Epilogue
Re-bonjour !
Alors voilà la fin... Avant tout sachez que pour faire du réalisme, ou du moins quelque chose de crédible, je ne peux pas faire des miracles sur la santé de Newt. Voilà, désolée mais c'était dans les grandes lignes de la fiction lorsque je l'ai commencé.
ça a été une formidable aventure pour moi ( et je l'espère pour vous aussi ) et plus de 9 mois de travail pour aujourd'hui finir cette fanfiction :'). Au vu de tout le travail que cela m'a demandé et avec tout ce que j'avais en dehors, je ne sais pas si je referais de fanfiction aussi longue mais ne sait on jamais x) En tout cas je suis sur d'autres projets d'écriture en ce moment et je vais reprendre les os Newtmas ( mis en stand by depuis octobre) une fois que toutes mes obligations seront passées.
Bon et bien c'est le moment des remerciements: donc je remercie tout le monde, voilà ! ;) Merci d'avoir été là avec vos commentaires adorables, vos votes et mêmes les lecteurs fantômes haha ! ça m'a permis de me surpasser et surtout de continuer à écrire malgré les embûches.
BREF! Des gros bisous à vous ( Thomas et Newt vous en font aussi xD) et bonne lecture ! <3
NG
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Le jeune homme contempla le vieux bâtiment devant ses yeux, à travers ses lunettes noires. Il sourit en repensant au dernier moment où il avait contemplé la bâtisse de cette façon. Ça ne faisait pas si longtemps au final. Mêmes zébrures sur le mur, même ciel gris, l'autoroute, le parking. Le goudron aussi gris qu'il l'avait laissé. Le bazar près du local des poubelles. C'était le plus bel endroit du monde. Il enfonça son bonnet un peu plus sur sa chevelure ébène, et expira bruyamment. Il était prêt. L 'adolescent prit son sac et se dirigea vers l'entrée immaculée. Il sourit à Mme Paige, qui ne lui rendit pas sa marque de politesse. Elle trouvait ce gamin bien trop intrusif dans l'établissement. Le brun s'en fichait pas mal, il prit la direction du service cancer. Dernière fois qu'il faisait ce trajet, qu'il pratiquait quotidiennement. Une infirmière lui sourit de toutes ses dents avant de le prendre dans les bras.
- Thomas ! Fit Brenda, heureuse. Je ne pensais pas que tu viendrais.
- Il fallait bien vous dire au revoir quand même ! Rit le brun.
- ça m'aurais étonné tiens !Jorge est dans son bureau aujourd'hui, il sera ravi d'une petite visite.
- J'y manquerais pas, Brenda. Il fit une petite pause. Comment va-t-il ?
Brenda lui fit un mince sourire.
- Rien à signaler. Je vais devoir y aller, Thomas, c'est la fin de mon service.
Thomas acquiesça et pris la demoiselle dans ses bras. Enfin ce fut plutôt l'inverse. Brenda adorait materner les gens.
- Tu me raconteras tout, hein ?
- Oui, ne t'inquiète pas.
Brenda se détacha de Thomas et soupira, émue.
- T'as fais le bon choix, Thomas.
Le brun rit un peu et salua la jeune femme qui marchait vers le vestiaire des infirmières. Il fit de même, dans la direction opposée vers une porte de chambre qu'il connaissait bien. Il toqua, par réflexe, avant de se maudire intérieurement. La porte s'ouvrit sur une petite tignasse blond au fond d'un lit. La machine bipait toujours paresseusement. Thomas s'approcha, contemplant le petit être dans son lit. Il déposa son sac dans le coin de la pièce avant de souffler bruyamment. La dernière stagiaire ne savait pas faire son boulot. Newt se faisait piquer dans le dos de temps en temps et jamais les infirmières ne pensait à le remettre correctement. Le brun s'en chargea. Il caressa les cheveux du blond de façon naturelle et tendre, comme un rituel et se pencha vers le lit. D'un bras, il souleva le dos de Newt et de l'autre, il lui remit correctement son tee-shirt. Le pauvre adolescent grelottait de froid. D'un geste presque maternel, Thomas remis la couverture sous le menton de Newt avant de vérifier sa tension. Il s'assit un moment sur le lit, sa main dans celle du blondinet. Il paraissait que les contacts étaient très importants pour les personnes dans le coma. La machine de Newt était venue à s'emballer de temps en temps lorsque Thomas lui rendait visite. La première fois que ça l'avait fait, il en avait pleuré. Il n'y avait qu'à lui que cette situation arrivait auprès de Newt.
Thomas contempla la fenêtre ouverte devant lui. Beaucoup de choses avaient changé ces derniers mois. L'immeuble en face avait été rasé. Minho et Harriet, après de nombreuses disputes avaient finis par prendre un petit appartement étudiant près du centre-ville. Ils avaient tout deux eu leur bac, malgré l'envie d'Harriet de se réorienter. Celle-ci avait trouvé un job dans un café, et s'entraînait à faire des piercings dans un salon, au plus grand dam de Minho qui, lui, ne voulait pas vraiment que sa petite amie lui troue le nombril. Clint, lui, allait en fac d'histoire et avait réussit son bac avec brio. Thomas se demandait parfois comment Clint avait le goût de l'histoire après avoir supporté Janson pendant trois ans. Quoi qu'il en était, le brun était heureux pour son ami. Ici, à l'hôpital, il y avait eu pas mal de changements aussi. Gally s'en était allé dans un autre établissement plus recommandé pour ses troubles, ses parents l'avait inscrit à des groupes de soutiens. Winston continuait de s'évanouir dans les escaliers et Ben s'était cassé la jambe à cause de son tempérament bien trop casse-cou. Teresa, elle, s'était excusée auprès de Thomas, qui fit de même. Ils se voyaient de temps en temps à l'hôpital ou en dehors. Ça aidait le brun à faire le point. Et Thomas, quant à lui, allait partir à la fac de ses rêves. Fac de sport. Il était pris de toute façon et s'était plutôt bien débrouillé pour son bac. Et puis, Newt lui avait dit de continuer dans cette voie. Les paroles sont d'or lorsque leur auteur ne peux plus rien dire.
Thomas caressa du pouce la main froide et néanmoins douce de Newt.
- Je sais que je ne t'ai pas beaucoup parlé, Newty et je suis désolé. Je ne crois pas que tu puisses m'entendre, mais ça m'est égal.
Il hésita, mordillant ses lèvres.
- Je vais à la fac dont je t'ai parlé, tu sais... Donc je ne serais pas là pendant un petit moment, mais j'essayerais de revenir chaque week-end pour te voir. Ecoute, Newt, je ne t'abandonne pas, ok ? Je ne t'abandonne pas parce que tu ne m'as pas abandonné quand tu es tombé dans le coma. C'est juste nos vies qui ne sont pas programmées pour être en parfait accord. Nous on, on a pas trop le choix que de suivre le mouvement, hein ?
La question était purement rhétorique bien sûr. Et pourtant, lentement, si doucement et tendrement que Thomas cru l'avoir rêvé, les doigts de Newt se crispèrent sur les siens. Ça aussi, apparemment, ça pouvait s'expliquer par la médecine. Les nerfs sans doute. Thomas fut si surprit qu'il faillit en tomber du lit. Après en être revenu, il serra encore plus fort la main de Newt, son visage contre le front du convalescent.
- Je voulais que tu en sois sûr, Newt. Si tu veux t'en aller, si vraiment tu le sens pas, vas-y. Je ne peux pas te reprocher de partir. C'est toi qui décide. Quoi qu'il se passe, je t'aimerais toujours. Vraiment. Je t'aime.
Il déglutit puis poussa un petit soupir tremblant.
- C'est drôle, je ne t'ai pas parlé depuis... et c'est la première fois que je n'ai plus les mots. Tu me rends nerveux même inconscient, petite crevette. Au fond, je suis un peu ce qu'on me dit de faire, tu vois ? Et là, la fac, ben ça me plaît bien. Faut s'adapter. J'ai pas trouvé ma place encore et je sais pas s'il y en a une dans le monde autre que dans tes bras mais j'ai pas le choix. Il faut que je la trouve tant que tu ne peux pas être là. Tu vas me manquer. Tu me manques déjà. Tu me manques tout court surtout. Tu peux partir, Newt. On part tous.
Thomas contempla une dernière fois le visage paisible du blond. Ses cils, son grain de beauté, sa peau diaphane et ses lèvres si fines, toutes douces. Thomas ne put retenir ses larmes et embrassa tendrement le front du blond, puis son nez, sa bouche. Un frisson lui parcourut le dos. C'était peut être le fait que Newt ne répondait pas à son baiser pour une fois.Thomas rit contre le visage du blond.
- Au point où on en est, hein ?
Il l'embrassa une nouvelle fois, tout aussi chastement et murmura un petit « je t'aime, sois en sûr » contre ses lèvres. Il se redressa, consulta, par habitude le cadrant de la machine de Newt. Il était stable. Newt comprenait peut être que Thomas s'en allait, et qu'il lui avait dit au revoir. Il allait bien, et sa main lâcha celle du brun. Thomas caressa du regard le lit, dans lequel il avait absolument tout vécu. C'était assez ironique de savoir qu'un objet aussi simple pouvait contenir plus d'une vie. Il était plus constant que les humains qui l'utilisait. Il était la constance même. Tant qu'il y aurait ce lit, il y aurait des souvenirs. Thomas sourit et sortit doucement de la chambre sans faire de bruit. La vie n'était pas si mal, après tout.
« sion me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peux exprimer qu'en répondant " Parce que c'était lui, parce que c'était moi." »
Fin
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