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18- Chez Ira

Résumé des chapitre précédents :

Ira a remporté l'argent au Japon et perdu Maxance.

Un autre cycliste Hirito l'a tenté et a convoqué la presse. Ira a honte, car il a failli craquer pour Hirito.

Il est parti pour les championnats du monde en Argentine, loin de Maxance.

Maxance lui est parti à l'école véto et il va mieux. Son père aussi va mieux.

Trois années sont passées.

Sur un coup de tête Ira a acheté les alliances que voulait Maxance, il sait bien que ce ne sera jamais possible entre Maxance et lui.

Personnages principaux :

Ira Ranowich, 19 ans

Maxance Ioni, 20 ans

Personnages secondaires :

Le directeur Ioni : le responsable du centre sportif de Rochefort

David Ioni : oncle de Maxance

Robert Dalambert : le psychiatre de Maxance

Les coéquipiers d'Ira : Achille, Joachim, Luis, Mehdi, Diego.

Le coach Grégoire, le directeur des courses Eric.

Les championnes cyclistes : Daphné, Aude

L'équipe handicapés : Corinne, Mario

***

Maxance

Papa ne voulait pas que nous allions au mariage d'Audrey. Je sais qu'il a peur de ma rencontre avec Ira. Moi, je pense que je suis assez fort pour le revoir et Audrey est une de mes amies proches, alors il n'était pas question de louper la cérémonie. Audrey a accepté de répandre le petit mensonge de mon absence, quand elle a eu la certitude que je serais présent, elle m'a autorisé à venir avec Dolly une de mes chiennes.

Je veux qu'Ira se sente libre de venir ou pas, sans que ma présence influence sa décision.

J'ai été loué un costume à queue de pie, j'ai adoré l'idée. Mon père a décidé de m'accompagner.

Revoir Ira en vrai, cela n'a rien à voir avec le voir à la télévision, c'est douloureux.

Nous sommes partis en moto chez lui, j'ai laissé Dolly à mon père qui ne m'a rien dit.

La maison est jolie et on entend l'océan de chez lui.

Ira retire sa verse de costume en poussant un soupir de soulagement.

Je fais comme lui et constate qu'il me regarde faire sans rien dire.

─ Tu peux te mette torse nu ? je demande anxieux, m'efforçant de limiter les tremblements de mes jambes.

─ Pourquoi ? demande mon Ira qui se déshabille cependant. Il fait toujours ce que je veux et je retire ma chemise en même temps que lui.

Il a été rassurer mon père et lui a promis que tout se passerait bien. Mon père a accepté à ma surprise.

La différence entre nos corps est épouvantable. Je n'ai pas de bras et aucun muscle sur le torse.

─ Seigneur je vais me rhabiller. Je marmonne honteux.

─ Reste comme cela tu es magnifique !

─ Tu le pense ?

Il s'approche de moi et me caresse doucement le haut du bras.

─ Ho que oui !

─ Alors le bas. Je décide.

Il retire son pantalon et se met en caleçon et moi aussi.

J'ai peur de me rappeler du monstre et de piquer une crise, mais pour l'instant tout va bien, je ne vois qu'Ira, pas de monstre à l'horizon.

Mon portable sonne, c'est mon père.

─ Je vais lui donner un infarctus si je ne réponds pas.

Je récupère mon téléphone en soupirant dans la poche de mon pantalon.

─ Maxance ça va vous êtes chez Ira ? Tu vas bien tu veux que je vienne ?

Je rigole amusé, voilà cela m'apprendra à être cinglé, mon père veut débarquer alors que je tente le sexe.

─ Tout va bien je suis avec Ira, je lui réponds rassurant.

─ Je vais venir te chercher.

─ Non papa je vais y arriver.

─ Mais arri...

Je pense que nos amis le calme. Il soupire puis me dit :

─ Rappelle-moi si il y a quoi que ce soit et je viens.

Ira n'a rien dit, il m'entraine vers la plage, mon enfance me revient en mémoire quand je me prenais pour une star, quand je n'avais pas peur, j'ai l'impression de retrouver ma bonne humeur d'avant.

Sur la plage il est trois heures du matin il n'y a personne.

─ Tu veux qu'on nage un peu ? propose Ira.

─ Pas ce soir, mais une prochaine fois oui.

J'avais autre chose en tête ce soir et je ne sais comment le demander.

─ Jamais tu ne m'enlaces ? je rouspète un peu agacé par mon amoureux en jouant avec ma super alliance que j'adore déjà.

─ Je ne veux pas te faire peur.

─ Il faudra me faire peur, un peu. Tu as le droit toi !

─ Je dois m'habituer et je t'ai dit, il faut m'expliquer tout.

─ D'accord, j'aime expliquer. On peut s'embrasser ?

Je m'approche doucement et je sens ses lèvres douces et chaudes.

Il recule aussitôt :

─ C'était comment ?

─ Parfait.

─ Alors on recommence ? Mais tu es trop précautionneux. Je geins un peu frustré.

***

Ira

Je le laisse me butiner, c'est loin d'être suffisant pour moi... j'ai déjà déconné une fois, alors je me force à ne pas me jeter sur lui.

─ Tu ne m'embrasses pas assez ! rouspète Maxance, qui me perd en route.

─ J'ai peur de te brusquer !

─ Brusque moi ! insiste mon lutin moqueur.

Je me jette sur lui et le renverse d'un énorme baiser. Quand je regarde les grands yeux écarquillés il est surpris. Ça lui apprendra à me chercher.

─ Continue s'il te plait, souffle-t-il contre moi.

─ Tu es sur ?

─ Oui continue comme ça. Je ne veux pas qu'on fasse d'allusion au monstre. Et puisqu'on en est aux revendications avant mariage j'aimerai mieux que l'on soit fidèle. Je ne compte pas te tromper et si tu ...

─ Promis. Je te jure au Japon...

Maxance me coupe.

─ Je te crois, c'est juste j'avais besoin de temps encore, tu m'as attendu ?

─ Je t'aime. Au fait je dois t'avouer quelque chose.

Allons y rentrons, nous serons mieux dans ma chambre.

─ Dis-moi ?

─ J'étais dans un centre lugubre pour enfant violent et j'avais treize ans.

─ Oui mon pauvre amour.

─ Je me battais toute la journée et parfois, quand je frappais trop les autres, on m'enfermait dans une pièce molletonnée sans fenêtre qui faisait la taille d'une armoire. Je détestais les animaux et encore plus les gens. Je rêvais d'avoir un fusil et de tuer tout le monde.

Je m'ennuyais le soir. Le centre était moche, délabré. On était normalement deux par chambre, mais moi j'étais seul. J'avais un portable avec un écran minuscule cassé et je regardais plein de truc sur internet.

─ Tu me l'a déjà dit, tu as vu mes vidéos ? devine Maxance.

─ Tu venais juste de commencer. Tu expliquais un truc de photographie.

─ Oui j'adore faire des trucages et j'en connais des super cools.

─ J'ai vu ce garçon si mignon et franchement les premières minutes je me suis imaginé abusé de toi faire de toi mon esclave sexuel.

─ Tu n'avais que treize ans !

─ Je cassais déjà les dents aux adultes. Je te promets que quand ils voulaient me chopper ils s'y mettaient à trois.

─ Oups heureusement que tu ne m'as pas attrapé. Enfin si j'aurai bien aimé que tu sois mon premier.

─ Je suis ton premier. Je t'ai tellement rêvé.

J'appuie ma tête contre la sienne. Je veux tout lui dire et plus aucun mensonge entre nous deux.

─ En quelques instants, j'ai abandonné l'idée de te dominer pour me soumettre à toi. J'étais devenu un adorateur fidèle et j'ai toutes tes vidéos sur mon tel.

─ Je m'en doutais un peu, rigole Maxance.

─ Tu ne m'en veux pas et tu acceptes toujours de m'épouser ?

─ Si tu arrives à me brusquer et à me faire l'amour.

─ Mais comment je fais ?

─ Soit déchainé s'il te plait, brusque-moi ! Fait moi d'autres traces, par ta force que ce soit tes marques, ton corps que je sente à jamais.

J'ai essayé de retrouver la rage de mon enfance malheureuse, elle était la tapit, alors je me suis laissé aller. J'ai retrouvé les pensées primaires que j'ai eu la première fois où j'ai vu sa photo.

Libérant toute cette envie, j'entendais en fond des oui, des oui, qui me berçait qui me disait que cela allait. Que c'était exactement ce qu'il fallait.

J'avais trouvé mon amour depuis longtemps, nous avons eu des obstacles, il y en aura d'autres, mais nous avons réussi à faire l'amour.

─ Je dois te présenter des amis.

─ Ils sont ou à cette heure ? Ils nous ont vus ?

Dans le salon, je lui ai montré mes souris, j'en ai quatre moi aussi elles s'appellent Rayon, enduro, cross et diurite.

─ Au génial, j'ai quatre souris de plus alors, puisque tout ce qui est à toi est à moi.

─ Oui.

─ Je ne vais pas le dire à mon père trop vite il va s'évanouir.

─ Surtout que j'ai une ânesse naine et des poules aussi.

─ Je peux les voir ?

─ Il fait nuit et ils dorment demain matin je te les présente. Vient on va se coucher.

─ Mon père va pouvoir mettre tes coupes sur sa cheminée des coupes. Tu veux bien ?

Je l'embrasse.

Nous avons l'avenir devant nous et il est plutôt radieux.

FIN


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