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Chapitre 27

Salut !

Ohlala on approche de la fin, les amis... C'est bien triste. Enfin bon profitons voilà le nouveau chapitre.

J'espère que ça va vous plaire (clin d'oeil suspect)

Bonne lecture

NG

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C'était le jour J. Thomas attendait cette journée comme le messi depuis maintenant deux semaines. Il ne se sentait ni bien, ni prêt. Une petite boule se formait dans son ventre. Mais ce n'était pas seulement le jour de ses sélections, c'était aussi l'anniversaire de son petit-ami. Ça aussi, ça l'angoissait. Allez savoir ce que Newt avait encore derrière la tête mais le blond n'allait pas fort. Il ne mangeait pas bien, refaisait quelques crises et avait un sommeil tellement agité que Jorge lui prescrit calmants sur calmants. Thomas savait que Newt n'irait pas très bien aujourd'hui, et il se fit la promesse d'aller le voir dès ses compétitions finies, avec un mauvais score ou non. Newt lui avait défendu de venir, expliquant que rien ne changeait, que ce n'était pas important. Que ses sélections, son avenir devait passer avant lui. Le brun n'était pas d'accord. Il allait les faire, ces putains de compétitions mais Newt passerait toujours avant lui. Alors qu'il le veuille ou non, il irait le voir. Sans cadeaux, soit. Le blondinet ne voulait rien, et Thomas ne pouvait lui refuser son souhait. Car avant tout, son anniversaire n'était juste pour le blond qu'un rappel de sa fin. Que peut être, ce serait le dernier anniversaire de sa vie. Cette idée donna des frissons à Thomas qui secoua la tête. Il devait se concentrer. Il était devant le gymnase, où de nombreuses voix s'élevaient, son sac sur le dos. Minho se tenait à côté de lui, son front plissé sous l'angoisse. Ils savourèrent un instant ce moment où aucun des deux ne parlaient, contemplant juste le stade qu'ils pratiquaient depuis leur neuf ans avec une certaine nostalgie mais bien sûr...

- Si jamais tu réussis pas, Tom, tu feras quoi l'année prochaine ? Demanda innocemment Minho.

Thomas soupira, blasé. Comment ce mec faisait-il pour gâcher des moments... Ingâchables.

- Si jamais tu fermes un jour ta gueule, Minho, tu verras ce qu'était au final le but de ma vie.

- Paix à ton âme si ce jour arrive.

Minho se racla la gorge en avança.

- Allons-y.

X

A vrai dire, il ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Dans ces moments, tout le monde se souvient d'un détail, du front du mec d'en face qui luit de sueur par exemple. Mais non, Thomas, lui ne sait même plus où il est tellement son cœur cogne contre sa cage thoracique et sa respiration se fait plus haletante. Il est juste là, devant la ligne blanche, à attendre le coup de feux du moniteur. Tout le monde retient son souffle, et lui ne retient pas ses jambes lorsque, finalement, ce son si spécifique atteint ses oreilles. Il ne pense plus à rien, même à ses jambes qu'il ne commande plus, à part la phrase qui tourne en boucle dans sa tête « cours, plus vite, sans t'arrêter ». Thomas n'est même pas tétanisé par la peur, il se donne à font, fait comme s'il était dans la forêt bien que le cadre soit beaucoup moins agréable. Il tourne la tête à gauche, puis à droite. D'autres garçons le suivent de près. Il s'en fiche, c'est le score qui compte. Thomas accélère encore un peu et voit enfin le bout. Il s'écroule au sol après la ligne d'arrivée, épuisé.

Le problème de se donner à fond lors d'une épreuve, c'est que l'on n'est moins bon pour les suivantes. Heureusement pour lui, Thomas connaît ses limites, et le reste des épreuves se passent sans trop de mal. Le brun, qui n'a jamais vraiment aimé le lancé de poids, finit quand même avec un score honorable, et il en était de même avec le saut de haies. Dans l'ensemble, d'après son coach, c'était une très bonne performance. Son mono lui indiqua qu'il était sûr qu'il serait reçu à la Fac qu'il souhaitait avec cela mais le brun en doutait un peu. Après tout, il connaissait le coach depuis des années maintenant et il le savait pas vraiment fiable quand il s'agit de pronostiques. Thomas sentit un poids retomber dans son ventre. C'était fini. Scellé. Maintenant, il avait tout fait, les cartes étaient jetées. Il venait de passer les sélections. Il venait réellement de le faire ! Thomas ne réalisait pas vraiment ce qu'il venait de faire, ce rêve qu'il avait depuis son enfance... Le rouge lui monta aux joues tandis qu'il se dirigeait vers les douches. S'il n'avait pas assez pris en considération les compétitions ? Et s'il venait de tout foirer ? Entre les différentes épreuves de technique ou de performance, il n'avait laissé à son esprit aucun élément parasite et n'avait pas réfléchit, pour ainsi dire, à ce qui se passait autour de lui.

Mais Minho le sortit de sa transe avec une tape amicale sur l'épaule.

- Alors Thomas ?! T'es pas une si grande merde que ça en fait !

Thomas lui sourit

- Merci Minho.

- Bon allez, dépêche-toi parce que t'as pas que ça à faire.

Le brun lança un regard d'incompréhension à son ami.

- Bah oui, ton blondi...

Mais avant qu'il n'ai pu terminé, Thomas avait poussé une exclamation de surprise et courrait le plus vite possible aux douches. Il en ressortit une demi-seconde plus tard (oui, oui, sans exagération) en courant toujours si bien que l'asiatique commençait à se demander si Thomas n'était pas un super-héros, jamais épuisé. Il fallait croire que non, tout de même car le brun s'affala littéralement sur l'un des sièges du tram et ferma les yeux, si bien que Minho fut obligé de le secouer pour qu'il se réveille à son arrêt. C'est donc tout endormit que le brun se présenta à l'accueil du service qu'il connaissait si bien. Tellement qu'aucune des infirmières ne lui fit de réflexion sur ses bâillements nombreux ou sa démarche mollassonne. Il entra dans la chambre après avoir frappé à la porte d'entrée mais la salle était vide. Aucun bruit ne coupait le silence, à part le doux chuintement de l'eau qui coule. Thomas savait que Newt était là, cependant, il y avait quelque chose de dérangeant. D'habitude, le blond faisait sa douche bruyamment, à cause du transport de sa machine à respirer, et il chantonnait sous l'eau, produisant des gargouillis étranges. Thomas se décida enfin à taper à la porte, après quelques minutes d'attente.

- Newt ? Fit-il doucement.

Personne ne lui répondit, le brun soupira alors, et, de plus en plus inquiet, ouvrit la porte dans un lent mouvement. Il était interdit pour les patients de s'enfermer dans la salle de bain, en cas de problèmes graves. La porte s'ouvrit sur la pièce, toute embuée. Newt était de dos, nu au milieu de cet océan de brume. L'eau coulait sur lui mais il ne semblait même pas s'en apercevoir.

- N-Newt ? Réessaya Thomas.

Le blond secoua la tête, signe qu'il savait qui était là mais ne se retourna pas, alors Thomas avança dans la salle de bain. Il essaya de se concentrer sur l'attitude de son petit-ami plus que sur la vue de son corps dénudé et magnifique tant bien que mal. Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour comprendre que Newt pleurait, qu'il était gelé et qu'il avait retiré sa machine. Le blond ne semblait pas vouloir regarder Thomas. Celui-ci, après un instant de flottement, arrêta l'eau froide du robinet et saisit une serviette qui traînait dans le coin.

- Newt... Qu'est-ce qui se passe ? Fit Thomas en le retournant par les épaules et en l'entourant de la serviette.

Le blond réagissait mollement, se laissant totalement faire par Thomas, et en guise de réponse, il laissa tomber sa tête contre le torse du brun. Newt pleurait en silence, Thomas l'entourant de ses bras, l'une de ses mains caressant les cheveux blond cendrés trempés.

Il attendit un petit moment que le blond soit calmé pour lui remettre sa canule dans le nez, et mettre en marche de nouveau la machine, posée près de l'évier. Newt respira un grand coup.

- C'est rien, Tommy ...

A d'autres. Thomas se pinça les lèvres. Ce qu'il ne fallait pas entendre, avec lui... La seule chose dont il était un peu capable, c'était au moins d'être honnête avec le blond. Il serra un peu plus Newt contre lui.

- Je t'aime, murmura-t-il.

- Alors prouve-le moi, répondit Newt, en relevant la tête vers lui, ses yeux d'un noir profond alors brillants, malgré cette tristesse omniprésente.

Thomas fronça les sourcils.

- Quoi ?

- J'en ai marre de faire la liste des « dernières fois » ! ça a toujours été ça : la dernière fois que je voyagerais, que je ferais ma chimio, la dernière fois que je verrais mes parents, la dernière fois que je pourrais respirer normalement, la dernière fois que je fêterais mon anniversaire... Tout à toujours été bercé par cette idée que tout ce que tu feras, ce sera peut être la dernière fois. J'en ai rien à faire d'avoir 17 ans, mais merde ! Pas de « dernière fois » avec toi, s'il-te-plaît. Juste une première.

Thomas hocha la tête, accrochant fermement la taille de Newt, comme s'il menaçait de partir. Son cœur allait le lâcher pour la deuxième ou troisième fois de la journée au moins. Avoir Newt contre lui de cette façon, c'était nouveau. Comprendre aussi ce que voulait dire le blond par là le rendait un peu mal à l'aise, mais ses paroles méritaient une réponse.

- Ce qui change avec toi, Newt, c'est que rien n'est qu'une dernière fois, tu vois ? Tout est une première fois, à chaque instant.

Le silence revint, entrecoupé par la machine de respiration de Newt, qui fixait les yeux dorés en face de lui, comme si c'était la plus belle chose au monde. Mais pour lui, ça l'était.

- La première fois que je suis tombé amoureux, c'était de toi.

Le brun sourit timidement, et Newt fit tombé sa serviette au sol.

X

Thomas fixait un point devant lui, sur la commode de Newt, en direction de son ancien lit. Il était bercé par les battements de cœurs de Newt endormis sous lui et de sa respiration lente qui chatouillait le côté de sa tête, près de son oreille. Comme s'il lui chuchotait quelque chose d'absolument incroyable. Il caressa de sa main les côtés frêles du blond. Il venait de coucher avec lui. Thomas venait de faire l'amour avec Newt. Ça sonnait assez étrange dans sa tête, mais il ne s'en plaignait pas. Ça avait été incroyable, un peu timide au départ puis plus cru ensuite, plus passionné. Honnêtement, il n'avait pas vraiment cru pouvoir un jour le faire avec Newt, peut être à cause de sa maladie alors que rien ne l'empêchait mais surtout parce que l'amour que lui portait le blond lui convenait. Maintenant, il ne savait pas comment il avait pu faire sans, comment il ferait plus tard s'ils ne reproduisaient pas l'expérience. Thomas avait hésité au début, de peur que quelqu'un rentre dans la chambre par inadvertance mais personne n'était venu les déranger. Et Newt avait été incroyable. Thomas avait pu découvrir tout de lui, comme le grain de beauté qu'il avait sur la hanche, ou son torse diaphane se soulevant brutalement, son souffle, sa machine qui ne s'était jusqu'alors jamais emballée de cette façon si bien que Thomas eut peur que cela rameute le personnel, ses frémissements alors qu'une espèce de flamme surpuissante brûlait au creux du ventre du brun. Ça avait été plus puissant que tout ce qu'il avait pu découvrir avec lui. En tout cas, ce n'était pas non plus un grand moment, magique et tout le tralala qu'on pouvait dire. C'était juste un instant de bonheur assez saisissant, qui les plaçaient tout les deux en une harmonie presque effroyable tant elle était vive. Il sortit de ses pensées lorsque le torse de Newt tressauta légèrement, puis une nouvelle fois plus forte . Thomas releva la tête et constata que Newt était réveillé et avait encore quelques larmes au coin des yeux.

- Newt, ça va ?

Ce dernier sourit et acquiesça, chassant d'un revers de main les perles salées qui s'étendaient sur sa joue.

- Oui, t'inquiète.

Thomas se redressa sur lui et embrassa son nez, puis ses lèvres.

- Merci, fit le blond en fermant les yeux.

Le brun rit.

- De rien ?

- Arrête, Tommy, je suis sûr que ça t'as plus aussi.

Thomas fronça les sourcils.

- Ah oui ?!

- T'aurais vu ta tête ! Trop mignon...

Le sourire de Thomas se fana.

- Je rigole, idiot ! Renchérit Newt, je t'aime.

Thomas lui tira la langue et en remontrance le chatouilla, faisant rire joyeusement le leucémique.

- Moi je te hais !

- Vraiment ?

- Tu n'imagine même pas à quel point, soupira Thomas en collant son front contre celui de son amoureux. Ça non, Newt ne pouvait ne serait-ce qu'en connaître la taille. D'à quel point il l'aimait.

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