Beaucoup trop de temps s'est écoulé et Hédi n'est toujours pas de retour...
On s'inquiète, il ne répond pas au téléphone, on envisage d'aller le chercher.
«bon... S'il n'est pas là dans 10 minutes, je vais le chercher.», dit Bastien.
«C'EST HORS DE QUESTION! Tu n'y vas pas tout seul. Si on va le chercher, on y va tous ensemble», rétorqua Leila.
Alors qu'ils commencent à débattre, on aperçoit une moto arriver vers nous.
On sort précipitamment de la voiture, et courrons vers Hédi.
Sauf que... Ce n'est pas Falco qui l'accompagne... C'est Christelle...
Où est Falco...? Et comment ça se fait que Christelle soit là? Elle a déménagé en France pendant les vacances!

Hédi ne semble pas aller bien du tout, comme s'il était sur le point de pleurer...
Il a pleuré... Ça se voit... Est ce que Falco serait... Mort?
Il remarque que je l'observe mais détourne le regard en premier.
Ok il va vraiment pas bien.

En même temps, tout le monde saute de joie, soulagés que Hédi soit sain et sauf et heureux que Christelle soit avec nous.
Aucun d'entre eux n'a remarqué la disparition de Falco ou quoi?
«- Bon, on fait quoi maintenant ?» Demande Wolfgang.
Ils commencent à débattre de chez qui aller, des avantages, des inconvénients...
«- Et si on allait à l'usine ?» Propose Paul.
L'usine... La vieille usine désaffectée de Satigny... On y va tout le temps, avec deux-trois aménagement on pourrait y vivre.
Tout le monde acquiesce, et on commence à monter dans la voiture, je décide d'y aller avec Hédi sur sa moto, il à vraiment pas l'air d'aller bien.

Durant le début du trajet, Hédi me raconte ce qu'il s'est passé lorsqu'il était à l'armurerie – je l'écoute d'une oreille tandis que dans l'autre retentit "Zombie" de The Pretty Reckless – ; Falco est bel et bien mort, tué par un zombie, et Christelle était juste arrivée à temps pour empêcher Hédi de se suicider, il ne sais pas comment ça se fait qu'elle soit là.
«-ça va aller Hédi, on est là pour toi...»
Puis je remarque que Hédi semble sur le point de s'évanouir. Je lève mes mains, elles sont couvertes d'un liquide rouge poisseux.  Du sang.
«- HEDI arrête toi immédiatement!», je hurle.
« -Pourquoi ?», demanda t'il d'un air faussement étonné.
«- Tu es blessé, il faut te soigner !»
«- C'est rien du tout, juste une égratignure.»
Je fini par réussir à l'obliger de s'arrêter. Dès qu'il met le pied à terre il tombe dans les pommes. Je fais signe aux autres, on le met dans la voiture et, changement de programme, on va chez moi car on sait que j'ai dans un carton de quoi le soigner.