Lemio
La lumière diminue et j'ouvre les yeux. Des hommes et des femmes me regardent. Je me lève mais mes jambes ne me soutiennent plus. Un jeune homme me ratrappe de justesse et me tient fermement dans ses bras. Il me chuchote quelque chose à l'oreille et se met à marcher. Il est assez grand et ses yeux gris sont magnifiques. Je peux sentir l'assurance dans son regard. Il ne sourit pas mais sont visage est agréable à regarder.
Bientôt, nous arrivons à la case de Omati. Le chef du clan me regarde. Puis, me demande d'un ton interrogateur :
《Ce n'était pas un simple évanouissement, n'est ce pas ?
- Je... Je si ... enfin... Non ce n'était rien, juste de la fatigue.
- Bien, si tu ne veux pas le reconnaître.
Il se tourne vers une porte et dit :
- Tu peux entrer.
Je me retourne et voit le garçon qui m'a rattrapée et qui m'a portée jusqu'à la case. En pensant à cette scène, je me sens rougir jusqu'aux oreilles.
- Voici Lemio, il veillera sur toi le temps que tu reste ici.
- Je n'ai pas besoin d'un garde protecteur ! Répondis-je d'un ton colérique.
- Je ne me suis pas bien fait comprendre. Lemio t'aidera si te fais attaquer. Tu es très importe aux yeux de certaines personne.
- Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule ! J'ai appris à manier les armes depuis mes cinq ans.
-Qui est le chef dans ce village, toi ou moi ?
Je sens la colère monter en moi. Mais que faire ? Au fond il a raison, il m'a recueillie et nourrie.
- Bon, c'est d'accord mais à une condition. Lemio m'accompagnera seulement quand je me trouverai dans la forêt.
- Nous trouvons un arrangement.
- Si tu veux je peux te faire visiter le village. 》déclare Lemio avec un sourire angélique.
Dehors, Lemio prend la parole :
《Tu sais, tu es légère comme une plume.
Pourquoi il me dit ça ? Je sens rougir au plus au point.
- Tu exagères.
Pour changer de sujet je lui demande:
- Pourquoi Omati veut que j'ai un garde protecteur, enfin je veux dire...
-Ce n'est rien je comprends. Cela ne doit pas être très agréable de t'imposer quelqu'un qui te suis comme ton ombre. Mais c'est ainsi, nous tâcherons d'êtres bon amis.
-Oui tu as sûrement raison.
- Bien je vais te conduire à ton frère.》
C'est moi ou il a changé de sujet. Il n'a pas répondu à ma question. Je devrais être en colère mais je n'y arrive pas.
Bientôt, nous arrivons dans une case. Elle est petite mais a l'air d'être confortable. Dans un coin de la pièce se trouve un canapé. Là, Rach et les deux gardes nous attendent. Tepo et Fouli se lèvent pour nous accueillir mais Rach ne bouge même pas. Au contraire, il me fixe d'un air exaspéré. Puis, il prend la parole
《C'est seulement maintenant que t'arrives ? Qu'est ce que tu faisais ? Et c'est qui lui ? Ton petit ami ?
A ses mots, je rougis ne trouvant que répondre.
- Ben, je en fait... Je...
Mais Lemio prend ma défense :
- De un, je ne suis pas son petit ami, de deux, qui es tu pour lui parler sur ce ton ? De trois, le chef l'a retenue ce n'est pas de sa faute. Sur ce, je m'en vais. L'ambiance est mauvaise ici.》
Rach, n'étant pas habitué à ce qu'on lui parle sur ce ton, devient rouge de colère.
Le soir, au repas, personne ne dit un mot. Exaspérée je sors de table et monte dans ma chambre. Je passe la main dans ma poche et j'en sors un papier. Comment s'est il retrouvé là ? Je le déplis et lis :
Retrouve moi ce soir devant le grand chêne. J'ai à te parler.
Lemio
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