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Chapitre 30


Salutations  !

Bon tout d'abord désolée pour le retard de ce chapitre mais c'était un peu difficile pour moi de le poster ( avec tout ce que j'avais à faire et les arrangements qu'il nécessitait)

Voilà. Sinon, il s'agit ici de l'avant-dernier chapitre ( mais rajoutez à ça l'épilogue) donc j'espère que ça va vous convenir ( le stress augmente là >.< )

Bref, bonne lecture et merci d'être toujours aussi présents <3

NG

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Thomas se réveilla doucement, encore un peu endormi. Il s'étira comme un chat avant de se persuader à lever ses fesses du matelas. Il y parvint à la quatrième tentative. Le brun bailla, gratta son dos. Il était le parfait cliché de l'adolescent en manque de sommeil et constamment affamé mais bon. C'était le cas. Le jeune homme s'habilla avant de descendre pour le petit déjeuner. Sa mère était dans la cuisine, une tasse de café à la main.

- Salut, Thomas. Bien dormis ?

Le brun marmonna quelque chose dans sa barbe et se servit du café avant de s'asseoir en face de sa génitrice.

- J'ai reçu une lettre, continua-t-elle.

Thomas releva sa tête de son bol, surprit.

- C'est pour ton entrée en fac... Il font une pré-rentrée au moi de juin. Je crois bien que c'est  obligatoire. Bref, ils ont donné une liste de conférence pour les futurs étudiants et je pense que ce serait bien que tu y ailles. Enfin il faudra voir avec ton père, mais puisqu'il est toujours dans je ne sais quel pays du monde...

Le brun, pas encore tout à fait réveillé, plissa les yeux pour analyser les paroles de sa mère.

- Mais je passe le Bac quand même ?!

- Bien sûr que oui ! C'est juste que tu découvres la fac plus rapidement.

- C'est cool. Fit Thomas.

- Evidemment que « c'est cool » Thomas ! Renchérit sa mère en levant les yeux au ciel, mais légèrement amusée de la situation traduite par son demi-sourire. Et je compte sur toi pour que tu y ailles.

- Oui mamaaan, soupira l'adolescent avant de l'embrasser sur la joue et de sortir de la maison après avoir pris son sac et son manteau. Il était heureux que sa relation avec sa mère se soit améliorée. Ce n'était pas encore ça mais c'était mieux que rien. Bien mieux en tout cas que ce qu'il avait vécu avant. Bizarrement, sa mère était plus agréable lorsque son père était à l'autre bout du monde que présent. Ce qui, évidemment, n'était pas le cas lorsque les deux adultes étaient encore ensembles. Plus Samuel était loin, mieux sa mère se portait. Même si cela impliquait une plus grande organisation de la part des deux parents, du point de vue financier et quotidien.

Thomas marcha jusqu'à son arrêt de tram, son casque sur les oreilles. Il avait choisit Rage Against the Machine ce matin. Ce groupe avait le don de lui donner autant d'énergie qu'une tasse de café. Certes ce n'était pas beaucoup quant à la totalité d'énergie qu'il se devait d'accumuler pour ne serait-ce que bouger son doigt mais bon. Le brun était épuisé. Cela faisait deux jours que Newt avait eu son incident et il ne s'était toujours pas remit des efforts qu'il avait fournit. D'ailleurs, le lendemain, Thomas avait dormit pratiquement toute la journée. Le reste, il l'avait passé à somnoler avec le blond. Lui aussi était éreinté. C'était bien simple, il ne faisait que dormir. Thomas avait beau vouloir l'emmener dehors, ou même se promener dans les couloirs comme au bon vieux temps, Newt l'envoyait bouler pour finalement se rendormir, serrant sa taille avec possessivité. Thomas ne bougeait pas dans ces moments là mais bordel, il en avait mal aux côtes.

Le brun arriva devant les grilles de son lycée, il se rendit en cours de français et sortit ses affaires avec négligence, bâillant à s'en décrocher la mâchoire. Toute la matinée fut rythmée par cette fatigue constante. Le brun se demanda s'il ne s'agissait pas aussi d'une fatigue dû à ses nombreux efforts ces dernières semaines, avec les compétitions, la pression ( la découverte du sexe...). Quoi qu'il en était, ce fût avec grand plaisir qu'il s'assit près de Minho à une table du CDI lors d'un trou dans son emploi du temps de l'après midi. Il entrevoyait déjà sa sieste.

A peine avait-il commencé à fermer les yeux que son téléphone sonna. Surpris, il saisit l'engin en grognant. Peut être était-ce Newt qui connaissait son emploi du temps et voulait l'appeler maintenant ? Le brun sourit à cette idée, mais il se figea en lisant l'auteur de l'appel. Brenda. C'était Brenda qui l'appelait. Il décrocha.

"Allô Brenda ?! "

"Bonjour Thomas.. Je-je ne te dérange pas ? "

"Non, non non pas de soucis! Il y'a un problème ?"

" Non! Enfin... Si Thomas il y a un problème. Ecoute, Jorge ne voulait pas que je t'appelle et que tu l'apprennes par un autre moyen mais..."

Le sang de Thomas ne fit qu'un tour.

"C'est Newt ?" S'exclama-t-il, tremblant. Il sentit Minho bouger près de lui et lui attraper l'avant-bras.

" Oui enfin..."'

" Qu'est ce qui se passe, Brenda ?!" Cria-t-il si fort que certaines personnes du CDI soufflèrent. Thomas n'en avait rien à faire. Il demeurait dans l'attente, craignant le pire. Si jamais... Si... Les larmes lui vinrent et il se cramponna à Minho alors que Brenda annonçait.

"Il a eu un problème ce matin. Une baisse de plaquette. Ne t'inquiètes pas! Il n'est pas mort, Thomas... Juste... Juste dans le coma."

X

L'heure qui suivit, il ne s'en souvint pas. Les minutes n'avaient jamais existées. Thomas sentait un bloc dans son ventre, qui remontait à la gorge, comme une peur bleue, constante qui refuse de passer. Dans son esprit, il ne savait pas ce qu'il se tramait. Il n'y avait rien. Il ne sentait rien. Juste ses poils se hérisser, des frissons sur tout le corps, des tremblements terribles et les jambes qui ne le soutenait plus. Il ne se souvenait pas du temps qu'il passa sans rien dire, serrer contre Minho qui attendait désespérément que le brun lui parle. Il ne se rendit pas compte qu'il pleurait, qu'il ouvrait la bouche. Un espèce de bourdonnement constant se propageait dans ses oreilles. Comme quand il écoutait de la musique trop forte. Il avait cette impression de tomber dans un gouffre sans le voir, sans le sentir. D'avoir juste sous les pied un faux sol où il ne pouvait même pas marcher. Thomas était complètement anesthésié, mais gardait cette espèce de boule au ventre qui lui faisait tellement mal... Une douleur fantôme ou réelle ? Il ne savait pas. Juste un gouffre, lui, la douleur, le vide. Rien d'autre. Alice aux pays des merveilles en version glauque.

Mais...

Newt n'était peut être pas vraiment dans le coma ? Et puis... Brenda avait dit « juste ». pourquoi « juste » ? C'est un fait, horrible, et brut. Mais il fallait qu'il en soit sûr.

Se décrochant des bras de Minho, il attrapa la bandoulière de son sac et se releva. Mauvaise idée. Le brun chancela quelques instants avant que son meilleur ami le soutienne pour éviter toute chute.

-  Thomas, écoute je sais pas ce qu'il se passe mais si tu pouvais au moins me dire un mot ce serait bien... ou juste l'endroit où tu veux aller que je t'emmène. Soupira Minho en retournant Thomas pour le fixer.

Le brun déglutit.

- Il est dans le coma.

Le dire était bien plus dur que de l'assimiler. La parole avait toujours tendance à décontenancer les pensées de Thomas. Minho le contemplait, interdit.

-Je... Je sais pas comment je suis sensé réagir, Thomas.

- Moi non plus. Mais je veux y aller. Dit le brun, d'un ton totalement neutre, il est peut être toujours conscient... Hein ? Enfin c'est pas vraiment... Mais bon, je veux en être sûr !

Minho hocha la tête et observa Thomas prendre ses affaires avant de faire de même. Ils sortirent du lycée sans un mot et  s'installèrent dans le tram comme d'habitude. Thomas gardait les yeux fermés. Minho gardait sa main à portée du brun en cas de besoin. Il le trouvait assez fort. Thomas ne s'était pas évanoui, comme beaucoup de personne l'aurait fait. Il n'avait pas vomi non plus, ni explosé en sanglots. Il avait eu peur, plutôt. Et là, Minho ne pouvait dire ce qu'il se passait dans la tête du brun. Les paupières hermétiquement closes, totalement incapable d'assumer le monde devant lui sans Newt. Le trajet se fit rapidement, les deux adolescents pressant le pas. Thomas avait la mâchoire fermée, les yeux mi-clos mais avec une lueur sombre, de haine presque. Il entra en trombe dans le service, ignorant superbement Jorge et le personnel hospitalier. Il ouvrit la porte de la chambre de Newt et la claqua devant le visage de Minho, hébété. Le blond était inconscient, évidemment. Un poids s'abattit dans le ventre de l'ancien malade. Des perfusions et autres tuyaux se dispersaient tout le long du corps de Newt. Corps totalement mou et immobile, comme une poupée de chiffon, complètement troué par les aiguilles. Ce même corps que Thomas ne pouvait s'empêcher de caresser et de toucher sans relâche. Ce corps où quelques jours avant à peine, était parcourut de frissons, se cambrant comme il n'est pas permis. Et surtout, ce corps qui contenait l'esprit de Newt. Thomas s'assit sur le rebord du lit, il ne pleurait pas. Il lui en voulait, oh oui, il lui en voulait d'être dans cet état. Mais Newt ne l'avait-il pas prévenu de cela ? Ça ne servait à rien de toute façon, Thomas serait tombé dans le panneau quoi qu'il se passe. Il ne pouvait pas ne pas tomber amoureux de Newt continuellement. Thomas ferma les yeux, puis les rouvrit et secoua violemment Newt de ses mains.

- je sais que c'est une blague Newt ! Tu ne peux pas être dans le coma ! Alors maintenant arrête cette connerie et ouvre les yeux !

Mais le blond ne bougea pas.

Thomas eu un rictus nerveux.

- Allez, Newt ! Fait un effort ! Cria-t-il. T'es vraiment stupide ! Ouvre les yeux !

Les larmes coulaient sur les joues de Thomas alors que le corps de Newt restait inerte dans ses bras. Thomas lâchât un cris de fureur, secouant de plus en plus fort le garçon dans ses bras.

- Newt, bordel ! T'as pas le droit ! Allez, idiot, ouvre les yeux !!

Brenda arriva en trombe dans la chambre suivit de Minho pour séparer les deux garçons.

- Thomas ! Cria Brenda. Qu'est-ce qui te prends ! Tu pourrais le tuer à le secouer comme ça !

Le brun plaça une main sur sa bouche, bientôt totalement humide par ses larmes tandis que l'infirmière replaçait convenablement Newt dans son lit. Il tremblait, comprenant que ce n'était pas un jeux. Le blond devait forcément avoir prévu la chose, non ? Il avait toujours fait ça. Rien n'était fait au hasard chez lui et sa philosophie face à sa maladie reprenait bien ce fait là. Alors c'était bien vrai , finalement. Newt était réellement dans le coma. Il devait forcément y avoir un truc. Jamais Newt ne pouvais avoir d'incident de ce type sans que son esprit en soit une des causes.

Le brun s'approcha doucement du lit, faisant ainsi comprendre aux autres personnes de la pièce qu'il ne ferait plus de mal à Newt. Le lit ploya un peu lorsqu'il s'y assit. Du revers de sa main, Thomas caressa le front du jeune leucémique. Il était toujours aussi beau, même les yeux fermés. Il inspira et se pencha vers lui, le contemplant tel qu'il était et tel qu'il devait l'accepter maintenant.

- Tu sais, commença Brenda, les personnes dans le coma peuvent ressentir beaucoup de choses, elles peuvent entendre dans certains cas. Tu peux lui parler...

Thomas ne lâcha pas Newt du regard, continuant ses caresses sur son visage.

- S'il n'a pas répondu ou réagit tout à l'heure, ça m'étonnerais qu'il puisse m'entendre maintenant.

Le brun déglutit.

- Depuis combien de temps, il... Les mots moururent dans sa gorge.

Brenda s'assit sur une chaise en plastique  de la chambre.

- Et bien... On a vu ce matin que les médicaments n'était pas assez forts, à ce stade, on ne pouvait plus rien lui donner pour le soulager. On ne l'a pas mis dans le coma artificiel, Thomas. Il est tombé tout seul et tout doucement dedans. Je suis partit faire un tour du service avant d'entendre l'alarme et malgré tout nos efforts, pas d'état de conscience à déclarer. Il a sans doute moins mal maintenant.

Le brun essuya d'un revers de main ses larmes et hocha la tête.

- Je ne sais pas s'il va se réveiller, Thomas, ni même si ce sera une bonne chose s'il le fait.

Là dessus, la jeune infirmière posa une main réconfortante sur l'épaule du brun et sortit de la pièce. Thomas donna un léger baiser à Newt, sur le haut de son crâne, puis sur sa joue.

Il avait peur sans lui, à présent. Il ne savait pas quoi faire, comment exister. Quelque chose était brisé en lui, mais surtout enclenché par cette idée que le blond ai souffert. Que Thomas ne soit pas avec lui alors qu'il tombait progressivement dans l'inconscience.

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