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Chapitre 29

Hey !!

voilà le nouveau chapitre! je ne sais pas si je posterais la semaine prochaine, le chapitre 30 n'est pas encore tout à fait prêt ><'

Bref, déjà je vous laisse profiter de celui-là !

Bonne lecture !

NG

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Comme d'habitude, Thomas se rendit en cours d'histoire géo. Avec Janson, oui. Il arriva dans la classe tout sourire. Ses compétitions étaient finies, il avait réussit et pouvait se rendre à la Fac de ses rêves, il avait passé une super journée la veille à sécher les cours pour faire une partie de jambes en l'air phénoménale avec Newt entre les buissons dans un parc moisit. Même sa mère qui lui avait remonté les bretelles pour ne pas être allé en cours ne lui avait pas retiré sa bonne humeur. De toute façon, sa génitrice était heureuse pour les résultats de son fils et délaissa un peu une simple après-midi de cours loupés.

Si désormais rien ne pouvait vraiment supprimer l'allégresse du brun, son professeur en revanche la dégrada un peu. Janson était quelque peu gêné devant son élève, depuis qu'il l'avait surprit envoyant des messages (en recevant plutôt, merci Newt) et lorsque Thomas entra dans la pièce, il le vit déglutir, un peu perturbé et froncer les sourcils, d'un air faussement concentré. Cela faisait office d'une petite victoire pour le brun. Il aimait l'idée de déstabiliser son professeur.

Les résultats de son contrôle ensuite. Voilà ce qu'il l'ébranla un peu. Un bon petit cinq histoire de remonter sa moyenne. Super. Minho le devançait de peu, avec un six, et Harriet, quant à elle, s'en sortit plutôt pas mal avec un neuf. D'ailleurs celle-ci, après l'avoir appelé très très discrètement (Janson ne l'avait même pas vue, elle devrait donner des cours en la matière à Minho), brandit ses mains pour lui montrer avec ses doigts sa note, abordant un sourire plus que rayonnant. Thomas lui répondit par une moue vexée en brandissant son cinq de la copie. Le cours débuta par la suite sur un magnifique chapitre ultra intéressant ( le territoire agricole français- I. A).

Ça eu lieu environ une demi-heure après le commencement du cours. A ce moment, Thomas était en train de recopier sagement le cours lorsque son téléphone vibra dans sa poche. Un appel. Le brun fronça les sourcils et, priant pour que le prof ne le remarque pas, il saisit l'objet vibrant de sa poche et eu un mouvement de surprise. C'était Newt qui l'appelai. Chose qui n'arrivait presque jamais, le blond aimant respecter le fait que Thomas soit au lycée et étudie bien (façon de parler, hein). De toute façon, il ne l'appellerait pas s'il s'agissait d'une discussion sans importance en plein milieu de l'après midi. La respiration de Thomas s'accentua, il commençait à s'inquiéter.

- Monsieur Edison, je peux savoir pourquoi diable vous avez votre téléphone dans la main ?! A moins que vos messages soient beaucoup plus agréables à lire que le cours au tableau. Mais ça je n'en doute pas...

Thomas leva la tête, croisant les yeux mesquins de son professeur, fier de son petit effet. Certains rires fusaient dans la classe, et Thomas commençait sérieusement à vouloir ravager cette gueule de rat. Soudain, sa colère contre lui lui parut ridicule. Il y avait une urgence.

- Désolé Monsieur, mais je dois vraiment répondre.

Le visage de professeur se décomposa devant l'air froid de son élève et repartit dans une fureur nettement plus forte.

- Mais bien sûr ! Et vous ne voulez pas qu'on note votre cours à votre place non plus ?!

- Désolé Monsieur, renchérit Thomas d'une voix calme, tentant de son contrôler sous le trop plein d'émotions qui l'assaillaient avant de décrocher.

Il n'entendit pas vraiment la phrase de son professeur qui le menaçait de le virer de cours, tout en jurant contre son comportement.

- Allô ?! Fit-il, inquiet, la voix tremblotante.

- ... T-Tommy !

- Oui, qu'est-ce qu'il se passe ? je suis en cours, Newt.

- J'ai-j'ai plus... Plus d'air.

Le sang de Thomas fit qu'un tour alors qu'il se plaçait dans le fond de la salle pour ne pas entendre les trop fortes voix au dessus de lui. Et fuir Janson qui se rapprochait dangereusement de lui.

- Quoi ?! Mais t'es où ?

- Au parc... Thomas, ma tête...

Avant qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit, Janson saisit son téléphone d'un air triomphant, jaugeant Thomas du regard. Mais le brun n'en avait cure, il poussa violemment le professeur et couru jusqu'à sa place, prenant ses affaires en quatrième vitesse. Il fallait qu'il aille le chercher. Personne ne trouverait Newt dans le parc désert, personne ne savait qu'il était là bas. Peut être bien qu'il était déjà évanoui. Ce n'était qu'une question de minutes. Minho lui attrapa le bras alors que le brun s'élançait déjà vers la porte.

- Qu'est-ce qu'il se passe, bordel, Thomas !

- Newt. Fit-il. Pas besoin d'en dire plus. Et à en juger par la tête déconfite de l'asiatique, il avait bien compris. Minho hocha la tête.

- Vas-y, je gère Janson.

Mais l'enseignant en question se riva sur Thomas. Par chance Minho se plaça entre les deux et retint une seconde Janson alors que Thomas filait sous les yeux ébahis de sa classe dans le couloir.

Il ne perdit pas une minute et mis ses talents de coureur en exécution. Que pouvait-il faire de plus que courir ? Il n'avait plus de portable. Jamais de sa vie, il n'avait eu aussi peur de le perdre. Et s'il était déjà trop tard ? Et si la bonbonne d'oxygène de Newt avait déjà rendu l'âme ? La voix de Newt, souffrante, résonnait dans sa tête alors qu'il lui exprimait du mieux possible son manque d'air, son mal être. Thomas courrait comme si sa vie en dépendait. Rectification : la vie de Newt était plus importante que la sienne, et elle était en danger. Honnêtement, il trouvait que cela faisait un peu cliché, mais là, sur le coup, il n'avait pas le choix. C'était la pure vérité. Son corps était perclus de frissons qu'il ne pouvait faire cesser, mais il n'avait pas le droit de s'arrêter. Une peur bleue le saisit d'un coup, plus forte que tout et il crût que ses jambes ne pourraient plus le porter. Le brun déglutit et secoua la tête. Il ne réfléchit plus et courut toujours plus vite. Thomas arriva au parc quelques minutes seulement plus tard. Sa respiration irrégulière refusait de se calmer. Il cria :

- Newt ?!

Aucune réponse. Les larmes commençaient à couler sur le visage anxieux de Thomas.

- Newt ! Fit-il plus fort.

De nouveau, il n'entendit rien d'autre que le bruit du vent dans les arbres, même en tendant l'oreille.

Thomas sentit son corps le lâcher mais entreprit de courir de long en large du parc pour le retrouver le plus vite possible. Il hurlait son prénom désormais. Bordel, mais il était où ? Il ne pouvait pas... Ne pouvait pas être...

Il fut coupé par un bruissement dans les buissons. Dans la cachette de Newt et Teresa. Thomas eu une poussée d'adrénaline dans le sang et écarta violemment les broussaille pour trouver un Newt à bout de force sur le sol. Thomas soupira de soulagement, les larmes sur son visage redoublaient par le trop plein d'émotions. Il se précipita sur lui, caressant doucement son visage du bout de ses doigts tremblants, et rapprocha son visage du sien.

- Newt, bordel, tu m'as fait peur, idiot !

Le blondinet peinait à ouvrir en grand ses yeux mais saisit brusquement la main de Thomas. Sa respiration houleuse et sifflante s'écrasait sur la joue du brun.

- T-Tommy ! De ... de l'air !

Thomas ne perdit pas une minute et prit Newt dans ses bras. Il débrancha la bonbonne d'un coup de pied et la laissa tomber dans le fossé alors qu'il se relevait. Newt pâlissait à vue d'oeil, tombant progressivement dans les vapes. Thomas lui cria à l'oreille de revenir mais le blond ne voulait rien entendre. Sous l'émotion, Thomas saisit le col de Newt et l'embrassa, tentant de lui inculquer le plus d'air possible dans les poumons. Cela eu un petit effet sur Newt, qui toussa, crachotant alors que Thomas l'installait rapidement sur son dos. Il n'y avait pas une seule seconde à perdre. Le corps mou du garçon refusait de se tenir correctement mais il sentait que le blond n'était pas inconscient quand deux bras lui saisit les épaules, la tête blonde reposant dans le cou de l'ancien malade. Thomas avançait le plus rapidement possible, courant à travers les parcelles de pelouse jusqu'à la rue, près de l'autoroute. L'hôpital n'était qu'à un ou deux kilomètres mais l'état de Newt empirait. Il rehaussa le blond de ses bras et se remit à courir. C'était long, pénible, ses muscles criaient leur souffrance mais Thomas n'en avait que faire. L'adrénaline parcourait ses veines, et la présence du souffle brûlant dans son cou le rappelait à la réalité. Aucun passant sur le trottoir, aucune voiture pour l'aider. Plus de temps. Newt bascula en arrière et Thomas le retint de justesse avant qu'il ne tombe par terre. Il le remonta sans ménagement sur son dos. Il suffisait de faire comme à l'athlé. Compter les pas. Un. Deux. Un. Deux. Ne pas penser que Newt peux mourir. Un. Laisser faire le corps, ne pas laisser les émotions le gagner parce que son rythme cardiaque augmenterait. Dans ces cas là, il serait moins performant. Deux. Ses yeux le brûlaient. La chaleur de plus en plus sourde dans son cou. Son pied qui dérape. Un. Les bras qui lui serre les épaules. Des lèvres contre sa peau. Deux. Son visage trempé de sueur. Son tibia qui l'élance et le vent dans les yeux. Puis la vision du hall de l'hôpital. Enfin. Un. Thomas couru encore plus vite, sur les derniers mètres. Deux. Les portes qui s'ouvrent. On le prend de ses bras, on le met sur un brancard. Brenda accoure, questionne Thomas, les larmes sur ses joues. Un. Le brun sent son corps aussi mou que de la guimauve. Il tombe au sol. Le brancard part, et Newt ouvre ses yeux, le regarde avec ses orbes si belles. Deux.

X

Thomas s'avança vers le lit. Ses yeux étaient encore humide et collants. D'après Jorge, il avait eu malaise, dû à son effort trop soutenu et à ses vagues émotionnelles. Le médecin avait bien proposé au jeune homme de se reposer mais celui-ci avait décliné la proposition et s'était rendu immédiatement dans la chambre de Newt, avec juste de l'aspirine comme remontant. Brenda avait les larmes aux yeux. Elle était assise sur l'une des chaises de la pièce et regardait le leucémique depuis le temps qu'il était sortit de la salle de réanimation. Soit quatre heures. Thomas toucha son épaule.

- Fais une pause, si tu veux, je veille .

La brune, qui elle aussi était au bout du rouleau, acquiesça et donna une accolade à l'ancien malade, soutenant qu'elle allait prendre un café pour lui et elle-même.

Thomas se retourna et contempla le jeune homme dans son lit. Il était serein, tout calme. Cette fois, il n'avait pas tant de perf que ça, mis à part sa canule mais c'était autre chose. Thomas s'assit sur le rebord du lit, caressant d'un revers de main la chevelure blonde, le dos de Newt. Il faisait des mouvements lents et répétitifs pour le sortir de son sommeil, s'il y parvenait. On toqua à la porte et Thomas souffla. Il voulait être un peu seul avec Newt, mais lorsque Teresa apparut dans l'embrasure de la porte, il sourit. Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas vu la jeune fille autrement qu'en coup de vent le soir.

- Salut Teresa . Fit-il.

La jeune fille, les larmes aux yeux, lui tendit les bras pour qu'il se love contre elle, ce qu'il fit.

- Merci, murmura-t-elle d'une voix tremblante. Merci de l'avoir ramené sain et sauf.

- Sauf, on ne sait pas encore Teresa.

Le brun se dégagea pour tirer la brune vers le lit du convalescent. Elle lui demanda de la porter jusque sur le lit pour tenter de réveiller le blond mais à l'instant où elle le fit, Newt poussa un hurlement en se relevant. Produisant un effet de stupeur complet des deux autres adolescents, dont un cris pas vraiment viril surtout produit par Thomas. Le hurlement de Newt se transforma bien vite en rire. Thomas regarda son petit- ami se fendre la poire alors qu'il s'inquiétait tant pour lui.

- Mais ça va pas la tête Newt de nous faire une peur pareille ?!

Le blond rit de plus belle et prit les mains du brun dans les siennes. Ce dernier se recula vivement.

- Oh c'est bon Thomas ! Je me suis vraiment réveillé il y a seulement quelques minutes ! Dit-il tandis que Teresa le prenait contre elle pour lui faire un câlin bien mérité.

Thomas, lui, restait impassible face au peu de considération de Newt. Voyant que ça risquait de partir en clash, Teresa eu le bon sens de quitter les lieux sans demander son reste.

Newt, lui, se redressa dans son lit pour s'adresser à Thomas.

- Je voulais pas vous faire peur, Tommy ! C'est juste que c'était trop agréable, ta main dans mon dos et je voulais profiter un peu du moment... Et puis j'allais quand même pas laisser Teresa grimper sur mon lit !

Thomas sourit en quoi et se rapprocha de Newt.

- Tu m'as fait peur...

- Je sais. Merci pour tout Tommy, je te mérite pas.

Il colla son front avec celui du blond.

- Dis pas ça.

- Alors je soutiens que c'est mieux de t'avoir dans mon lit que Teresa.

Thomas rit en allongeant Newt sur le matelas, s'asseyant sur ses jambes et se pencha sur ses lèvres.

- Je préfère.

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