Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 28

hey hey hey ! 

Je profite d'être malade pour poster, allez ( voyons le bon côté des choses) ! Et ouiii enfiiinnn les deux petits gars on franchit le cap ! ( sans même être dérangés par Brenda, mais bon, le sadisme à bien une limite, fallait que je les laissent au moins 5 minutes tranquilles !)

Jvous remercierais jamais assez pour le soutient que vous m'apportez mais tâchons d'essayer : mercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimercimerci *câlin* 

Bonne lecture ! 

NG 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Les semaines se succédaient peu à peu, laissant sur son sillage qu'une poignée d'événements sans importance. Un certain quotidien s'était emparé de la vie de Thomas. Le brun attendait ses résultats de ses compétitions avec impatience mais les jours passaient sans qu'il n'ai de nouvelles, ce qui, d'après son coach, était tout à fait normal. Ses journées étaient des plus communes : il travaillait, faisait ses devoirs, rendait visite à Newt et recommençait le lendemain. Seulement, le brun était un peu sur les nerfs : les profs le stressait sans arrêt pour son bac qu'il allait bientôt faire, ses parents faisaient de même, en ayant un semblant d'autorité sur lui, ce qui ne fonctionnait pas du tout et énervait plus le brun qu'autre chose. Ajoutez à cela la pression des résultats et surtout les crises de Newt de plus en plus fréquentes pour en conclure que Thomas n'était pas vraiment au plus haut de sa forme. L'état de Newt inquiétait son petit-ami et ses siestes se multipliaient au long de la journée : de une ou deux, il en était passé à trois ou quatre. « Tout à fait normal » selon Brenda mais lorsque Thomas lui racontait sa journée, Newt s'endormait souvent, mort de fatigue, dans ses bras sans prononcer un mot. Les médicaments qu'il prenait le rendait très fatigué, mais par bonheur, n'altérait pas vraiment son moral. Jorge lui avait proposé des antidépresseurs mais Newt avait certifié que « vivre d'amour et d'eau fraîche c'est pas possible, mais d'amour et de médicaments sans effets ça peut le faire ». Ils avaient tenté donc l'expérience et il s'avéra que cela était plutôt satisfaisant. Mais cela impliquait des siestes et des siestes innombrables. Thomas restait alors près de Newt pendant quelques heures le soir, même si le blondinet dormait, afin de faire ses devoirs et de ressentir la présence tranquille et rassurante de Newt. Cela le calmait, en fait, l'apaisait un peu, rien que de voir son visage reposé et serein. D'autres fois, cela l'insupportait devoir Newt abrutit de médicaments forts, plus réellement maître de ses émotions, qui dormait plus que nécessaire ou passant du rire au pleurs sans raisons. Dans ces cas là, le brun allait courir, seul, dans la forêt et revenait lorsque son copain était réveillé ou en meilleure forme. Il courait de plus en plus, cela inquiétait un peu Minho. D'habitude, ils y allaient ensemble au moins une fois par semaine mais depuis que ce quotidien s'était installé, Thomas courait presque tout les jours, et seul. Il se renfermait sur lui comme une huître, était irritable et passait sa vie entre courir, les devoirs et l'hôpital. Sa vie se résumait à ça, et il n'avait personne à qui se confier. Il ne voulait se confier à personne, plutôt. Thomas parlait avec Newt, et cela lui faisait un bien fou, mais comment évoquer Aris ? Et puis, la moitié du temps qu'il passait avec le blond, malgré toute la bonne volonté de celui-ci, il ne pouvait rester plus de trois heures debout, ni plus de quatre ou cinq sans dormir. Malgré tout, les deux garçons faisaient de leur mieux et passaient des moments particulièrement agréables surtout depuis qu'ils avaient découvert les bienfaits du sexe. Evidemment, ils n'étaient pas de lapins non plus et passaient le plus clair de leur temps à parler, à plaisanter et à se chamailler mais depuis l'anniversaire de Newt, ils avaient réussit à franchir ces barrières et pouvait donc ponctuer leurs échanges d'une tout autre manière.

Plus le temps passait, plus Thomas était en conflit avec ses parents, ça avait commencé par le départ de son père à l'étranger pour le travail, pour une durée de quelques mois. Il vivait donc chez sa mère qui ne se lassait de se lamenter comme quoi son ex-mari en profitait pour ne pas payer les taxes. Pendant ce temps Thomas n'avait même pas pu expliquer l'existence de Newt dans sa vie à son père mais de toute façon, il le soupçonnait d'en avoir cure. Cela avait tout de même un aspect positif : Thomas cessait de se trimballer d'une maison à l'autre, ainsi, et surtout, que Chuck. Les deux garçons se parlaient de plus en plus et étaient irrémédiablement complices mais la vie de Thomas n'étant pas de tout repos, il ne pouvait pas vraiment prendre du temps avec son petit frère, ce qui l'énervait également.


Quoi qu'il en était, le brun vivait tant bien que mal et profitait tout de même du printemps qui ne tardait pas à pointer le bout de son nez. Il était à ce moment même devant son lycée sur les bancs de bois sombre. Harriet, sur les genoux de Clint, lui montrait des vidéos amusantes. Minho, à côté, ne semblait pas vraiment contrarié que son ex se comporte ainsi avec Clint, puisque c'était la nature de celle-ci et qu'elle connaissait Clint depuis le berceau. L'asiatique quant à lui, fumait une cigarette entre Thomas et ses amis. Aris ne leur avait pas reparlé du tout. C'était mieux ainsi, de toute façon, Minho et Harriet avaient exprimés leur profond mécontentement et l'envie de botter les fesses de leur ancien ami. Le pacifisme n'était pas réellement une donnée intégrée dans leurs cerveaux. Clint, lui, était d'accord avec eux mais continuait quelques fois à discuter avec Aris. Bien sûr, ce n'était pas des échanges très amicaux et le jeune homme tâchait surtout de comprendre ce qu'Aris avait bien dans la tête pour parler ainsi à Thomas. D'ailleurs Clint explosa tellement de rire qu'il renversa la bouteille de coca posée sur lebanc, en équilibre.

- Oh putain de bordel de merde Clint ! Ça coûte cher cette connerie ! Mugit Minho.

- Hé, l'asiatique il va se calmer ! C'est quoi cette grossièreté. Protesta Harriet.

- Prends pas la défense de ton petit-ami toi !

Harriet parut choquée.

- Minho !

- C'est bon, fais pas genre t'as pas remarqué !

Clint regarda Thomas du coin de l'oeil, l'interrogeant du regard. Les deux garçons tournèrent alors leurs têtes vers les deux autres.

- Insupportables, commença Thomas.

- C'est des vrais siamois. Fit Clint.

- Tu crois qu'ils vont vraiment se parler un jour ? Continua le brun alors que les cris fusaient autour d'eux.

- Un jour, peut être oui.

Ils furent interrompu par la sonnerie de Thomas ( restons dans le traditionaliste metallica). Son cœur rata un battement lorsqu'il vit que c'était un appel de son coach. Il hurla, dans la mesure qu'il le pouvait, aux autres de se taire, ce qu'ils firent lentement. Cependant, les deux insupportables enfants présents dans l'assemblée (vous voyez de qui je veux parler) continuèrent à se lancer des piques ici et là, se donnant des petits coups de coudes dans les côtes. Thomas soupira et décrocha, la gorge sèche.

- « Allô ? »

- « Thomas ? Je voulais te prévenir que les résultats sont affichés à l'entrée du gymnase du stade... »

Thomas poussa une exclamation de surprise.

- « Et... Et vous savez les résultats ? »

- « Oui, Thomas, mais je ne vais rien te dire »

Il adoptait un ton tellement neutre que Thomas ne pu rien en tirer mais avant qu'il n'ai prononcé mot, son mono avait raccroché.

- Minho ... Fit-il, légèrement blême.

Son meilleur ami cessa instantanément ses gamineries avec Harriet et le regarda, inquiet.

- Les résultats sont affichés, et il a pas voulut me dire ce que c'est...

Minho se mordit les lèvres, puis, résigné, se leva.

- Bon, allez ! On y vas !

- Quoi, mais on a cours ! Fit Thomas.

L'asiatique s'en foutait royalement puisqu'il saisit la manche de Thomas et le traînait déjà vers la sortie.

- Attendez ! Vous n'allez quand même pas sécher les cours sans nous, non ? Questionna Harriet.

- Je viens aussi, renchérit Clint.

- D'accord... Mais seulement si vous ne vous bécotez pas pendant le trajet...

- Minho... Soupira Thomas.


X


Il était devant le panneau. Son cerveau avait décidé de ne pas fonctionner. Thomas avait la bouche légèrement écartée, comme quand il voulait embrassé Newt, ses sourcils étaient redressées, et ses yeux plissés.

- Alors ?! Demanda Minho, tout bas.

- Je crois bien que... sa voix se brisa.

Son ami plaça une main réconfortante sur son épaule.

- Minho, je crois bien que j'ai réussis...

Il entendit un espèce de mugissement venant de la part de son meilleur ami, un cri aussi, sans doute venu d' Harriet. Quant à lui, un poids descendit de ses épaules. Il était plus léger. Il n'avait même pas réfléchit à ce qui se passerait ensuite mais au moins, il avait de quoi être fier. Il avait réussit quelque chose, enfin. Un grand sourire illumina son visage alors que Minho le prenait dans ses bras.

Il détourna le regard du panneau d'affichage. Il se sentait totalement passif. Thomas ne sentit même pas Harriet qui se précipitait sur lui et se jeta dans ses bras.

- Je suis tellement heureuse pour toi, Chuchota-t-elle en lui faisant une bise sur la joue.

Il la remercia et la vit s'écarter.Clint vint lui faire une accolade mais alors qu'ils se dégagèrent un grand sourire apparut une nouvelle fois sur ses lèvres. Clint se mit à rire. Juste devant eux se tenait Harriet et Minho qui dans l'euphorie, s'étaient mis à s'embrasser de manière plutôt...sauvage. Son meilleur ami avait les mains sur les hanches de la jeune femme qui lui maintenait fermement le cou.

- T'es qu'un idiot, l'asiatique !Fit-elle sous les rires de Thomas et Clint.

- Mais tais-toi ! Dit Minho.

Au final, ils n'avaient même pas eu besoin de paroles entre eux, et il fallut au moins quelques minutes et quelques bousculades pour qu'ils se séparent enfin l'un de l'autre pendant juste deux secondes. Thomas appela sa mère dans un premier temps, qui le félicita chaudement, et lui promis qu'elle transmettrait l'information à son petit frère et à son père. Ensuite, Thomas téléphona à Newt qui répondit d'une voix ensommeillée au bout de cinq tonalités. Ce dernier appuya son enthousiasme, lui soutenant à quel point il était fier de lui.

- « Tu viendras me voir ? »Demanda-t-il.

- « Ouais, bien sûr ! Vu que j'ai séché, j'ai le temps. »

- « Mais t'es où là ? »Newt paraissait un peu anxieux.

- « Je suis au stade, mais t'inquiètes pas tout va bien ! » Dit Thomas avec un petit rire.

Newt ne lui répondit qu'au bout de quelques secondes.

- « Tu vois le parc entre l'autoroute de l'hôpital et le centre-ville ? Celui à côté de la forêt... »

- « Ouais ? »

- « On s'y retrouve tout à l'heure ? »

Thomas fronça les sourcils. Newt n'avait pas le droit de sortir sans autorisation... Cependant le brun ne posa pas de question et confirma le rendez-vous avant de repartir avec ses amis sur la ligne de tram.


Il arriva dans le parc environ une heure plus tard. Le trajet de tram n'avait pas été de tout repos,et honnêtement, il ne voulait pas laisser Clint seul avec les deux autres sangsues collées l'une à l'autre. Certes, il était heureux pour ses amis mais la discrétion n'était pas non plus un mot de leur vocabulaire. Enfin, vu les personnalités aussi, s'il fallait qu'ils s'engueulent encore plus que d'habitude pour tomber dans les bras l'un de l'autre...

Thomas trouva Newt, emmitouflé dans un gros pull gris difforme, assis sur un banc en pierre, une cigarette au bec. Sa bonbonne trônait à côté de lui, dans son éternel sac à l'effigie de l'hôpital.

Le brun s'assit à côté de lui sans un mot, déposant le sac au sol. Newt fixait l'horizon. Le parc était vert, très vert. Cela sentait le printemps futur, mais un peu pluvieux. Un peu nostalgique. Ou était-ce que la présence du blond dans le décor. Les jeux se balançaient au gré du vent. Quelques enfants jouaient dessus, leur nombre était minime. Presque personne ne venait dans ce parc, trop près de l'autoroute et de la forêt où les enfants peuvent se perdre. Ce presque désert permettait donc aux patients assoiffés de nature d'assouvir leur besoin.

- Newt..., commença Thomas, Comment ça se fait que tu sois ici ?

Le blond tourna la tête, comme s'il remarquait la présence de Thomas que maintenant, et lui sourit de toutes ses dents après avoir recraché sa fumée.

- Brenda m'y emmenait avant, et Jorge m'a laissé sortir. Quelques fois, je venais ici la nuit. C'était cool, les réverbères faisaient des ombres de malade ! Mais après, ben... Je ne pouvais plus venir.

Il y eu un moment de silence avant que le blond lui prenne la main se se serra un peu contre lui.

- Je suis tellement fier de toi. T'es le meilleur.

Thomas rit légèrement, alors que son petit-ami prenait une tête scandalisé.

- Quoi ! C'est vrai !

- Je te crois.

- Tant mieux.

Thomas sourit. Il était bien, là, devant les arbres feuillus, dans un parc tout cabossé, avec le bruit constant des voitures et les bouts des doigts gelés. Newt lui tendit le reste de sa cigarette qu'il termina lentement. Mais avant que le brun n'ai jeté son mégot, Newt tira sa main et l'entraîna à sa suite dans les fourrés non loin du banc.

- Je vais te montrer un truc, fit-il en se baissant pour atteindre une petite place parmi les buissons, toute de terre battue. Thomas s'y assit et Newt vint se mettre à califourchon sur lui. La place était petite, toute en cercle et la terre sur laquelle il était assis, pleine de mauvaises herbes toutes plissées.

- On a construit ça avec Teresa avant qu'elle soit en fauteuil. On a pris des jours et des jours à le faire et Brenda n'a rien remarqué. Je crois même que personne n'est jamais venu ici à part nous. Et toi.

Les mains de Thomas se glissèrent sous le pull de Newt, en bas de son dos.

- Pourquoi tu m'as montré ça ?

- Tu voulais quand même pas que les petits nous voit, non ? Dit Newt avec un sourire en coin.

- Espèce de pervers ! Tu ne m'as quand même pas attiré ici pour me faire des choses pas très catholique dans un jardin public !

- Moi ? Mais jamais de la vie !

- C'est ça.

Thomas le trouva tellement adorable en cet instant avec ses cheveux tout ébouriffés, qu'avec un regard incendiaire, il entreprit de mordre le cou dégagé du blond, soupirant de plaisir.

- Mais tu sais, la vie n'est pas si mal, après tout.

- Je sais, Newt. Maintenant, tais-toi.

Newt rit de bon cœur avant d'attraper Thomas par le menton pour l'embrasser d'un long baiser, alors que le brun commençait déjà à lui retirer son pull.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro