Hey!!

Oui je suis revenue ^^' Bonne année à vous! J'espère que tout vas bien se passer cette année pour vous héhé!

Bon bah sans plus attendre, la suite de l'histoire et... J'espère que ça va vous plaire ! (gniégniégnié) 

MERCI pour les 12.8K *-*

Bonne lecture

NG

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Soudain, une série de petits coups à la porte les firent sursauter et ils se séparèrent rapidement. Thomas soupira de soulagement en voyant que la personne n'était qu'autre que Brenda qui avait un grand sourire aux lèvres. Elle avait sans doute remarqué les joues rouges des deux garçons et leurs regards plutôt effrayés. Mais le brun pensait qu'elle était au courant pour lui et Newt : un roulage de pelle comme ça ne se voyait pas tous les jours dans le service. Heureusement, ça ne devait pas être aussi flagrant pour Mme Edison qui suivait l'infirmière puisqu'elle s'avança dans la chambre pour saluer Newt brièvement et indiquer à Thomas qu'il fallait partir.

- Maman... J'ai pas envie de retourner à la maison, là. Ça fait longtemps que je n'ai pas parlé avec Newt. Soupira Thomas.

- Tu as école, demain, chéri. Dit sa mère, un peu fatiguée.

- Je sais.

- Si je peux me permettre, Dit Brenda, timidement, il peut rester encore un peu si ça lui plaît, on le connaît tous ici, pas de soucis. Même s'il souhaite dormir.

Les têtes des deux garçons s'éclairèrent soudain, ravis. Ils échangèrent un bref regard avant de poser leurs orbes sur Mme Edison, hésitante.

- Steuplaît maman ! Gémis Thomas (comme un enfant de six ans, oui). J'irais prendre mes affaires de cours demain matin !

Sa mère rit un peu puis finalement acquiesça et Thomas embrassa sa joue. La femme, un peu surprise par une marque d'affection de son fils haussa les sourcils puis lui souhaita une bonne nuit et sortit de la chambre, pour rejoindre Chuck à la voiture. Encore une fois, Thomas culpabilisa pour son frère, mais sa mère avait l'air de bonne humeur, peut être grâce à Jorge et tant que ses parents n'étaient pas ensembles de toute façon... Brenda interrompit ses tergiversions.

- Les garçons, j'ai un peu menti en fait.

Thomas fit les gros yeux.

- Thomas tu n'as pas le droit de rester dormir mais si tu veux, tu peux. Je dirais aux collègues de ne pas rentrer dans la chambre pour apporter le repas de Newt, en disant qu'il n'a pas faim. Si ça te vas, reprit-elle en regardant le blond. Celui-ci hocha la tête et elle continua.

- Est-ce que tu as vus Teresa, ou Winston ou qui que se soit ce soir ?

- Euh, non ... Fit le brun.

- D'accord, très bien. Ils ne faut pas qu'ils viennent. Personne ne doit savoir que tu es là cette nuit à part nous.

Brenda se dirigea vers la porte de la chambre.

- Il faut que tu sois partit avant la relève de sept heures demain matin, sinon tu serras grillé.

- T'inquiètes, j'y veillerais, répondit Newt avant que le brun est ouvert la bouche.

- D'accord, bonne nuit les garçons. Elle tourna vivement la tête, dans l'embrasure de la porte. Et ne faites pas trop de bruit.

Les deux adolescents se regardèrent, gênés, avant d'exploser de rire.

- On vas pas faire trop de bruit, hein, Tommy ? Demanda Newt avec un sourcils relevé et un sourire en coin. Thomas déglutit et se rapprocha de Newt qui se tenait devant son lit pour l'embrasser un moment. Il ne pouvait pas rester loin de ses lèvres plus de cinq petites minutes. C'était tellement bon qu'il se demandait comment il avait fait avant pour survivre et comment il ferait désormais sans tout cela. Newt le poussa alors tendrement sur le lit, avant de se mettre à califourchon sur lui. Thomas émit un gémissement timide lorsque le blondinet vint se coller contre son torse, sentant tout son corps s'embraser à son contact. Ce garçon avait le don de lui faire tout oublier, jusqu'à la maladie qui le rongeait. Garçon, qui avait les joues plus rouges que jamais et les yeux voilés par l'envie. Un peu hésitant, il lui embrassa les lèvres doucement, comme par peur de lui faire mal quelque part. Newt était si beau, Thomas ne s'en remettait pas de l'avoir, à lui. Et alors qu'il ne croyait toujours pas à ce qui se passait, Newt saisit ses mains pour l'inciter à enlever son propre tee-shirt, ce que Thomas s'empressa de faire, impatient de découvrir son ami torse nu si près de lui. Le brun pouffa lorsque la canule de Newt se coinça un peu dans l'habit et ils réussirent à le retirer sans trop de dégât, leur arrachant à tous les deux des sourires indomptables et des regards brûlants. Le blondinet se redressa et pris dans ses mains fines les bords du débardeur de Thomas. "Non!". Le brun se crispa, bloqué. Non, Newt ne pouvait pas le voir, il était... Il était si abîmé! Sa cicatrice ne demandais qu'à être oubliée et Newt.. Newt voulait la voir?! Il saisit brusquement les mains du blond qui remontait le tissus. Ce dernier lui lança un regard surprit. Thomas balbutia:

- Non! Newt s'il te plaît! C'est pas... C'est pas beau à voir...

Le blondinet se pencha à l'oreille de Thomas, lentement, attisant la flamme dans les prunelles de son vis-à-vis. Il posa une fois encore sa bouche rose dans le creux de l'oreille de Thomas, qui étouffait un gémissement.

- Tommy, je t'aime. Je t'aime et je suis fou de toi. Et cette cicatrice fait partit de toi maintenant, donc je l'aime aussi. Je suis fou d'elle, Thomas.

Le coeur du brun rata un battement avant de repartir en chamade. C'était la première fois que Newt lui disait qu'il l'aimait et cela le rendait totalement stupéfait. Thomas ferma les yeux et hocha la tête, vaincu. Après tout, au point où ils en étaient, il fallait avancer, franchir les obstacles. Newt l'aimait, aussi étrange que cela sonnait dans la tête du brun. Il pouvait lui faire confiance, il lui faisait déjà confiance depuis longtemps. Thomas se retourna pour regarder le blondinet dans le blanc des yeux.

- Je t'aime aussi, Newt...

Ce dernier se décolla un instant du torse de Thomas, laissant un froid mordant sur lui. Il saisit son tee-shirt, le faisant doucement remonter alors que Thomas se tendait un peu, ses muscles crispés. Une paume délicate et froide vint le rassurer sur son ventre, bientôt suivit par une bouche chaude qui embrassa la peau tendre, faisant soupirer son propriétaire. Newt dévia et déposa soudain ses lèvres sur le bas de la longue cicatrice de Thomas, effleurant sa peau rosée et imparfaite, l'embrassant de long en large, caressant son ventre avec autant d'amour possible. Le leucémique remontait de plus en plus vers le haut. Et Thomas sentit un superbe frisson parcourir de part en part son corps tremblant. Son estomac faisait des looping dans son ventre, alors que le petit blond soignait peu à peu la blessure de tout son amour. Il continua ainsi, remontant au fur et à mesure le tissus tout en embrassant chaque parcelle de peau de Thomas en s'attardant longuement sur la cicatrice, dessinant ses muscles de sa bouche, de ses doigts avant de retirer totalement le tee-shirt de son Tommy et de le jeter par terre avec férocité. Le brun observa Newt qui avait ses mains de part et d'autre de son visage, le torse brûlant collé vivement contre celui de Thomas, qui perdit totalement contrôle lorsque son blondinet planta ses dents dans son cou. Il s'entendit gémir fortement alors que Newt mordillait la peau pâle. Thomas s'autorisa enfin à toucher le blondinet et mis ses mains dans son dos, effleurant la peau laiteuse et douce de Newt qui frémissait de plaisir. Une de ses mains venait s'engouffrer dans ces cheveux blond cendrés sans qu'il en dirige le geste. Sa peau le picotait là où Newt le mordillait mais il aimait tellement ça. Alors il ferma les yeux.

- Espèce de vampire!

Newt rigola et le coeur de Thomas fit un bon dans sa poitrine en ressentant le souffle du blond dans son cou et son torse collé au sien, qui tressautait par son rire. Sans prévenir, Newt fit courir son nez le long de la mâchoire de Thomas avant de murmurer tendrement:

- Je t'avais dit, il faut que je me nourrisse ! Et tu es la plus délicieuse des proies...

- Pff, prédateur,va!

avait chuchoter Thomas, entre deux soupirs tandis que Newt quittait son cou pour déposer un nouveau suçon sur la clavicule de son présentement copain. Finalement, il cessa de le marquer comme sien et arriva, "enfin" pensa Thomas, près de son visage. Et alors, avec une lenteur exquise et insupportable, il s'avança de plus en plus puis captura doucement ses lèvres. Celles du blondinet glissaient sur celles de Thomas en le mordillant pour lui faire ouvrir la bouche ce que le brun s'empressa de faire. Leurs langues se rencontrèrent encore dans un baiser plus violent, plus profond, plus passionné. Newt gémissant sans retenue dans la bouche de Thomas qui glissa ses mains dans le creux du dos du blondinet, jusqu'à ses fesses. Il se redressa un peu pour se rapprocher encore plus de la bouche de Newt, avant de s'asseoir quasiment, le blond l'encerclant de ses longues jambes. Leur envie était plus pressante, plus avide. Ils réagissaient au mouvement de l'autre violemment, avec une ferveur brûlante, comme si leur vies en dépendaient. Se collant l'un à l'autre, voulant plus de contact. Thomas sentait son bas-ventre s'agiter alors que Newt l'embrassait à perdre haleine. Soudain, ce dernier rompit le contact, essoufflé.

- ça vas, Newt ?

avait demandé Thomas, inquiet. L'autre acquiesça, alors que sa machine de respiration s'emballait autant que son coeur. Il baissa la tête, inspirant profondément, ses mains encore encrées sur les épaules de Thomas qui pianotait de ses doigts son dos fin. Il mit plusieurs minutes avant de calmer ses palpitations et pris la parole:

- T'inquiète, Tommy, mais... Mais je crois que ça vas suffire pour ce soir...

- Oh, Thomas rougit jusqu'à la racine des cheveux. Bordel, il n'avait pas du tout penser à... En fait il s'était plutôt laisser emporter, ne sachant pas ce qui se passerait la seconde d'après, espérant juste qu'elle soit encore plus enivrante que la précédente.

- Oui, oui bien sûr... Et il est tard en plus...

- Mais j'en ai vraiment envie Tommy, ne crois pas que je te repousse! C'est juste...

- Un peu trop tôt, termina Thomas

- Oui voilà, et... soudain. Je ne suis pas habitué à ce genre d'effort. Même émotionnellement parlant ...

Thomas hocha la tête, il était du même avis que Newt. Et bien, ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde pour rien, ces deux là!

A contre coeur, Thomas enleva ses mains du bas du dos du petit blond et se rassit sur le lit.

- Rien ne t'empêche de rester dormir cependant ..., Renchérit son ami.

Le brun sourit de toutes ses dents avant de tirer Newt par le bras et de l'installer près de lui en s'allongeant, son torse contre le dos du blond. Il le serra fermement dans ses bras, et tenta de lui transmettre tout ce qu'il ressentait pour lui.

- Tu m'écrases, là , Tommy!

- Désolé, je suis trop possessif quand il y a un beau gosse contre moi!

Ils s'esclaffèrent tout deux, étouffant leur hilarité dans les bras de l'autre. Dans un élan soudain, Newt se retourna et embrassa Thomas langoureusement, avec moins de violence et d'empressement qu'avant mais plus de passion. Il soupira contre sa mâchoire.

- Bonne nuit, Tommy.

Ledit Tommy plongea son regard dans le sien avant de répondre:

- Bonne nuit, mon ange.

Newt soupira d'aise, c'était la première fois que Thomas lui donnait un surnom comme ça, et c'était tellement adorable que le blondinet sentait ses joues s'empourprer. Et là dessus, ils s'endormirent l'un contre l'autre, bercés par les bruits mécaniques de l'hôpital.