◘ Imagine : Clémence rare (Star Trek, Khan)(Génération 2009-2016)
/!/ Pour ceux qui ne connaisse pas certains mots de vocabulaire de l'univers, je vous conseil de regarder sur Google (Toujours avec 'Star trek' devant ;)) /!/
***
Tu dégaines ton phaser et tires sur les klingons qui tentent de te supprimer toi et ton prisonnier. Tu tombes violemment sur ton derrière, t'adossant de nouveau contre le mur. Ton prisonnier t'observe et entortille une mèche (c/c) de tes cheveux. Tu le repousses avant de regarder si vos assaillants sont toujours là. Un tir te fais reculer d'un bond.
« Ah lieutenant (t/n), que vous pouvez être naïve ! s'amuse-t-il, ils ne partiront pas de si tôt.
-Si vous pouviez la fermer Khan, ça m'aiderais beaucoup. »
Il ricane. Tu plantes tes iris (c/y) dans les siens. Soudain, Kirk t'interpelle par ton intercom, que tu croyais dysfonctionnant.
« Lieutenant (t/n) ? (t/n) tu m'entends ?
-Oui Jim, je suis là ! C'est bon d'entendre ta voix. »
Khan soupire, tu le foudroies du regard.
«(t/n), Khan est avec toi ?
-Oui, il est là aussi.
-Où avez-vous été éjecté ? Sulu et Chekhov n'arrivent pas à vous localiser.
-Pour être franc, j'en ai aucune idée, tu tires de nouveau, je sais pas si ça va t'aider, mais on est entourer d'arbres.
-Dans une forêt ?
-Oui comme Endor dans Star Wars.
-D'accord, je vais-. »
Ton intercom siffle. Tu le fermes en jurant. Cette fois, il est vraiment foutu. Plus de communication avec l'Enterprise. Il n'y a plus que... Khan et toi. La première fois que tu l'as rencontré, son regard bleu azur t'as glacé et à la fois envouté. Le temps s'était comme arrêté, mais tu ne sais toujours pas si c'est parce qu'il te dégoûte ou... si tu as un faible pour lui. Sa silhouette élancée et sa présence te fascine. Tu es un grand passionné d'histoire et comme il a trois cent ans, tu brûles d'envie de lui poser des questions. Celui qui occupe tes pensées te tape l'épaule. Tu sursautes, le regardes puis t'aperçois que vous êtes encerclés.
« Je ne sais pas à quoi vous rêviez, son souffle dans ton cou te fait tressaillir, mais on s'est fait attraper.»
Tu le fusilles du regard alors qu'il te prend la main. Des frissons parcourent ton échine, tu veux retirer ta main malheureusement il a compris et resserre sa prise.
«Quand je dirai trois, dégainez votre arme et laissez moi faire le reste. »
Il lâche ta main. Tu as à peine le temps de protester : il se lève d'un bond et terrasse le quatuor de klingons qui vous surveillait. Il t'aide à te lever. Vous courrez à travers les bois, main dans la main, à la recherche d'un abri.
«Je peux vous posez une question ? »
Des coups de feu. Vos ennemis vous talonnent. Les branches sèches craquent sous vos pieds. Tu penses qu'il ne t'a pas entendu, tu décides de poser ta question.
«Vous n'avez pas dit trois ou j'ai rêvé ?»
Il lève les yeux au ciel et s'arrête brusquement. Derrière lui, un tronc d'arbre est couché. Il te prend par la taille.
«Levez votre arme en l'air. T'ordonne-t-il fermement.
-Hein ?
-Faîtes ce que je vous dis ! »
Tu t'exécutes. Il te serre plus fort contre lui, jusqu'à ce que tu puisses entendre son cœur. Un rictus s'affiche sur son visage.
« Trois. »
Un vaisseau passe au-dessus de vos têtes, tu tires. Les coups de feu se rapprochent. L'engin explose et Khan vous fait tomber de l'autre côté du tronc, dans un trou. Tu t'écroules de tout ton poids sur lui, il gémit.
« Vous êtes content ?» Souffle-t-il.
Tu hausses un sourcil, il esquisse un nouveau rictus. C'est un homme fascinant mais un poil trop sarcastique à ton goût. En te relevant, une violente douleur à ton flanc gauche t'arrache un cri : tu es touchée. Khan s'en aperçoit et examine la blessure. Plus aucun bruit autour de vous, comme si le temps s'était arrêté. Mais en levant le bras, tu touches un champ de force.
«Où l'avez-vous eu ?
-Sur un soldat klingon. Vous avez déjà perdu une bonne quantité de sang. » Constate-t-il.
Il paraît soucieux. Pourquoi s'inquièterait-il pour toi ? Vous êtes sensés retourner sur Terre pour qu'il soit juger d'un crime, dont tu n'as aucune information. C'est peut-être un simple élan de gentillesse. Il prend ton intercom.
«Hey ! » T'exclames-tu.
Malheureusement, le simple fait d'essayer de bouger te fait souffrir. Ton prisonnier bricole quelque chose avec le générateur du bouclier et votre seul moyen de communication. Tu l'observes, intriguée. Au bout de cinq minutes, il te prête enfin de l'attention. Tu as tenté tant bien que mal de stopper l'hémorragie, mais rien n'y a fait.
«Désolé pour le contretemps. J'ai relié l'intercom au générateur en espérant qu'il se recharge.
-Pardon ? Il est juste déchargé ?»
Il acquiesce. Tu n'aurais jamais pensé que cette chose fonctionne avec une batterie. Tu expires, exaspéré.
«Bien votre blessure maintenant.»
Il retire son manteau puis cherche une chose coupante. Tu lui donnes ton couteau que tu as reçu dans une fête foraine.
«Vous êtes médecin c'est ça ? Te demande-t-il.
-Ouais et ?...
-Le docteur McCoy vous a-t-il déjà fait étudier mon sang ? »
Tu te braques. Quand Léonard t'a montré les capacités de son sang, tu as été très impressionné. Mais jamais tu n'aurais pensé que...
«Il est hors de question que vous mélangiez votre sang au mien ! HORS DE QUESTION !
-Pourtant vous guéririez plus vite.
-Plutôt mourir !
-C'est ce qui va finir par arriver, il te fixe intensément, je pourrais vous laissez crever ici et ne rien faire pour que Kirk vous retrouve. Je fais preuve de clémence, ce qui est rare chez moi.
-Et pourquoi tant de clémence envers une personne inconnue ? »
Ses traits se crispent d'une manière presque inhumaine. Tu sens une drôle de sensation dans ta poitrine : la peur. Il se rapproche de ton visage. Tu vois son poing partir en direction de ta tempe gauche. Impuissant, tu sombres dans les ténèbres.
****
Une douce chaleur t'effleure et s'empare de tout ton être. Tu te sens terriblement bien. Sous toi, une fraîcheur agréable te tempère.
«Tout va bien ? Demande une première voix, celle de Kirk.
-Oui. Ses signes vitaux sont normaux. Son sommeil ne sera plus très long, déclare une autre, McCoy, ça sera compliqué de marcher pendant deux jours, mais après tout sera de nouveaux normal. »
Tu as très peu de souvenir de ce qu'il s'est passé avant ton long et lourd sommeil. Tu décides d'ouvrir les yeux. La lumière se veut d'abord aveuglante, puis au fil des secondes, les silhouettes se précisent. Tu es allongée à l'infirmerie sur l'Enterprise. Bones a pris ta main dans la sienne quand il t'a vu t'éveiller.
«Comment tu te sens (t/n) ? S'enquiert James.
-Aucune envie meurtrière ? » Plaisante Léonard.
Tu aurais dû rigoler mais la fatigue ne te laisse qu'esquisser un sourire.
«Ca va... Les seules personnes que j'ai envie d'étriper sont les klingons. Donc rien d'alarment. » Dis-tu faiblement.
Tes amis sourient. Kirk est appelé sur la passerelle te laissant seul avec le médecin. Il examine tes résultats d'analyses.
«Dis-moi (t/n), qu'est-ce que tu as fait à Khan pour le mettre dans cet état ? »
Tu lui fais les gros yeux alors que des bribes de souvenirs te reviennent : la forêt, la course poursuite, le champ de force, ta blessure et... le coup de poing.
«J'en ai aucune idée... Mais...
-Mais ?
-Il faudrait que j'aille le voir. »
McCoy te regarde, soucieux. Tu le supplies en lui faisant ta plus belle tête de chien battu. Il finit par céder.
«Jim va me tuer...»
Il t'aide à te lever. Malgré la douleur, tu t'accroches.
****
Dans le quartier de détention, Khan, assis en tailleur, est en pleine réflexion. Il relève sa manche droite pour observer son entaille cicatrisée. Il la caresse, tout en se rappelant de ce qu'il a fait. Ce n'est pas dans ses habitudes et cela le trouble.
McCoy et toi arrivez enfin au niveau de détention. Tu lui demandes de te laisser y aller seul. D'abord réticent, il finit par te donner des conseils pour éviter de tomber et te laisse. Tu entres, titubante. L'officier te jauge. Tu lui demandes de te faire entrer, en jouant de ton grade et de ta voix, ce qui attire la curiosité du prisonnier. Quand son regard se pose sur toi, tu lui souries. Tu t'avances vers lui et l'officier ferme la cellule. Il te fixe, étonné de ta présence. Plusieurs fois tu veux prendre la parole, mais tu ne trouves pas les bons mots. Ta blessure te faisant souffrir, tu t'assois à ses côtés, sans pour autant le regarder. Son regard constant te gêne.
«Merci. » Finis-tu par dire.
Il baisse la tête. Ne sachant pas s'il portera de l'attention sur ce que tu vas lui révéler, tu te lances sans une hésitation. Tu lui racontes ce que tu ressens quand il est à tes côtés, quand tu le vois. Pas un mot, une remarque. Quand tu termines ton monologue : silence. Il finit par te dire pourquoi il t'a sauvé. Une personne de son équipe te ressemblait et il l'appréciait beaucoup. Elle est malheureusement morte pendant une mission. Cette perte l'a énormément bouleversé. Une larme dévale sur sa joue. A sa surprise, tu le prends dans tes bras. Il te la rend, sachant qu'il en a vraiment besoin. Tu te sens tout drôle, plus léger.
Là, tu sais enfin ce que tu éprouves pour lui : de la compassion.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Salut tous le monde ça va ? *sourie*
Bon alors voici mon premier imagine. Vous en pensez quoi ? :)
(MàJ du 07/07/16 : Okay j'ai neutralisé au maximum cette version. Parc contre, navré pour ces messieurs, mais la version dans le livre "Petits Textes égarés" sera féminine. Je pourrais néanmoins si vous le souhaitez faire une version masculine. ;) N'hésitez pas à me le dire !)
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro