Ensuite on est rattrapées par l'agitation générale et on doit aider les autres à tasser les affaires utiles dans la voiture.
Lorsqu'enfin c'est fait, on embarque et démarrons en direction de notre chère usine abandonnée.
On met "Holiday" de Green day, on s'y rattache, on se raccroche désespérément à ce morceau.

En chemin, on passe sous un grand pont et l'horreur du spectacle que nous avons sous les yeux est indescriptible.
Une horde d'une petite vingtaine de zombies nous bouche le passage, à l'affût du moindre bruit.
On s'arrête, sortons une carte pour trouver un chemin afin de les contourner, lorsque l'on voit Hédi descendre de sa moto et se précipiter vers la horde.
Il commence à les abattre un par un – est-ce que ce mec est humain? – jusqu'à ce que Matias et Bastien descendent de la voiture afin d'aller l'aider – ou de l'arrêter? –.

S'en suit la suite d'action la plus incompréhensible possible; tandis que l'on descend tous pour neutraliser les zombies, Hédi tente d'étrangler Bastien – c'est moi ou le scénario part en couille? –, puis on tente de les séparer tout en maintenant les morts-vivants à distance – combo difficile, on l'avoue –, jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un arrive a les éloigner l'un de l'autre... Ce quelqu'un n'est autre que Thomas, qui, on l'admet, n'a pas grand chose à faire là – je crois qu'on a définitivement perdu la cohérence du scénario là... –.
Puis Hédi semble avoir une illumination, crie quelque chose, nous fait signe de le rejoindre dès qu'on peut à l'usine, attrape sa moto et part, poursuivit par ce qui reste de la horde, attirée par tout le boucan que peut produire cet étrange personnage.

-«heu... C'est moi où Hédi vient de se barrer avec les zombies...?», demande Wolfgang ahuri.
-«apparemment... A par ca, quelqu'un a compris ce qu'il criait?», renchérit Paul.
-«il a hurlé un truc du genre "S'ils ne me voient pas, c'est qu'ils se repèrent au son !" Il me semble», répond Matias.
-«attend attend attend... Il l'a comprit que maintenant...?», commence Anela.
-«alors qu'on l'a déjà répété plusieurs fois...?», finit Lia.
-«Bordel, sa manière de réfléchir m'étonnera toujours...», dit Bastien. «il n'empêche qu'on va devoir le rejoindre là.»

Je m'approche de Thomas:
-« Tu m'explique ce que tu fais ici...?» le questionné-je.
-« Tu n'es pas content de me voir?» rétorque-t-il avec un grand sourire, évitant de répondre à ma question.
-« C'est pas ça... Mais...», commencé-je
-«ALLEZ, BOUGEZ VOS CULS DANS LA VOITURE!», nous interromps Christelle.
-« Promis, je t'expliquerai plus tard», rigole Thomas.

Lorsqu'enfin nous arrivons à l'usine, nous apercevons Hédi se précipiter à l'intérieur.