Chapitre 18
Heeeyyy !!
Nous voilà de retour pour un chapitre fort en émotion qui j'espère ravira vos petits cœurs avant l'hiver (pourquoi je parle comme ça moi ?).
MOUHAHAHAHA (rire machiavélique) j'espère que ça vas vous plaire ;)
Bisous et bonne lecture !! :D <3
NG
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Thomas croyait qu'il allait passer encore un petit moment avec ses amis mais ce n'était pas au goût de Jorge qui lui demanda par le biais de Brenda de se rendre dans son bureau dès que sa valise était prête. Thomas quitta en soufflant les bras de ses amis (enfin surtout le monceaux de bêtises qu'ils pouvaient dire à la minute) et suivit l'infirmière dans les couloirs qu'il connaissait maintenant pas cœur. Il ouvrit une énième (et peut être dernière) fois la vieille porte du bureau de Jorge. Celui-ci s'approcha de lui à bras ouvert.
- Alors Thomas ! Enfin prêt à partir ?
- On peut dire ça, répondit le brun tout en s'asseyant sur le siège désigné.
Jorge prit place derrière son bureau en bois verni. Il y avait quelque chose de mélancolique à cet instant. C'était la dernière fois que Thomas viendrait ici en tant que patient. Il avait passé tellement de temps dans ce bureau ! Il se souvenait encore des rendez-vous avant l'opération, où il avait peur et où Jorge le rassurait. Thomas se souvenait même que c'était ici où il avait appris la différence entre une tumeur maligne et bénigne. Ce n'était rien mais le nombre de petits détails étaient si nombreux qu'il ne pouvait empêcher qu'ils affluent dans sa tête.
- Bon alors, Thomas, on vas remplir ensemble le dossier de fin de traitement, ok ?
Thomas opina du chef. C'était un moment assez particulier, on lui avait dit. Avec pleins d'émotions et tout... Peut être était-ce un grand moment dans sa vie ?Honnêtement, il ne ressentit rien de tout cela. Il n'avait fait que remplir un énième papier, encore une fois. Avec l'aide de Jorge, il s'occupa des démarches administratives, que bien sûr ses parents auront oubliés de faire s'il leur avait demandé. Il fut interrompu par un discret coup sur la porte du cabinet, puis la porte grinça légèrement et enfin une petite tête aux cheveux de jais apparu dans l'encadrement de la porte.
- Minho ?
Ce dernier fit un clin d'oeil à Thomas avant de reprendre.
- Excusez-moi de vous dérangez, mais je suis sensé être le responsable qui vient chercher Thomas. On m'a dit de passer ici pour signer les papiers de sortie...
- Bien sûr, répondit Jorge, Entre !
L'asiatique ne se fit pas prier et ferma la porte derrière lui avant de rejoindre Thomas non sans lui avoir fait une petite tape dans le cou au préalable. Jorge ignora cette douce marque d'affection et se rassit, comme à son habitude avant de reprendre d'un air sérieux.
- Voilà les documents, dit-il en brandissant devant eux un formulaire. Je vous conseille de le remplir plutôt vite. De toute façon, Minho, tu es majeur maintenant, non ?
- Ouais... C'est ce qu'on dit.
- Alors il ne devrait pas y avoir de problèmes.
Les trois hommes se penchèrent sur le dossier que Minho commentait avec un soin particulier.
- Dis Thomas, tu comptes te suicider en arrivant à la maison.
- Euh, je ne crois pas.
- Très bien, on vas donc cocher la case : Non sujet à une dépression totale ou partielle dû à la maladie.
Et c'est ce que son ami fit, avec une application autant surprenante que ridicule. Finalement, l'asiatique signa en bas de la feuille et dit avec fierté.
- Voilà ! Tu es officiellement libre mon pote.
Thomas sourit alors que Minho lui ébouriffa les cheveux. Il savait que par ce simple geste son ami lui indiquait toute son affection. Malgré leurs câlins, ils n'étaient pas à ce qu'on pourrait vraiment croire des amis proches au point de tout le temps se toucher ou ce genre de chose. Ils n'avaient pas besoin de tout ça et cela ne correspondait tout simplement pas à leurs personnalités. Les deux amis sortirent du bureau de Jorge avec entrain pour l'un, moins d'exubérance pour le second. Thomas allait dire au revoir à Newt. Newt allait dire au revoir à Thomas. C'était simple, dur, triste, ignoble, impensable. En chemin jusqu'à sa chambre, il croisa ses amis. Il dû donc dire à bientôt à Winston qui lui tapa dans le dos, Ben, qui fit pareil. Gally lui serra nerveusement la main, toute forme de haine dissimulée mais peut être encore présente. Zart lui sauta sur le dos, car avec son poids plume il ne risquait pas vraiment de lui faire mal. Malgré ça Thomas gémit et du lui rappeler qu'il s'était fait opérer du ventre, chose que le garçon n'avait absolument pas pris en compte. Ou peut être que si. C'était Zart après tout. Thomas se pinça les lèvres pour ne pas pleurer alors que les garçons le taquinait.
- Prends bien soin de ta gueule d'ange, le sportif.
- Tu vas nous manquer... Comment je vais faire quand je m'évanouirais dans les escaliers maintenant ? Geint Winston
- Hey... Murmura alors une voix. Thomas tourna la tête et reconnu Teresa, toute timide dans son fauteuil. Il ne perdit pas une seconde et se pencha pour la prendre dans ses bras. Au début, il ne sut pas trop quoi dire, C'était vrai, il y avait tellement de chose... Des choses...
- T'en fais pas Thomas... ça vas aller, je vais m'occuper de lui. Murmura-t-elle dans son oreille.
Il sut de quoi elle parlait immédiatement. La jeune fille savait que c'était ce qui comptait le plus pour le brun.
- Merci...
- Si t'as un problème avec l'autre casse-bonbon de Gally, tu m'en parles tout de suite ! Et je veux tout savoir sur ta rentrée ! Et sur tes affaires avec l'autre gars qui se prend pour un dessinateur professionnel et qui définitivement est tombé amoureux de toi.
Thomas fronça les sourcils en se redressant.
- Il... Quoi ?!
Elle n'eut pas le temps de répondre et fit juste un sourire en coin avant qu'ils arrivent à la chambre que Thomas partageait avec Newt. Ça y était. Il devait dire au revoir. Thomas savait pertinemment que même s'il allait voir Newt dès qu'il le pouvait, ce ne serais jamais comme avant. Comme quand ils étaient ensemble à longueur de temps, sans jamais se lasser de la compagnie de l'autre. Finalement, Thomas ne voulait plus de sa vie avant le cancer. Elle était incomplète, et c'était Newt qui l'avait achevée. Son séjour avait été une petite bulle, qui grossissait et maintenant, elle allait éclatée. Thomas sentit son ventre se serrer, mais autrement qu'à l'accoutumée, ça n'avait rien de médical. Il ouvrit la porte pour découvrir Newt qui attendait visiblement qu'il arrive. Il le regarda dans les yeux, dans ses iris d'ocre. Minho, derrière lui, lui soufflait de se dépêcher pour l'entraînement, même s'il voulait bien profiter de la scène. Thomas se retourna vers son meilleur ami, qui vit tout de suite ce qu'il y avait derrière le pâle sourire de ce dernier.
- Bon, dit-il, presse-toi un peu Thomas, on a pas toute la journée...
Il fit une mine faussement exaspéré.
- Oui, oui, je dit au revoir d'abord... Répondit Thomas, la gorge serrée.
Et sur-ce, ne réfléchissant pas réellement, il se précipita vers Newt, qui avait les bras écartés et se glissa dans son étreinte jusqu'à lui broyer les os. Thomas serra fort le tee-shirt de son blondinet dans le dos, s'agrippant fermement et des larmes commencèrent à couler sur ses joues pâles, jusqu'à l'épaule de Newt où reposait sa tête. Le blondinet, les mains autour du cou de Thomas, tremblotait.
-Tu vas tellement me manquer, Tommy...
- Et toi alors? Répondit Thomas qui étouffa un petit rire sans joie dans le cou de son ami.
Ils restèrent quelques instants à sentir l'odeur de chacun, à s'en imprégner pour mieux supporter la séparation, à tenter de calmer leurs palpitations cardiaques en se basant sur l'autre. Thomas sentit Newt bouger un peu de l'étreinte et il eu peur qu'il l'a rompt, mais c'était pour mieux se rapprocher de l'oreille du brun. Un grand frisson parcourut celui ci lorsque le souffle chaud du blondinet buta conte son lobe, les douces lèvres de Newt posées délicatement sur son oreille.
- Il faut que je fasse quelque chose... , chuchota-t-il, Avant que tu partes. S'il te plaît, quoi qu'il se passe, ne m'en veut pas.
Thomas acquiesça et se retira un peu. Newt fit glisser ses mains du cou du brun à ses pommettes, les effleurant tendrement tandis qu'elles prenaient une teinte plus rosée. Thomas baissa le regard, gêné. Le blondinet sécha une à une les larmes de son ami de ses pouces en disant:
-Oh non, Thomas, si tu pleures, je vais faire pareil donc pleure pas je t'en pris!
Ils rirent tous deux avant que Newt prenne un air plus sérieux. Lentement, ses mains toujours sur les joues de Thomas sans cesser de les caresser, il se rapprocha, les yeux clos. Son nez, et sa canule vinrent bientôt frôler celui de son Tommy alors qu'il murmurait près de sa bouche:
- T'inquiète pas Tommy, bouge pas ...
Il ferma les yeux et déglutit difficilement. Ce qui était en train de se passer... Ce n'était pas réel, non? C'était impossible! Et pourtant... La tête de plus en plus proche, Thomas ressentit bientôt le front du blond sur le sien, son souffle si chaud et si doux, son nez frottant adorablement avec le sien, bataillant pour tenir la canule en place. Chaque parcelle de son visage était happé par le blondinet. Il ne savait pas quoi faire, tout était ... différent quand il était aussi proche. Thomas avait l'étrange impression que Newt l'aimait aussi, ce qui le grisa immédiatement. Mais le jeune homme, écoutant son instinct, tourna de lui même sa tête. Ces quelques centimètres qui les séparaient encore étaient bien trop! Il fallait les abolir car Thomas était sûr qu'y goûter serait la chose la plus précieuse qu'il pourrais avoir. Et il voulait, désespérément l'avoir. Soudain, Newt franchit la limite, déposant sur les lèvres de Thomas, les siennes, douces et froides par le manque d'oxygène. Une exclamation s'échappa de la bouche de Thomas et Newt pris peur, il tenta de reculer, croyant avoir blessé la personne qu'il aimait. Mais Thomas fut plus rapide et saisit vivement la taille de Newt, qui étouffa un gémissement tout en continuant de l'embrasser. Thomas reçu à cet instant une sensation dans l'estomac (enfin ce qu'il en restait) qu'il n'avait jamais ressentit auparavant, comme une vive chaleur qui lui remontait dans la gorge. Newt semblait plus éveillé maintenant et soupira de soulagement, de plaisir aussi. Il griffa la peau du cou du brun, saisissant ses cheveux pour continuer le baiser. Celui ci ne se fit pas prier, et ouvrit la bouche pour passer sa langue sur la lèvre bleuit de Newt. Doucement alors, le blondinet entrouvrit la sienne et rencontra la langue de Thomas avec sa propre langue timidement. Il ne voulait pas le laisser partir, encore moins maintenant. Thomas ne savait même plus où il était, qui il était car la seule chose qui comptait, c'était l'homme dont il était fou, qui répondait à ses sentiments. Qui avait enclenché cet instant. Il pus même oublier, ou ignorer ce qui serais plus juste, les cris moqueurs de Minho, ainsi que Teresa, qui on ne sait comment était arrivée dans la chambre, marmonnant un "il était temps, mon petit Newt, bordel". Thomas ne broncha pas, mais maintenant, c'était SON Newt, désolé Teresa. Il furent sans doute aussi sifflés par quelques autres personnes (comme un Ben sauvage par exemple). Mais les deux garçon s'en fichaient éperdument. Newt sourit dans le baiser avant de se décaler et d'embrasser le menton, la joue du brun en murmurant:
- On sera jamais tranquilles, hein?
- Non, mais ça reste à voir...
Ils pouffèrent tous deux, l'un contre l'autre et le blond serra encore plus ses bras autour de du cou de Thomas, se collant à lui. Son cerveau se grilla encore lamentablement en sentant le souffle du garçon tout contre lui et son coeur battit à tout rompre lorsque Newt se décala encore, et chuchota dans son oreille:
- ça te fera une bonne raison de revenir me voir, non?
Thomas approuva d'un coup de tête et finalement, ils se dégagèrent de leur étreinte. Il était temps d'y aller. Newt pressa la main de Thomas dans la sienne.
- On se revoit dimanche? Demanda-t-il, préoccupé
- Oui, bien sûr qu'on se revoit dimanche ! Répondit Thomas.
Il regarda le sol, se pinçant les lèvres. L'attente allait être insupportable. Il recula un peu, puis un peu plus et Newt ne bougea pas, fixant toujours ses yeux, les joues rouges et les lèvres qui semblaient avoir pris elles aussi des couleurs. Elles s'écornaient toutes deux d'un sourire qui sonnait faux. Thomas aurait tout donné pour l'emmener avec lui, pour ne pas le laisser seul, ici. Mais il ne pouvait pas, il ne pouvait rien face à la maladie de Newt, il ne pouvait l'aider. Et ça le tuait.
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