4.
<<©¶>>
Moi : Allô.
Warren : c'est Warren.
Moi : dit Wallah la vie de ta mère ?
Non mais quel idiot.
Warren : Wallah la vie de ma mère.
Moi : bref idiot pourquoi tu m'appelles ?
Warren : je suis à l'hôpital avec maman vient vite.
Moi : attends t'as une pote qui s'appelle maman ou tu parles de ma DARONNE ?
Warren : je parle de notre....
Moi : FERMES TA GUEULE ET PASSES MOI L'ADRESSE.
Warren : calmes toi c'est la clinique à 3 pâtés de rues après notre cité.
J'ai coupé et sans chercher à savoir je suis entré dans ma caisse et j'y suis allé.
45 minutes plus tard
J'ai roulé comme un démon mais ce n'est que maintenant que j'arrive. Bon si j'ai déménagé c'est aussi à cause de la distance entre la cité de ma mère et la prison. Bref oublions ça.
Je venais d'entrer à l'hôpital et gloire à Allah j'ai direct aperçu Warren et je me suis dirigé vers lui.
Moi : salut elle est où ?
Lui : ils ont dit qu'il peut avoir une seule personne à la fois.
Moi : t'es là y'a donc qui ?
Lui : maman.
Moi : casse les pas et dis moi juste où se trouve la chambre.
Lui : attend je t'accompagne.
On a fait quelques pas puis on était devant la porte.
Lui : c'est là.
Moi : tu viens pas ?
Lui : non.
J'ai respiré un grand coup j'avais peur j'espère qu'elle va bien. Ma mère c'est la plus belle chose que j'ai dans cette vie et je ne veux la perdre pour rien au monde. Après la mort de mon père la perdre est devenu ma plus grosse peur.
Mais bon J'ai enfin ouvert la porte et j'ai vu ma mère de dos assis sur une chaise près du lit. J'ai même pas cherché à savoir et j'ai couru vers elle. J'ai mis sa tête sur ma torse (enfaîte je lui faisais un câlin mais elle était assise et moi debout donc vous captez).
J'ai pris sa tête dans mes mains.
Moi : tu vas bien ? T'as rien ? Tu t'es pas fait mal ? Insha'Allah tu te portes bien maman.
Je l'ai reprise en câlin je vous jure je pouvais pas contrôler mes émotions l'imaginer couché sur un lit d'hôpital et la retrouver la assise et en bonne santé Wallah y'a rien de mieux.
Mais si elle va bien qui est sur le lit d'hôpital ? J'ai tourné la tête et je vois MAYA. Ma mère a remarqué que je venais d'apercevoir Maya j'ai juste tourné la tête.
Maman : tu t'en fou ?
Moi : pardon ?
Maman : je demande tu t'en fou de ce qu'elle a bien pu avoir ?
Moi : ça m'intéresse pas vraiment ce qu'elle a eu mais j'aimerais savoir comment elle va.
Maman : elle pourrait mourir tu sais ?
Moi : .....
Maman : J'AI DIT ELLE POURRAIT MOURIR.
Pourquoi tu cries wsh ? Elle s'est calmée seule je crois qu'elle a capté qu'on est dans un hôpital.
Maman : t'as passé 5ans de ta vie avec cette femme.
Maman : 5ans Riwan tu la connais depuis 5 ans et elle est sur un lit d'hôpital entre la vie et la mort et tu te fous pas mal. Tu veux me dire qu'en 5ans tu n'as jamais été heureux avec elle. Tu n'es jamais rentré fatiguer du travail un soir et elle avait fait à manger et pour la remercier tu lui as souri et elle t'a rendu ton sourire ?
Maman : en 5ans tu n'as jamais eu de fou rire avec elle en regardant un film ou en regardant les photos de tes cousins tous moches ?
Maman : en 5ans tu n'as jamais eu de l'affection pour elle ? Réponds moi.
Maman : tu sais je t'ai éduqué mon fils je suis ta mère et j'ai toujours su que tu n'aimais pas Maya, elle aussi le savait mais elle ne voulait pas te laisser seule et avec le temps elle a appris à t'aimer et elle te la prouver de toutes les façons possibles. Au début moi non plus je ne l'aimais pas nez refait , lèvres refaites , fesses refaites. Mais qui suis je pour la juger ? Personne ok elle a peut-être eu recours à plusieurs opérations pour être cette femme mais elle se sent bien dans sa peau c'est l'essentiel.
Quand elle m'a parlé de ça j'ai eu un flashback.
Flashback (3 ans plutôt)
Moi : vas-y Maya saute.
Maya : moi sauter ??? et atterrir sur les fesses ? Jamais frère.
Moi : vas-y tu risques rien en plus tu vas atterir sur le trampoline t'inquiètes en plus je suis là t'as pas confiance ?
Maya : j'ai confiance en toi mais pas en mon chirurgien. Faut pas mon implant il sort comme du n'importe quoi. Je suis en plastique moi.
Moi : vient là.
Elle est venue vers moi en courant avec sa grosse poitrine elle au moins elle est pas refaite.
Moi : plastique ou pas je t'aime comme ça.
Je lui fais un bisou sur le front je l'ai porté et je l'ai lancé elle a atterri sur ses fesses.
Maya : ERIC
Et là J'ai pouffé un grand rire.
Fin du Flashback.
Maman : tu sais Éric un jour tu seras père et tu n'aimerais pas voir ta fille vivre cela ou bien ton fils faire cela je te demande juste de la regarder et te rendre compte que tu n'as pas su apprécier sa valeur. Je veux pas que tu te remettes avec elle parce qu'on ne se force pas à aimer quelqu'un mais je veux que tu me prouves que tu as un cœur et que je n'ai pas raté ton éducation car cette femme couché se bat entre la vie et la mort pour se sauver mais aussi sauver la vie de ton fils.
Y a eu un très grand blanc parce que je n'ai pas trop compris comment ça sauver mon fils quel fils ? De quoi parle t-elle ? Elle est partie de la maison il y a deux mois comment ça un enfant ?
Maman : elle est enceinte de 3 mois et c'est ton enfant je penses pas que tu en doutes. Elle l'a su il y a 1 mois et elle a coupé les ponts avec toi parce qu'elle ne voulait pas que tu te sentes obliger de te remettre avec pour l'enfant et elle savait que tu n'allais pas la croire donc elle a décidé de te présenter l'enfant avec le test de paternité une fois née. J...
Moi : STOP!!
Qu'est ce qu'elle raconte ??? Un enfant ?? C'est impossible. Je me suis rapproché de Maya elle était inconsciente je voulais soulever sa robe de chambre mais je risquais bouger les machines donc j'ai posé ma main sur son ventre et je ne saurais pas affirmer mais oui il avait une forme. Je l'ai regardé inconsciente une deuxième fois et je suis sorti.
2 semaines plutard
J'ai allumé un joint et je l'ai directement éteint je n'en peux plus de tout ça. Je ne saurais pas faire la différence entre la journée d'hier , avant-hier ou la semaine passée et celle qui débute.
<<On les a perdu.>>
Cette phrase résonne en boucle dans ma tête je me demande toujours ce qui ce serait passé si j'avais pris soin d'elle comme elle l'a un jour fait pour moi. Je ne l'ai jamais aimé mais avant je la respectais et je ne sais pas quand et pourquoi j'ai cessé de le faire. La semaine passée quand mon frère m'a appelé pour me dire qu'elle a arrêté de se battre j'avais un espoir qu'il mente ou que je rêve. Mais quand je suis arrivé à l'hôpital j'ai ressenti le fait que son âme avait quitté les lieux.
Flashback
Je viens d'arriver à l'hôpital j'ai tout saccagé dans mon bureau pour retrouver ma clé mais peu importe. Depuis que j'ai appris pour la grossesse je suis passé une fois. Et elle était toujours inconsciente elle s'est réveillée il y a deux jours d'après ce que Warren m'a dit. Donc c'est impossible qu'elle meurt.
J'ai couru vers sa chambre. La porte était entrouverte. Y avait deux de ses cousines dehors mais j'ai pas calculé. Quand j'ai vu ma mère avec la tête entre les mains et un drap qui recouvrait tout son corps sur le lit j'ai eu peur. Elle ne peut pas mourir. Ils ne peuvent pas partir je veux de cet enfant je veux d'elle je veux tout recommencer.
Je me suis approché du lit je ne veux pas croire ça. J'ai soulevé le drap et je n'arrivais pas à croire. Elle était toute blanche , on dirait qu'elle était déshydratée à fond.
Moi : MAYA.
Moi : MAYA RÉPONDS PUTAIN. Je sais que tu n'aimes pas quand je cris désolé mais réponds boudes pas. Je vais plus te faire pleurer ok. Je vais plus rentrer tard je vais plus parler à d'autres filles mais RÉPONDS.
Moi : tu as dit que tu me lâchera jamais. Que peu importe le nombre de fois où je partirai tu reviendras parce que tu sais que j'aurais toujours besoin de toi. Et que tu m'aimes c'est comme ça qu'on abandonne ceux qu'on aime ? RÉPOND PUTAIN.
Je lui parlais sans cesse je veux juste une réponse juste un signe une réponse est-ce trop demander ?
!? : Pourquoi tu fais l'hypocrite ?
Je me suis retourné c'était ma mère. Elle avait les yeux enflés je voulais la prendre dans mes bras mais je serais incapable de la réconforter et elle n'accepterait jamais.
Mama : tu l'as abandonné tu l'as fait pleuré tu lui as tout pris et même quand elle était sur ce lit tu as été incapable d'être là pour elle et maintenant tu lui parles ? Elle est morte ok elle et ton fils sont morts et ne culpabilise surtout pas tu n'as rien à voir mais saches que s'il y a une chose sur laquelle tu devrais culpabiliser c'est d'être entrer dans sa vie. Maintenant va t'en s'il te plaît.
Je ne voulais pas parler je n'ai aucun mot et même si j'en avais aucun son ne sortirai de ma bouche.
Mama : et le format à son chevet elle l'a laissé pour toi.
J'ai regardé ce format plié environ quelques minutes avant de le prendre et sortir de là pour de bon. En claquant la porte j'ai suivi ma mère éclaté en sanglots.
Fin du flashback
J'ai regardé à ma gauche et il y avait ce format je devais le lire je veux savoir mais depuis une semaine à chaque fois que je le prend j'ai peur, peur de culpabiliser encore plus mais je suis un homme et je dois me prendre en main.
Je me suis levé , mon appartement était en pagaille mais je suis d'abord aller prendre une douche. Je crois que c'est la deuxième depuis leur mort. Vous pensez que j'ai oublié mon enfant n'est-ce pas ? Mais non je suis de ceux qui ne pleure de l'intérieur pour que leurs soucis se noient.
Après mon bain j'ai rangé ma chambre je vais m'occuper du travail après. Je suis allé chez la voisine d'en face j'ai besoin qu'elle me prête sa femme de ménage. Elle venait justement d'ouvrir.
Moi : bonsoir.
La femme de ménage : euh.... bonsoir monsieur. Vous avez besoin de quelque chose ?
Moi : oui.
Fdm : entrez.
Moi : non je voudrais vous parler. Enfin je voulais savoir à quelle heure vous finissez parce que j'aimerais que vous me passiez un coup de main chez moi je n'ai pas le temps de tout ranger.
Fdm : les enfants rentrent de l'école dans 4h donc après avoir fait le repas je suis libre.
Moi : donc qu'elle heure ?
Fdm : 30 minutes environ.
Moi : d'accord je vous laisse ma clé je vais faire quelques courses.
Fdm : ok.
Je lui ai donné ma clé et je suis parti. Je dois ravitailler le frigo et la maison même.
Je venais d'arriver à la maison et tout était parfaitement ranger j'ai réglé sa note en prenant mes clés. J'ai fait environ 2 heures à faire les courses d'habitude c'est ...... C'est Maya qui les faisait même quand elle est partie elle envoyait quelqu'un avec.
<<C'est quand quelqu'un part qu'on se rend compte de son importance.>>
Trop vrai. J'ai rangé toutes mes courses et j'ai mangé un plat que j'avais pris à emporter. Après je me suis posé et j'ai retiré le format de ma poche. J'ai senti une boule dans mon ventre comme ci ça fait des lustres que je n'ai pas mangé mais c'est la peur. Mais bon. J'ai déplié le format et go.
Eric, je suppose que si tu lis ceci c'est que je ne fais plus partir de ce monde. Je me demande où je suis et ce que je fais mais une chose est sûre je veille sur toi de proche comme de loin.
Je me déteste de t'écrire ceci parce que tu n'as jamais su apprécier ma juste valeur mais je t'aime et je suis persuadé que c'est toujours le cas. Si je ne suis plus là c'est que notre fils aussi et je me hais mais je sais que je ne peux plus me battre je ne peux plus aller loin je me sens partir et j'ai peur. Peur de ne plus jamais te revoir peur de ne pas devenir mère mais je sais que je partirais malgré tout.
Je ne veux pas que tu sentes coupable cet accident aurait pu arriver à n'importe qui pour te dire que cela n'a rien à voir avec toi histoire de te faire comprendre que je ne t'en veux pas. S'il y a quelqu'un a détesté c'est moi même je t'ai aimé sachant que tu ne voulais plus d'amour et tu as voulu m'éloigner pour ne pas me faire souffrir mais je suis resté parce que quand on aime on veut souffrir quand l'autre souffre. Donc oui tout ceci pour te dire deux choses : ne culpabilise pas et jamais et encore une autre ne l'oublie jamais et je te l'ai toujours dit.
Je t'aime.
Moi : je t'aime aussi!!!
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