâtisserie t'est à ravir

Tu as très vite croqué dans mon coeur de praline
Briser cette fausse dureté
Tu m'as enveloppé de ta douceur maligne
Et me voici prisonnière au paradis sucré