IMPORTANT
Bien le bonjour la population.
Après un mois sans chapitre, je sors le 27.
27e chapitre qui, je pense, va commencer à nous amener aux scènes les plus importantes de l'histoire, et qui marqueront sûrement la fin.
Pour l'instant, il est encore un peu tôt pour parler de la fin définitive, mais on y approche à grand pas.
Et comme il est bientôt l'heure, je dois vous demander quelque chose d'important.
Des avis constructifs sur cette histoire.
Lorsque "Le jour où tout à basculé" sera fini, je baserai moins mes histoires sur de l'action, mais plutôt du drama, de la tristesse et les dures réalités que nous impose la vie.
Plus de romance et de trucs mignons, quoi.
D'ailleurs, c'est ce que qui va arriver avec une fic KageHina qui arrivera très bientôt.
Bien que le style de mes histoires va relativement changer, il n'empêche que j'aime toujours autant les histoires d'action, de romance et de légère fantaisie. C'est pour ça que j'ai besoin de retours constructifs par rapport à ça.
D'ailleurs, n'hésitez pas à me donner des ships dont vous voudriez une histoire.

Merci de m'avoir lue,
Celeste

[×~×~×]

En se remémorant ces évènements, le visage d'Eren prit quasiment feu. Il s'était endormi quand les choses devenaient vraiment "intéressentes".

Il alla au salon, essayant de chasser de son esprit les actions de la veille. S'il continuait à penser à ça, il allait finir par s'évanouir.

- Eren ? Tu es levé ?

Quand il releva le regard, il vu Arihito, une poêle à la main.

- Salut.

- Comment ça s'est passé, hier soir ? J'ai attendu dans le salon mais tu n'es jamais revenu...

- Désolé, les choses se sont assez mal passées.

Parce-qu'elles s'étaient finies trop tôt.

- Je vois... Il ne t'a pas fait dormir par terre, quand même ?

- Si, il est sans scrupule.

Le cuisinier souriait faussement. Pourquoi Eren lui mentait ?

Il prit une grande inspiration et expira doucement. Ces choses-là ne le concernaient pas, mais sans vraiment savoir pourquoi, il voulait en avoir le cœur net.

- Dis, Eren. J'aurais des questions à te poser.

- Vas-y quand tu veux, j'écoute.

Alors que l'un des deux adolescents s'esseyait sur le canapé et que l'autre était sur le point de le questionner, Livai, une main collée contre sa bouche, arriva.

- Bonjour, les gosses.

- Bonjour, Monsieur Ackerman.

Eren, lui, ne dit rien. Il avait simplement la tête baissée, et seul deux des trois personnes présentes savaient pourquoi.

- Tu prends l'initiative, Arihito ?

- Oui, monsieur. Cela va faire un moment que j'ai de quoi vivre correctement grâce à vous, il faut bien que je sois un minimum utile.

Livai hocha la tête. C'était exactement ce qu'il voulait entendre, et il en était très satisfait.

- Et toi, le glandeur ? Quand est-ce-que tu vas te décider à bouger ?

Le noireaud avait prononcé ces mots en s'approchant du "glandeur" en question, toujours assis sur le canapé.

-... C'est pas comme si je devais faire quelque chose...

Le plus vieux soupira: il avait définitivement bien fait de ne pas laisser Eren vivre dans cette magnifique maison seul. Il aurait fini par la détruire.

- J'ai des courses à faire, je reviendrai pas avant un long moment.

- Vous n'avez pas un horaire à nous donner ? Je ne voudrais pas que vous rentriez avec le dîner froid ou pas encore prêt...

- Je ne serais pas là pour le dîner, ne m'attendez pas.

Et le ténébreux quitta la demeure, sans un mot ni explication de plus.

Ce fut au tour d'Arihito de soupirer. Eren restait droit et immobile, plus silencieux que jamais.

- Eren. Je sais qu'il ne t'a pas laissé dormir parterre. Je peux connaître la vérité, s'il te plaît ?

En entendant ces paroles, tout le corps d'un brun frissona.

-J'ai dormi sur le sol, vraiment... Il n'y a rien d'autre...

- Je suis entré dans la chambre de Monsieur Ackerman ce matin. Tu n'étais pas parterre mais bien à côté de lui sur le lit.

Le garçon s'immobilisa, un peu choqué par le courage dont avait fait preuve son ami pour entrer dans la chambre de Livai.

- Pourquoi tu tiens tant que ça à savoir ? Je t'en prie Arihito, n'insiste pas.

Le regard d'Arihito devint comme légèrement vide, sûrement déçu et en colère de constater qu'Eren ne lui faisait pas suffisamment "confiance" pour lui dire toute la vérité.

- D'accord. Mais je finirais pas l'apprendre Eren, j'espère que tu le sais.

Il ne répondit que d'un simple hochement de tête, bien trop gêné pour donner une phrase correcte.

***

Livai ouvra la porte du bar d'un geste fatigué, visiblement énervé. Il n'avait aucune envie d'être là mais on l'y avait forcé.

Tous les regards se posèrent sur lui, hommes comme femmes. Les strip-teaseuses avaient un peu ralenti leurs mouvements pour paraître encore plus sensuelles et essayer d'attirer l'œil du nouveau, en vain.

Toutes les dames présentes le fixaient, certaines lui lançant un clin d'œil pas vraiment discret alors qu'elles étaient accompagnées de leur compagnon. Ou de leur compagne, comme il pouvait le remarquer.

Il s'avança entre les tables, à la recherche de la personne qui lui avait demandé -ou plutôt ordonné- de venir. Il se faisait souvent siffler, bien que son air d'homme qui n'est pas d'humeur en calmait quelques unes.

Alors qu'il était sur le point de menacer du regard une énième fille, il vit, assise au bar, Petra. Sirotant son cocktail, elle paraissait bien plus calme et posée que toutes les autres panthères présentes, ce qui expliquait sûrement les hommes en manque installés autour d'elle.

"Tu veux un verre, petite ?"
"T'aurais pas une petite soif ? Il y a autre chose que tu peux boire si tu veux. Il n'y a que moi qui la possède, alors allons-y..."
"Partons manger, j'ai un excellent repas pour toi."

Rien d'autre que des commentaires répugnants venants d'hommes répugnants. Petra avait vraiment un sacré mental, pour réussir à les ignorer comme elle le faisait.

Livai s'approcha d'elle et lui donna une petite tape sur l'épaule, question qu'elle se retourne. Elle le fit et, en voyant l'homme qu'elle aimait, son regard s'illumina. Elle souriait de toutes ses dents, l'amour prenant inconsciemment le dessus.

- Levi !

La blonde se leva et prit l'homme qu'elle aimait dans ses bras en riant d'une manière infantile, charmant les gens tout autour.

Bien que Livai soit un espèce de "D4rk Sassouké" nouvelle génération, il n'empêchait que comme n'importe qui, il avait des sentiments. Et comme il est humain, il était capable de lâcher un tendre sourire en revoyant une amie qu'il n'avait pas vu depuis bien des années.

- Comment vas-tu, depuis le temps ?

- Super bien ! Je pensais que je ne pourrais plus jamais te revoir, tu sais ?

Il hocha la tête en guise de réponse. C'était la même chose pour lui.

La jeune femme s'installa à nouveau sur son siège, priant à l'un des machos assis à côté d'elle de bien vouloir s'en aller; chose qu'il fit en voyant Livai.

- J'ai entendu dire que tu étais repartie travailler chez Erwin. Est-ce vrai ?

Le visage enjoué de Petra s'envola, laissant place à une certaine gêne. La question "tabou".

- Tu n'as pas besoin d'avoir honte, Petra. Je n'ai jamais forcé qui que ce soit à s'en aller, alors si tu es retournée là-bas, ça ne me dérange pas.

Sous ses airs de méchant, Livai avait grand cœur. Il pardonnait et comprenait, comme un ange, mais en plus hostile.

- Oui, j'ai commencé récemment... J'avais mauvaise réputation partout où j'allais, et je ne sais pas pourquoi. C'était impossible de trouver un appartement convenable avec du travail, parce que de sales rumeurs couraient à mon sujet. Je ne sais pas qui les lance, et j'avais beau aller à l'autre bout du monde, les rumeurs circulaient dès mon arrivé.

Le trentainaire acquiesça. Ce n'est pas comme si elle l'avait voulu, mais plutôt qu'on l'y avait forcée.

- Tu t'es retrouvée dans une impasse qui t'a obligée à travailler pour Erwin, donc.

- J'ai longtemps cru que c'était l'une de ses mauvaises tactiques qu'il appelle "infaillibles", mais il n'est pas du genre à autant forcer le passage, si ? Et pourquoi vouloir me récupérer ? Je sais qu'il est en manque d'agents, mais je sais aussi qu'il a du mal avec les "traîtres", ceux qui ont décidé de le quitter...

Le noirraud restait perplexe. Petra n'avait pas tort, loin de là. Bien que lui et Erwin aient toujours été de bons amis, le blond ne supportait pas qu'on l'abandonne, amitié ou pas.

Quelque chose n'allait pas.

C.R.