Chapitre 22
SAlut !!
Alors voilà le nouveau chapitre! Il est un petit peu différent puisqu'il s'agit maintenant de décrire le retour de Tommy à sa vie d'avant... Voilà, c'est plutôt compliqué pour moi donc s'il y a des erreurs au niveau de la syntaxe ou autre, merci de me le dire ! ;)
Bonne lecture !
NG
-----------------------------------------------------------------------------
Le réveil de Thomas sonna à travers la pièce. Son propriétaire étouffa un gémissement avant de se resserrer près du corps chaud contre lui. Le désigné corps chaud se trémoussa un peu puis se retourna pleinement.
-Tommy, faut que tu te lèves, là ! La relève est dans à peine deux minutes!
Thomas grogna et ouvrit un oeil, il fut heureux de voir le visage de son désormais petit-ami à seulement deux centimètres de lui. Il n'y avait pas mieux comme réveil, enfin, si peut être, s'il avait plus de temps en ce lundi matin. Il dévisagea longuement le blondinet, ses traits, son air enfantin qu'il aimait tant, puis les souvenirs de la veille refirent surface. A cette pensée, Thomas rougit devant l'air amusé de Newt, le visage encore endormis.
-Oui, t'a raison.
Et Thomas pris conscience qu'il ne lui restait que deux petites minutes avant de se faire coincer à dormir ici. Vive le réveil, son cerveau avait enfin capté ce que Newt essayait de lui dire. Il se dégagea à son plus grand damne des couvertures et de la chaleur de Newt puis se mis à la recherche de ses vêtement, éparpillés dans la pièce.Thomas rougit jusqu'à la racine des cheveux en repensant à Newt lui retirant sauvagement ses habits, ils auraient pu faire gaffe, non? Pendant ce temps, le blondinet, déçu que son copain ai quitté le lit, détaillait avec un certain amusement Tommy, en caleçon (et dieu qu'il était beau!) courant dans tous les coins. Il enfila son jean à la vas-vite, fit de même avec son t-shirt et ses chaussures.
-T'es sûr que tu n'oublies pas quelque chose, là?
-Quoi, demanda le brun, en refaisant maladroitement son sac et en saisissant son manteau.
Pour toute réponse, le jeune malade tendit ses lèvres en une petite moue et Thomas fut secoué d'un rire.
-Tu crois vraiment que j'allais oublier ça?, demanda alors Tommy en se rapprochant. Et là dessus, il l'embrassa doucement sur la bouche, serrant une dernière fois le blondinet dans ses bras. Newt l'attira à lui en se rallongeant, bien décidé à faire oublier à son petit-ami toute vie externe mais Thomas rompit le contact et se redressa.
-Je dois y aller, là ! C'est même toi qui me l'a dit!
-Oui, mais tu n'as qu'à pas être aussi beau dès le matin!
Sur-ce, embrassant tout de même une dernière fois les lèvres rougies de Newt, incapable de s'en empêcher, le jeune homme marcha vers la porte et lui adressa un signe de la main.
-Je reviens te voir ce soir, okay?
Newt plongea une nouvelle fois sa tête sous sa couette et murmura avant de se rendormir:
-Okay...
La sortie de la chambre du blond ne fut pas une mince affaire pour Thomas mais il y parvint aux prix de nombreux efforts, à savoir beaucoup de bleus lorsqu'il tomba de la fenêtre où Newt et lui s'échappaient la nuit. Il dû se cacher derrière un chariot alors que Mme Paige faisait un tour à la machine à café, et se contorsionna pour atteindre le puis de lumière. Heureusement, il réussit à sortir sans que personne ne l'ai vus, mais il n'était pas sûr d'être prêt pour une nouvelle tentative de ce genre. Thomas se rendit au pas de course chez lui, où sa mère était déjà partit au travail, lui laissant un mot. Elle faisait tout le temps cela avant. Le brun attrapa son sac de cours et une barre de céréales avant de se précipiter au lycée, par le chemin inverse qui menait à sa maison. Si en plus il devait être en retard le premier jour ... Il arriva finalement à la grille avec deux minutes d'avance et se retourna vivement lorsque quelqu'un lui tapota l'épaule.
-Hey mec ! T'as revu ton blondinet ou quoi ? Dit Minho avec un grand sourire.
Thomas fronça les sourcils, septique.
-Quoi ?! Mais, que...
-Ton cou, idiot Répondit l'autre, pointant son doigt vers la jugulaire de l'ancien malade.
Thomas tâcha de regarder mais n'y parvenant pas, il interrogea du regard son ami.
-Il ne t'as pas loupé, on dirait !
-Oh merde ! Fit le brun en réalisant
Il grogna et resserra son col contre son cou, essayant de cacher le suçon du blond.
-C'est troooop mignon ! Vous vous mordez mutuellement ! ...
Thomas soupira, blasé. Malgré tout ce que Minho faisait de plus que Thomas(avec des filles plutôt) il ne cesserait jamais de faire le gamin. En effet, le premier suçon de son ami devait bien remonter à ses 14 ans... Même si Minho le portait comme un trophée à l'époque, Thomas s'était quand même demandé comment un truc aussi minuscule et pas vraiment attrayant pouvait susciter de la jalousie chez les autres. Oui, Thomas était du genre très innocent et naïf pour ces choses là. Bref, tout en tâchant de cacher son cou au maximum, Thomas et son ami arrivèrent dans le couloir où se trouvait la salle de son premier cour de la matinée. Il croisa Clint qui lui serra la main avec entrain et le salua vivement.
-Je suis content que tu reviennes !
Thomas sourit. Il ne pouvait pas en vouloir à Clint et soudain son ressentit de lorsqu'il l'avait vus samedi lui sembla tout à fait ridicule. De toute façon, il était de retour ici, alors autant s'en réjouir un minimum, sinon il allait craquer et se procurer un nouveau cancer pour retourner à l'hôpital. Tout en se rendant compte de la bêtise de sa pensée, il fut intercepté par Aris. Aris était un ami d'enfance du brun. Petit, voir maigre, les cheveux châtains flamboyant et les yeux bleu malicieux, Aris avait toujours eu le don d'énerver les autres mais possédait un caractère de tête brûlée très attachant.
-Tu m'as pas manqué du tout mais je suis heureux de savoir que tu es en un morceau, sourit-il mesquinement.
Thomas l'imita.
-Toi non plus tu ne m'as pas manqué.
Les deux garçons se serrèrent vigoureusement la main.
-Et juste comme ça je ne suis pas en un seul morceau, j'ai dû laisser en route un bout de mon estomac.
Aris eu un petit rire nerveux. Thomas se décala vers l'entrée de la porte et se mis à parler avec animation avec Aris, Minho et Clint, serrant de temps en temps des mains ou claquant des bises sur les joues de certaines filles qu'il appréciait. Harriet vint lui faire un câlin, serrant ses bras autour de son cou. Certain aurait trouvé ça plutôt déplacé mais Thomas et Harriet s'entendaient à merveille (ils avaient en effet la même maturité) et c'était bien dans le caractère de la jeune fille exubérante de serrer dans ses bras tout ce qui bougeait. C'était limite si elle se retenait pour le faire au prof lorsqu'elle avait une bonne note. Cela d'ailleurs se traduisait sur son apparence. Elle avait teint ses cheveux en violet sombre depuis la quatrième et possédait une grande collection de piercings. Pourtant, cette fille était la simplicité même et s'habillait dans des tons neutre la plupart du temps. Au fond, Thomas était un peu déçu que Minho et Harriet ne soit plus ensembles. Ils formaient un joli couple. Mais bon, Thomas restait optimiste là dessus. Il n'avait pas vraiment de quoi faire de pronostiques de toute façon déjà qu'il galérait dans son propre couple tout juste formé.
Le premier cours passa avec une lenteur effroyable. Il fallait se réhabituer aux horaires et franchement une heure sur les doux poèmes de Lamartine, qui sont certes, très beau, c'était plutôt...énervant. Le professeur l'avait salué au passage, signalant toute la profonde joie qu'il avait de pouvoir avoir un survivant du cancer dans sa classe. Super. Mais tout ceci ne parvenait quand même pas à faire flancher l'humeur plutôt joyeuse de Thomas qui retrouvait enfin ses amis. Enfin, si, un peu... Mais. Non, c'était bizarre. Un coup tout allait bien et la seconde d'après, il pensait à Newt ,seul, dans la chambre. Il alternait le sentiment d'allégresse et la profonde nostalgie, allant même jusqu'à complètement décrocher du cours. Il ne savait plus tellement où était sa place. C'était peut être là, avec toutes les autres personnes « normales ».Tout ces inconnus dans les couloirs qui se bousculaient les uns les autres, riant, pleurant, trouillards, assurés, hypocrites et renfermés... Aucun d'eux ne savait, lorsqu'il passait entre eux, qu'il y avait une cicatrice là où s'arrêtait sa veste. Après réflexion, il se dit que peut être tout le monde avait une cicatrice et que personne ne la voyait. Tout le monde l'ignorait et seuls certains étaient au courant. Ses pensées se firent interceptées par Minho qui lui signala que leur prochain cour était Histoire Géographie. Thomas soupira. Il détestait autant la matière que le professeur. Vivement que l'année se termine pour qu'il en finisse avec cette matière qui n'avait rien à faire en sport-étude, selon lui (et la plupart de ses camarades mais chuuut !). Bon, pour tout dire, Thomas avait réellement une sainte horreur du professeur, M Janson. Ce monsieur d'une bonne cinquantaine d'année n'avait en général rien de bien important à faire à part maltraiter ses élèves de n'importe quelle façon tant qu'il en avait les bénéfices. Ainsi ils en étaient déjà à leur troisième bac blanc surprise de l'année et même si Thomas n'était pas un élève en difficulté sa moyenne dans cette matière n'allait pas vraiment l'aider. Il avait déjà rendu les armes de toutes façons. Il entra en soupirant dans la pièce et s'assit comme à son habitude à côté de Minho, presque devant puisque M Janson les avaient placé de façon à pouvoir les surveiller. Celui-ci ressemblait exactement à ce qu'il était avant l'hôpital : Ses cheveux grisaillant sur ses temps coiffés soigneusement, son uniforme pantalon en velour-chemise-pull et bien sûr, son rictus à la bouche dès que les élèves entraient dans la salle de classe. Et c'est avec toute l'hypocrisie du monde qu'il prononça d'une voix doucereuse :
-Je suis heureux de vous revoir, Thomas. Sachez que je vous pardonne votre absence puisque j'en connais désormais la cause mais souvenez vous juste que nous avons un examen important dans deux jours et qu'à mon humble avis, les notes prises par notre cher Minho ne seront pas suffisantes pour vous.
Thomas y répondit par un simple sourire rapide et tout aussi hypocrite que son aîné. Il fit les gros yeux en jetant un regard en coin à Minho lorsque celui-ci eut le dos tourné. Jamais il n'arriverait à comprendre ce personnage.
Finalement, la journée se termina tant bien que mal après deux heures de sport dont il fut ravi de participé pour calmer ses nerfs mis en pelote par Janson et le brun fut plus qu'heureux de pouvoir sortir. Il salua ses amis avant de se rappeler qu'il devait aller voir Newt le soir même. C'est en lui adressant un grand sourire, lorsque Minho lui demanda ce qu'il faisait sur l'autre ligne de bus que Thomas partit en direction de son deuxième foyer.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro