19th entry - Montagnes russes !
Jeudi 14 Novembre 2019
Ma prise de service se fait dans le calme. Je ne m'attends pas vraiment à une après-midi agitée, de toute façon. Seul un message d'un inconnu m'intrigue ; il demande à me voir 5 minutes... Je lui réponds, sans plus. Je me préoccupe plus de Vince qui ne répond pas... Il est en service, forcément, alors quoi ?
Mon correspondant mystère m'affirme qu'il arrive à l'hôpital après avoir cru comprendre que j'étais libre. Qu'est-ce que c'était encore ? À ma grande surprise, c'est le Vice-Gouverneur en personne qui débarque ! Monsieur Russel ! Cela me fait plaisir de le revoir, ses visites au LSMS me manqueraient presque...
– Bonsoir monsieur le Vice-Gouverneur ! Que puis-je faire pour vous ?
– Bonsoir docteur Fox. Je crains d'avoir une mauvaise nouvelle...
Oh non. Les souvenirs enchevêtrés d'hier soir avec mon rendez-vous O'Maha-Conor-Rache-Baxter me reviennent en boulet de canon et je blêmis. Fort. Tellement fort que monsieur Russel se reprend très vite :
– Pardon, je vous taquine. En vérité, c'est une excellente nouvelle !
– Ah ! ... Vous m'avez vraiment fait peur !
– Oui, j'ai vu ça... Toutes mes félicitations, vous avez gagné au loto !
BIM. Un coup de massue n'aurait pas réussi mieux. Je couine de joie — retenez bien ce verbe, il va représenter ma soirée — avant de remercier monsieur Russel. Il ne s'en rend pas compte, mais il aura bien illuminé toute ma semaine ! Je récupère son numéro, promets de le rappeler rapidement avec une réponse et vois Riley au loin récupérer Vince. Charlie à ses côtés semble vouloir le retenir, sans succès.
J'emmène donc ma première amie pour un don du sang et nous profitons d'être un peu seules pour échanger sur nos malheurs des derniers jours. Je lui assure mon soutien, si elle en a besoin, lui affirmant que je la voyais bien devenir Sergente dans les jours à venir...
À notre sortie, Vince continue de m'ignorer. Je le laisse donc bouder dans son coin, non sans rire d'entendre Charlie le sermonner en mode mère qui essaye de corriger l'attitude de son fils... Il finit par revenir vers moi pour discuter, en mode sale gosse. Incapable de lui faire la tête, je lui annonce la bonne nouvelle. Comme moi, il a du mal à y croire ! Nous finissons par nous mettre d'accord pour l'appartement au bord de mer, proche Oméga et ACDC, que m'a conseillé Charlie.
Je préviens Mr Russel que j'ai choisi, lui envoie le numéro et l'adresse. Il me demande de le recontacter afin de finaliser les documents dès que j'aurai une minute. J'hésite à l'avertir que je pouvais le faire immédiatement, mais la demande de Riley auprès de son amoureux m'intéresse bien plus que tout le reste à l'heure actuelle... Je fonce vers elle, les yeux pleins d'étoiles, prête à bondir ; que ce soit de joie ou de fureur. Riley semble s'amuser de ma réaction et m'annonce qu'il a accepté !
OUF !
Elle me précise :
– Après 10 minutes d'attente, mais c'est de bonnes minutes !
Ouais. Il l'aurait fait patienter aussi longtemps pour lui dire « non » il aurait eu droit à mon « plan secret pour punir un méchant capitaine de police » 10 minutes de plus ! Dans un sens, je suis rassurée. J'ai beau avoir de l'aplomb pour mes amis, être courageuse pour mes patients, j'aurais été dans mes petits souliers à demander un rendez-vous avec le capitaine juste pour lui tirer les oreilles... Mais je l'aurais fait. Pour Riley ! Ouep. Elle aurait mérité que je me ridiculise, si ça avait pu remettre du plomb dans la cervelle au monsieur... Je suis soulagée de n'avoir pas à faire tout ça !
Rassurée, je l'invite à m'en parler un peu, même si je la sens pudique, elle me livre quelques infos qui me font plaisir. Je souris et je couine comme une idiote... Mais c'est « de la bonne bêtise » ! Peu après, elle m'annonce qu'elle prend sa pause pour manger et me laisse un peu seule. Aucun problème ! Je flotte sur un petit nuage, moi !
Arrive peu après John Doss, auprès duquel je m'excuse aussi. Il semble un peu surpris, ou occupé à autre chose, mais accepte mes excuses, preuve que je l'ai potentiellement heurté, lui aussi... À moins qu'il soit trop formel. Il m'informe alors que j'ai peut-être sur-réagi à ses paroles et que je devais ne pas tant m'inquiéter que cela... Facile à dire après la soufflante de samedi dernier ! Tant pis. Je finirai ce que j'ai commencé. Il me demande de gérer les urgences, car il sera occupé dans le bureau Harper avec le capitaine de police... Si on parlait du loup ?
Me voilà donc partie pour un bon moment à gérer les patients, les urgences extérieures et autres demandes au LSMS. Peu après, un bipeur m'appelle à l'arrière de l'hôpital, près des canaux. Intriguée, j'y fonce, pour y découvrir... Kévin ! Le second adjoint de l'hôpital, vautré là, semble mal en point. Une fois relevé, il ne comprend pas plus que moi sa présence ici. Rassurée de son état, je le ramène à l'hôpital, comprenant dans la foulée qu'il est là pour ladite réunion...
Je croise d'autres patients, dont Martin, entre autres, qui me félicite d'avoir gagné. Je l'apprécie beaucoup, allez savoir pourquoi... Ensuite, c'est l'attente interminable suivie de moments plus intenses. Je croise, entre autres, deux policiers venus donner leur sang, dont Victor Conor-Rache, promu lieutenant depuis peu, que je peux enfin féliciter comme il se doit. Il semble tout heureux de sa promotion, car il a troqué l'uniforme habituel par des vêtements civils avec juste sa carte de police devant. Heureuse de le voir épanoui, je m'occupe de lui.
Pendant ce temps, la réunion au sommet entre John et le capitaine Baxter se termine. À mon retour à l'accueil avec le nouveau Lieutenant, je les vois se serrer la main et prendre congé. Je souhaite une bonne journée aux policiers de mon plus beau sourire. Dans un coin de ma tête, je songe que j'aurais très bien pu lui sauter à la gorge dans un univers alternatif, s'il avait osé refuser la demande de Riley. Dans un sens, il n'en sait rien, mais le capitaine est un miraculé...
Kévin ! Je profite de cette pause pour foncer vers lui et m'excuser comme il se doit.
– Je les accepte ! Des excuses, ça fait jamais de mal !
OK. Il est poli, mais ne sait pas comment répondre. Je souris néanmoins. RIEN dans cette journée ne pourrait me faire perdre ma bonne humeur ! Pas même les urgences qui suivent, le départ de John peu après, ni celle de Kévin que je n'entends pas...
Au final, une heure après, Riley revient et j'en profite pour lui demander si je peux aller m'occuper de l'appartement et avertis le Vice-Gouverneur dès son approbation. Ce dernier vient me chercher en voiture gouvernementale ! En deux jours, j'ai beaucoup trop côtoyé les hauts placés, je trouve... Même si le Granger (la voiture) luxueux estampillé « Gouv » est agréable, j'ai du mal à me détendre...
L'endroit n'a rien de luxueux, normal pour un appartement social, mais le cadre à côté est fantastique ! Un accès au toit via une échelle termine l'ensemble paradisiaque. Joyeuse, je suis ramenée par le Vice-Gouverneur à l'hôpital et trépigne d'impatience d'y amener Vince.
J'essaye bien de le contacter, mais mônsieur est trop occupé... Rhaa les hommes ! (je plaisante)
Une urgence me ramène à l'hôpital : Bobby. Heureuse comme un pinson, je m'occupe de lui. Discuter avec Bobby, c'est toujours un plaisir ! Il me félicite à son tour, nous parlons de l'emplacement choisi, de ses intérêts... Sitôt mon ami reparti, je me retrouve seule. Riley m'annonce qu'elle prend une fin de service et je souris sournoisement en rigolant : elle part rejoindre son chéri.
– Ça ira ?
– Oui oui, va rejoindre ton fiancé, va !
Elle rigole, moi aussi. Une fois encore, je me retrouve seule... Mais je n'en ai cure ! La joie m'inonde toujours. Et dès que John « Jésus » arrive, je prends à mon tour ma fin de service. J'avertis Vince et l'attends dans les escaliers à côté du LSMS. Ensemble, nous allons chercher sa voiture, il m'emmène au garage de l'aéroport chercher ma voiturette sans permis qui m'y attend depuis le second jour de mon arrivée à Los Santos et nous voilà en direction de l'appartement !
Sur place, nous rangeons nos véhicules dans le garage, je lui donne un double des clefs, je le laisse déposer ses quelques affaires et nous filons sur le toit admirer le coucher de soleil...
Un vrai cliché cinématographique !
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