samedi 6 octobre

je suis sur le trajet de chez moi à chez rose et, tout en marchant, je me pose des questions. Ni le jeudi, ni le vendredi on ne m'avait parler de Mr. DIFERTUM, personne même pas Yann, il avait continué a faire comme si de rien été, mais pourtant je savait très bien qu'il le dirait a tout le monde: les mecs comme ça si ils ont une occasion pour te ridiculiser, ils le font. enfin je ne m'y connait pas trop trop en mec mais quand même.
j'arrive enfin devant chez rose, je sonne et entre comme j'ai l'habitude de faire, je salut isabelle, la mère de ma meilleure amie.

elle: oh bonjour Adèle, elles sont en haut tu peux monter!

elles?

moi: merci beaucoup

je monte une a une les marches de l'escalier qui menne au deuxième étage, deuxième étage qui contient sa chambre et sa salle de bain.

j'avance à petits pas dans le couloir pour faire peur à rose quand j'entends deux voies, celle de rose et une autre celle de ...

j'ouvre la porte et mes craintes sont vérifiés : c'etait bien la voix de Alexia que j'entendais a travers la porte, elle est la assise sur le lit, là ou je me place habituellement...

rose: coucou Adèle, tu peux t'assoir

Alexia me regarde avec un sourire narquois, sans bouger je lui répond :

moi: je croyais... que nous ne serions que toutes les deux...

rose: oh excuse moi j'avais oublié de te prévenir ! ça te dérange pas j'espère ? bon tu t'assieds ?

je sent la colère monter en moi

moi: eh bien oui ça me dérange, et non je ne m'assied pas: je rentre chez moi

j'ai dit cette dernière phrase en criant, les yeux de rose sont écarquillés : jamais je ne l'avais contredie jamais je ne m'était "rebellé" et jamais je ne lui avait crié dessus, ça encore moins.

apres quelques secondes, voyant que je ne bouge pas, j'ordonne a mes jambres de courir très rapidement vers la sortie, c'est dayeur, je pense, la seule chose a faire si je veux rester en vie.

je traverse en courant la cuisine, isabelle ne semble pas étonné, elle ne lève même pas un sourcil pour voir ce qu'il se passe. je sort en trombe dans la rue, je m'arrête une dizaine de seconde puis, ne sachant pas où aller, je cour vers le skate parc et me cache dans un buisson pour pleurer.

je reste là une bonne heure quand j'entends quelqu'un arriver et s'assoir sur une des balançoires, jessuis mes larmes et sort de mon buisson pour m'asseoir sur la deuxième balançoire. la personne est une fille: elle est rousse, les cheveux lâchés légèrement ondulés, le visage parsemé de taches de rousseurs et les yeux qui tirent légèrement au vert, elle porte un jean skinny clair, des doc' noires, et un t-shirt noir avec inscrit en blanc dessus "un geek ne cri pas il URL":elle est magnifique

la première chose qui me vient à l'esprit est: elle doit avoir froid
puis tout de suite après vient la deuxième : je la connais elle est dans ma classe.

la fille: salut, c'est rare de te voir sans rose

moi: eu... on s'est disputées

elle: ah... tu sais j'ai souvent voulu essayé de faire ta connaissance mais comme rose te garde comme sa petite protégé je n'ai jamais pu t'approcher.

moi: désolé mais comment tu t'appelle ?

elle: ah oui : je suis laurie andomtis, et toi tu est Adèle Aurès, on est dans la même classe

moi: ah oui c'est vrai pardon

elle (en explosant de rire) : arrête de t'exuser!!!

moi (en retrouvant le sourire): oui c'est une manie chez moi quand je suis gênée..

elle: mais t'as pas a être gênée : on est entre nous! tu trouve pas qu'il gèle ? ça te dis un chocolat chaud chez moi?

moi: (non dit: tu le remarque a penne?) très bonne idée mais je voudrais pas te déranger...

elle me répondi par un éclatement de rire et me pris pas le bras pour m'entrener chez elle.
sa maison n'est pas grande mais elle est confortable, elle me présente sa belle mère : Élodie 39 ans esthéticienne, ses deux demi-petit frères (jumeaux) Alex et Léo (que j'ai beaucoup eu de mal a reconnaître) et son père: Raoul 41 ans professeur d'histoire! (j'ai beaucoup discuté avec sont père des études a suivre pour être professeur etc...)

avec Laurie on à regardé fricky friday, un vieux film de relations entre une mère et une fille avec du mauvais rock dedant, c'était drôle , puis on a commencé a parler, de tout et de rien, de ses histoires d'amour (Laurie et Eliot (un autre mec de ma classe apparemment) n'arrêtent pas de se tourner autour depuis l'année dernière mais ils ne se sont jamais dit directement qu'il s'aimaient), de ma dispute avec rose et de ce que ma fais Alexia...

quand on s'est rendu conte qu'il était 20 heure ses parents mon proposé de rester dormir ici, j'ai évidement accepté : ses demi-petits frères mon fait des farces toute la soirée et on a passé la nuit à se raconter les petits potins du collège ça a tout de suite collé entre moi et Laurie... c'est comme si on se connaissaient depuis toujours.