Chapitre 23
Heyy!
Bon alors avec les bugs de mon ordinateur, enfin c'est surtout que je poste sur plusieurs surfaces, et bien vous avez peut être déjà lu le chapitre que j'ai posté hier (merci encore de l'avoir signaler ! ) Donc voilà voilà je vous donne le chapitre 23 un peu en avance et un peu plus long cette fois ;)
Bonne lecture !
NG
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Une fois de plus, Thomas se réveilla au doux son de Metallica à plein volume. Il émit une sorte de grognement dont la ressemblance avec le cris d'un ours de caverne était frappante. Le jeune homme ouvrit péniblement les yeux. Nouvelle journée de cours. Au fond, pas si terrible que ça mais il avait du mal à reprendre le rythme. Non pas que ce soit un gros dormeur ( sentez vous toute l'ironie présente ici) mais se lever à 6h30 le matin pour aller en cours avait quelque chose de déprimant. Thomas se décida enfin à enlever la lourde couette qui le protégeait du froid et gémit en attrapant son pull. Il se rendit à la douche en avançant comme il le pouvait (c'est à dire lentement),puis laissa tranquillement l'eau se déverser sur son corps pour détendre ses muscles affaiblis. Après sa douche, Thomas s'habilla rapidement, vérifia que le suçon sur son cou, qui disparaissait un peu, ne soit pas visible et avala un bol de céréales avant de partir en direction du lycée. Il ne croisa ni sa mère, qui était déjà parti travailler, ni son frère qui devait encore dormir. Le brun saisit son téléphone et ses écouteurs, s'assit dans le tram et laissa la musique l'envahir peu à peu, en regardant le paysage. C'était une habitude tellement ancrée en lui qu'il ne s'aperçut pas que cela faisait environ un mois qu'il l'avait délaissé. C'était juste un rituel du matin qu'il appréciait. Souvent, la musique influençait sur son humeur de la journée et ainsi le choix de la musique était très important. Il opta finalement pour les Red Hot Chili Peppers, histoire de se redonner le moral.
Cela marcha finalement car à son grand étonnement, le brun eut une journée sympathique, bien que très fatigante. Il n'avait pas eu de pause entre ses cinq heures de cours du matin et avait du déjeuner sur le pouce. Mais son rythme scolaire ne parut pas non plus avoir totalement déserté parce qu'alors que ses amis grognaient du ventre, lui parvenait à rester silencieux, amusé par les dires de Minho qui ne comprenait pas pourquoi son ami ne faisait pas de bruit involontaires. La journée fut ponctuée de nouveaux délires de la bande que composaient Thomas, Minho, Clint, Aris et Harriet au plus grand plaisir du premier qui se laissa guider par ses amis. Les cours finirent bien vite et -Ô joie- il n'avait eu ni histoire géographie ce jour, et n'en aurait pas le lendemain. Tout comme la veille, Thomas pris le tram jusqu'à l'hôpital, appelant brièvement sa mère pour qu'elle sache où il était et qu'elle vienne le chercher plus tard. Thomas sourit. Il était heureux de pouvoir voir Newt régulièrement. Bien sûr, la journée sans lui était difficilement concevable et c'était pour cela que Thomas se réjouissait d'avoir des amis qui l'aidait à supporter tout ça... La veille, Thomas avait retrouvé Newt endormis dans son lit. Ils avaient passé la soirée allongés dans le lit de Newt, Thomas travaillant, lui contant ses aventures du jour. Le blond avait fait de même, parlant toujours avec son animation si caractéristique. Ils avaient pu voir Winston, Ben et Teresa, qui bien sûr, leur lançaient des railleries à tout bout de champs sous l'oeil amusé des deux amoureux. Thomas avait vraiment apprécié la soirée et lorsque sa mère était venue le chercher, il avait tel un enfant capricieux souffler bruyamment. Il ne comptait pas refaire de même ce soir là et c'est avec entrain que le brun entra dans le bâtiment, ne voulant gâcher aucune miette de temps en compagnie deNewt.
Le brun trouva d'ailleurs celui-ci dans la salle de repos, une couette autour de lui, en train de regarder une émission à la télévision. Le blondinet sourit en voyant Thomas dans l'embrasure de la porte.
- Tu m'as manqué Tommy, souffla Newt alors que le brun déposa un simple petit bécot sur sa bouche. Ce qui ne l'empêcha pas de ressentir des papillons au creux de son estomac.
- Toi aussi, renchérit-il.
Thomas s'assit près de Newt qui ouvrit un pan de couverture. Le brun se fit une joie de venir se blottir contre son petit-ami, regardant tout simplement l'écran de télévision. Il sourit alors que la main de Newt enserrait sa taille naturellement. Voilà la raison pour laquelle aucun des deux garçons ne voulaient quitter l'autre le soir venu. Ils avaient un besoin constant de la présence de l'autre. Au delà de la drogue, de la morphine (ou même du Doliprane!), il y avait leur dépendance à eux, ou à ce qu'ils pourraient être.
- Thomas ? Chuchota Newt doucement.
- Oui ?
- Est-ce que... C'est dur pour toi ?
Thomas tourna vivement la tête.
- Qu'est ce qui est dur ?
- De devoir venir ici tous les soirs.
Thomas se mordit les lèvres.
- C'est la seule chose que j'attend de ma journée. C'est plus dur d'aller en cours que de venir ici, tu le sais bien.
Newt acquiesça, pensif. Il fuyait le regard de Thomas.
- Qu'est-ce qui ne vas pas, Newty ?Demanda-t-il doucement, serrant sa main dans la sienne.
- Rien...
- Te fous pas de moi ...
- Non, vraiment Thomas... C'est rien ok ? J'ai juste un peu peur qu'on se casse la gueule.
Thomas saisit le menton de Newt pour qu'il le regarde enfin.
- D'abord, tu ne seras jamais, jamais un poids pour moi. Deuxièmement, si on se casse la gueule, autant le faire tous les deux, et avec classe.
Newt lui sourit tristement.
- D'accord, faisons ça. Ce sera toujours mieux que de ne rester à rien faire.
- Comme avant que tu ne soit malade ?
- Comme avant que je sois avec toi, nuance.
Les deux garçons furent interrompus par Ben et Zart qui vinrent saluer Thomas chaleureusement avant de sortir différents jeux de sociétés de l'armoire et de se mettre à jouer avec eux. Ce n'était pas comme si Newt voulait continuer la conversation de toute façon. Il se fit la réflexion que même s'ils étaient désormais ensemble, Newt gardait cette part de mystère en lui, cette part que Thomas ne connaissait pas et avait un peu peur de comprendre.
X
Les adolescents profitèrent du temps bien que petit qui leur était impartit et discutèrent avec animation. Teresa et Winston les rejoignirent dans la petite salle et Thomas leur raconta tout ce qu'il s'était passé à sa rentrée, omettant bien sûr le malheureux suçon de Newt. Cependant, les autres malades du service repartirent dans leur chambre tour à tour,a fin de laisser un peu d'intimité au nouveau couple. Alors les deux garçons, fatigués, discutèrent brièvement, Newt avachit sur le torse de Thomas, dans son lit. Thomas lui raconta l'incident du suçon et Newt rit aux éclats, faisant trembloter son corps contre celui de Thomas. Le brun, perdu dans ses pensées, caressait distraitement les cheveux de son fraîchement petit ami à la manière d'un automate. Dieu qu'il était bien, si proche de lui. Mais il était un peu inquiet de ce qu'il se passerait après. Tout le monde lui disait de vivre l'instant présent et c'est aussi ce que sa conscience disait mais il ne pouvait s'empêcher de penser à après. Il s'en voulait de le faire mais après tout, c'était un jeune, et c'était dans sa mentalité de penser à l'avenir. Mais comment l'envisager ? De quelle manière ? Il s'en voulait autant qu'il en voulait àNewt de devoir mourir un jour... Ses pensées furent de toute façon interrompus en premier par les doigts de Newt se promenant paresseusement sur son torse, qui bougeait au rythme de la respiration du blond. Puis par la porte qui s'ouvrit brusquement, cassant le silence agréable présent depuis un certain temps. Sa mère se tenait dans l'embrasure de la porte et semblait plutôt surprise de voir son fils et son ami dans cette position légèrement... proche.
- Que... Euh Thomas ? Je t'attends dehors.
Et à peine Thomas eu le temps d'ouvrir sa bouche que sa mère était déjà sortit de la chambre. Il regarda, les yeux écarquillés, Newt qui était dans le même état.
- Et merde !
- Tu l'as dit !
Il y avait eu tellement d'enjeux déjà pour qu'ils réussissent à se mettre ensemble entre les maladies, Gally, les peurs de l'un et de l'autre qu'ils n'avaient même pas réalisé que ce serait peut être dur de faire leurs coming-out. Enfin pour Thomas. Newt l'avait déjà fait depuis longtemps bien que cela n'eut pas été de tout repos. De toute façon, le brun l'avait déjà fait au sein du service, enfin pour ce qui était de Brenda et de ses amis, mais ses parents... Et bien il avait tout simplement oublié.
- T-Tu veux lui dire ? Demanda Newt, en déglutissant.
Thomas réfléchit un instant. Après tout, avec l'absence de ses parents peu importait ce qu'ils pensaient l'un et l'autre, le brun ne s'en souciait pas vraiment.
- Ouais, je crois bien. Répondit Thomas.
Un magnifique sourire illumina le visage de son petit ami.
- Cool ! On y vas ! Dit Newt en se redressant du lit plein d'entrain, les cheveux en bataille plus que jamais. Thomas rit, jamais il ne se lasserait de ce garçon. Il se mordit les lèvres, hésitant tout de même. Et si sa mère le rejetait ? Et si jamais il devenait encore moins proche d'elle ? Newt sembla comprendre ses tourments car il lui saisit la main, caressant de son pouce la peau douce de sa paume avant d'ouvrir la porte en lui lançant un regard encourageant, traînant derrière lui sa perche.
- ça vas aller ! Souffla le blond dans son oreille, je suis avec toi, idiot.
Thomas acquiesça. Il vit au bout du couloir sa mère et Brenda discuter. Celle-ci partit vers son bureau en les voyant arriver et la mère de Thomas tourna la tête alors qu'ils arrivaient à leur hauteur.
- Ah Thomas, te voilà ! On vas devoir rentrer vite, on a des courses à faire rapidement ! Dit sa mère en souriant, un peu gênée, regardant étrangement les mains des deux garçons entrelacées.
- Oui, d'accord très bien ! Dit Thomas en lui rendant son sourire avant de tourner son regard vers Newt et de se morde la lèvre plus par timidité que par envie de paraître sexy. Ça eu le don de donner à Newt une incroyable envie de l'embrasser sur le champs cependant. Ce qu'il ne tarda pas à faire. Thomas fut d'abord très surprit de l'entrain du blond et il pouvait sentir le regard gêné de sa mère sur lui alors qu'il caressait la langue de Newt avec la sienne. Curieusement, même s'il savait qu'on le regardait, ça ne changeait pas l'aspect magique de la chose alors il profita simplement du moment. La parfaite synchronisation de leurs lèvres l'une contre l'autre lui donna des frissons, et ils se séparèrent trop rapidement à leur goût mais ravi de leur petit effet. Thomas sourit à sa mère avant d'embrasser la joue du blond de lui lancer un petit « au revoir » et de se diriger vers la porte.
Aucun des deux ne prononça mot avant de monter dans la voiture. Là alors, sa mère se tourna vers lui.
- Alors ? Tu sort avec Newt ?
Thomas regard devant lui. Cette phrase, il avait longtemps redouté de l'entendre. Etrangement, elle sonnait mal, et fausse. Ça l'énervait plus qu'autre chose.
- Et ouais, d'ailleurs je m'en fous si ça te dérange.
- ça me dérange pas Thomas! Comment tu peux penser ça ?!
- Ben, je sais pas, t'avais l'air gêné !
Et inconsciemment aussi, Thomas espérait que ça la dérange, qu'il la fasse sentir quelque chose pour lui autre que l'indifférence. Bon, il s'en voulait de faire de la provocation mais il ne savait comment interagir autrement avec sa mère.
- C'est normal ! Enfin Thomas, tu ne m'as jamais rien dit ! Tu ne m'as jamais dit que tu préférais les garçons ni... Ni que tu étais amoureux et là je te vois qui embrasse langoureusement un homme avant de me dire que tu t'en fous si je t'acceptes pas ! Comment je suis sensée prendre ça ?!
Le sang de Thomas ne fit qu'un tour.
- Je veux juste que tu m'accordes un peu d'importance dans ta vie, que tu vois que moi aussi, je peux faire des choses ! C'est tout ! Pas que tu me fasses un exposé de toutes tes difficultés avec moi !
La mère de Thomas avait les yeux humides, comme s'ils s'apprêtaient à pleurer, à travers leurs iris grises. Le brun reprit.
- Et non, s'il te plaît ne pleure pas ! Alors oui, c'est un fait, c'est tout, je suis complètement amoureux de Newt, et tu ne pourras rien y faire !
- D'accord, très bien, fit sèchement sa mère. Tu veux que j'accepte tout ça d'un coup, je vais faire de mon mieux, sache juste que je m'en fous que tu sois amoureux d'un garçon tant que t'es heureux. Ce qui vas être plus dur, c'est d'encaisser à quel point tu m'exclues de ta vie.
- Tu m'as toujours exclu de la tienne, maman. Murmura Thomas en regardant le paysage à la fenêtre. Il savait que sa mère avait entendu. Elle ne faisait pas la sourde oreille, parce qu'elle savait que son fils avait raison, du moins un petit peu. Et qu'il était entrain de se venger.
X
Le reste de la semaine s'écoula lentement. Thomas et sa mère n'avait plus reparler après leur dispute mais le brun voyait au fur et à mesure des jours qui passaient que sa mère se détendait par rapport à son aveu franchement direct. Il était vrai qu'il n'y était pas aller de main morte et s'en voulait un peu mais il avait voulu se venger. Il voulait que sa mère se prenne la tête à cause de lui. Maintenant, c'était passé. Tout le monde avait des défauts et personne de famille parfaite. Curieusement, ça avait presque amené Thomas à pardonner sa mère. C'était loin d'être possible dans son esprit à présent mais pas impossible. Les cartes étaient jetées, tant mieux. Sa mère ne posait pas de question souriant gentiment lorsque Thomas lui disait qu'il se rendait à l'hôpital le soir. Il était allé voir Newt toute la semaine, et à chaque fois le même scénario, ils discutaient, s'embrassaient et se reposaient l'un contre l'autre. Thomas était pressé que le week end vienne enfin pour passé un peu plus de temps avec Newt et vivre simplement sa journée en sa compagnie plutôt que de se la faire raconter le soir. Heureusement, le vendredi arriva et Thomas pu aller à l'entraînement en compagnie de Minho et Clint. Il n'avait pas pu aller voir le blond ce jour là mais ne se formalisa pas : ils avaient tout le weekend pour eux. Et puis Thomas était heureux de pouvoir recommencer l'athlétisme et ne se priva pas pour se dépenser, si bien que le coach dû quand même lui rappeler son état de santé encore fragile. Le brun acquiesçait brièvement sous le regard blasé de son meilleur ami et retourna courir comme si sa vie en dépendait sur la piste. Les sélections étaient dans quelques semaines, et il voulait être au meilleur de sa forme. Il y était peu être allé un peu trop fort et c'est précisément à cette conclusion qu'il arriva cette nuit là, en ressentant de profondes courbatures qui allaient sans doute rester un bon moment.
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