Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 4 : Balto


J'ouvre les yeux sur mon écran d'ordinateur, il est là, posé à côté de moi à même le drap et à en voir la page de Netflix encore ouverte, je me suis endormie en regardant un épisode de ma série.

Il est 11h37, je me redresse et me lève difficilement de mon lit. Deux appels manqués clignotent sur l'écran de mon téléphone, Ophélia s'inquiétait sûrement de ne pas avoir eu de nouvelle. Je décide alors de l'appeler et dès la première sonnerie celle-ci décroche.

- Taïanna Rebecca Jones Lewis ! Cria t-elle.

Je déteste lorsqu'elle m'appelle ainsi... et elle le sait.
Taïanna est le prénom qui m'a été donné à ma naissance par la sage-femme en charge de moi.
Rebecca était le prénom que ma mère biologique aurait confié apprécié avant l'accouchement, avait-elle imaginer l'éventualité de me garder ?
Jones est le nom de famille de la directrice de l'orphelinat, qui m'a donc était attribué et Lewis celui que je porte grâce à la personne qui m'a reconnue afin que j'existe aux yeux du monde.

Ce nom complet, c'est mon histoire, ce qui fait qui je suis et surtout ce que je ne serais jamais, une fille normale.

- Ophélia je... commençais-je.

- Tu m'as fait flipper! J'ai cru que tu étais tombée sur un malade... dit-elle dans une voix énervée parsemé d'inquiétude.

- Désolé... je n'ai pas pensé à t'envoyer un sms, je me suis endormi devant Netflix... avouais-je un peu honteuse.

- Pardon ? Tu n'es pas sortie ? Laisse moi deviner... un plan foireux ? Se moqua t-elle.

- Plus que ça... Une éjaculation précoce au contact du préservatif... soufflais-je encore vexée et frustrée.

- Oh ma pauvre... tu les attires ! Constata t-elle en riant.

- Oui je crois bien... dis-je tristement.

- Bon je suis rassurée... je vais devoir te laisser ma belle, Ethan vient de rentrer. Je t'embrasse, à ce soir ! Dit-elle d'une voix souriante.

- Ça marche ! Bisous ma belle. Répondis-je affichant un sourire presque malgré moi.

Je me fis un bol de lait avec des chocapic en guise de repas, et alluma la télé pour lancer un replay de film de noël comme à mon habitude pour préparer l'arriver du mois de Décembre.

Une fois celui-ci finit, je me décide enfin à m'habiller avec un jean basique et un sweat. Je choisis alors de me faire une grosse tresse et de prendre ma voiture pour aller jusqu'à la SPA afin rendre visite à mes chouchous.

Après avoir passé 30 minutes dans la circulation dominicale, je suis enfin arrivée à bon port.
En me voyant sortir de ma voiture, Lucie vint à ma rencontre avec son grand sourire.

Elle était plutôt jolie pour une femme de 55 ans, assez élancée et sans trop de rondeurs.
Elle portait un carré bouclé noir qui avait l'avantage de faire ressortir ses petits yeux d'un marron tellement perçant qu'ils paraissaient presque jaunes comme ceux des chats.
Elle était souvent habillé comme aujourd'hui, un jean avec un t-shirt manche longue recouvert d'une doudoune sans manche et de ses bottes western marron, elle semblait ne jamais avoir froid et ne jamais vieillir non plus en vue de la quasi absence de rides sur son visage.

Elle me fit la bise et me paraissait bien heureuse en ce dimanche de décembre assez vide de visiteur..

- Lucie ? Il se passe quelque chose que j'ignore ? la questionnais-je.

- Oui en effet ma chère Taïanna ! dit-elle presque en chantonnant.

- Des bonnes nouvelles ? répondis-je en souriant pleine d'espoir.

- D'excellentes nouvelles ! Nous agrandissons la SPA. Comme tu le sais, ici le domaine appartient à la SPA de Grenoble, notre association s'en occupait jusqu'à aujourd'hui. Maintenant nous sommes propriétaires et nous allons faire changer les choses! Enchaîna t-elle avec bonne humeur.

- Mais c'est super ! Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas ! dis-je toute excitée à cette nouvelle.

- J'aurais besoin de toi très certainement, mais tu seras prévenue en temps voulu. lâcha t-elle après avoir retrouvé un peu de son sérieux.

J'adorais Lucie et sa bonne humeur, un rien la faisait sourire et elle se contentait de tellement peu qu'on finissait par croire que c'était peut être ça en vérité, le secret du bonheur.

Nous marchions jusqu'aux allées quand je vis plusieurs machines s'affairer dans la grande plaine qui se trouve à l'arrière des locaux. Le chantier était déjà lancé.
Je me retourna vivement vers Lucie quand je vis de nombreuses cages vides.

- Où sont -ils ? demandais-je un peu affolée.

- Ne t'inquiète pas, nous avons transférés les cages un peu plus loin à cause du bruit des engins . Tes nouveaux protégés sont toujours là. Répondis t-elle avec un sourire un peu moqueur à la vue de tant d'inquiétude de ma part, moi qui d'habitude ne laisse rien paraître.

Nous avancions alors vers le nouvel endroit où les chiens étaient nichés.

Malabar, le cocker rebel comme ma patronne aimait l'appeler, prenait des leçons avec un dresseur pour calmer son hyperactivité ou du moins essayer de le rendre moins brut.

Moloss, lui, était sous traitement antidépresseur ainsi que sous l'effet d'un diffuseur d'hormones pour calmer son anxiété . Il a donc été isolé dans le local près des chats où apparemment il se sent beaucoup mieux, il a un bien meilleur contact avec les félins qu'avec les canins.

D'ici la semaine prochaine, ils seront proposé à l'adoption. Il est donc de mon devoir de leur faire une fiche sur le site internet de l'association les mettant en valeur ainsi que de rencontrer les familles intéressés pour qu'ils soient les plus heureux possible avec leur futurs amis humains.

Il m'arrivait d'ailleurs d'être très dur avec les adoptants, peut-être trop parfois, afin d'être sûr de leur bon fond... Ces animaux avaient, ont, besoin de beaucoup d'amour et de compréhension, je n'accepterais jamais qu'il puisse être malheureux par ma faute en les confiant à n'importe qui.

Je rendis aussi visite à notre mascotte, Handy, le labrador chocolat de 20 ans que Lucie avait adopté à l'ouverture de l'association.

Malheureusement, beaucoup n'avaient pas eut cette chance...

Il ne faut pas oublier que beaucoup de personnes préfèrent prendre leur animaux dans des élevages ou encore ces affreuses usines nommés "animaleries", qui sont souvent des escrocs et ne prennent pas soin de leurs "produits vivants mis en vente" d'après mon expérience, ce qui délaisse beaucoup de très beaux animaux dans les associations car ils sont pas tout petits, ou qu'ils ne sont pas digne d'un concours de beauté.. mais ça reste un être vivant doué de sentiments qui veut juste avoir une famille qui l'aime.

Je chassai ces tristes souvenirs de ma tête et décidai de prendre du temps pour Balto, le beau malamutt qui était en train de roupiller tranquillement avant de lever les oreilles d'un coup sec au bruit du verrou de sa cage.

Je pris place devant celle-ci et je n'eus pas le temps de m'asseoir que celui-ci était déjà en train de me sauter sur les jambes en demande de câlins.

Je lui mis un joli collier bleu en cuir et une grande laisse noir de dressage. Nous partîmes alors dans les prés qui bordaient le chenil.

Il avait envie de courir, ça se sentait dans les bref accoues qu'il donnait en voulant sauter toujours plus loin. Je ne pouvais malheureusement pas le laisser courir seul en vue de son jeune âge, il se serait sans aucun doute enfui et surement perdu..

Le soleil montrait le bout de son nez et ses larges rayons venaient se refléter sur le pelage doré de Balto qui courait après un papillon, me faisant courir à sa suite par la même occasion. Il était mi-roux, mi-blanc, ce qui lui donnait cette impression de briller de milles feux aux lumières de cette étoile qui était à moitié caché par un nuage blanc comme la neige. Ses grands yeux d'un bleu azur pouvaient attendrir n'importe qui se tenterait de plonger son regard dans le sien.

Il était très joueur, câlins et intelligent. Aussi mignon soit-il , cela reste une race de chien difficile à bien placer de part son besoin de grand espace et d'activité régulière autrement dit ce n'est pas un chien d'appartement.

Je le ramenais à son dortoir lorsque Lucie courut vers nous, un sourire en coin.

- Ma belle Taïa, j'ai une proposition pour toi. déclara-t-elle.

- Laquelle ? demandais-je surprise.

- Adopte le. lâcha t-elle convaincue.

- Non.. je ne peux pas... et je sais pas si je pourrais lui apporter le meilleur... lâchais-je en bafouillant tristement.

- Mais si , tu as tout pour le rendre heureux. Regarde il t'aime déjà.
Je te propose un compromis, tu le prend avec toi jusqu'à la fin des travaux et tu prendras ta décision ensuite. De toute manière, je préfère qu'il reste loin d'ici le temps de tout finir pour éviter qu'il ne s'enfuit ou soit voler... c'est bien déjà arrivée. Argumenta-t-elle toujours aussi sûr d'elle.

- Bon d'accord je le prends jusqu'à la fin des travaux et je te le ramène. Dis -je en essayant de cacher la joie naissante qui envahissait mon cœur.

- N'en suis pas si sur jeune fille. Affirma t-elle avec un clin d'œil avant de mettre sur ma voiture la poche des objets de Balto qu'elle avait déjà préparé en mon absence.

- Tu es maline, Lucie. Tu le sais ça ? souriais-je.

Elle ria en guise de réponse et retourna parler avec le chef de chantier qui n'était d'autre que son frère Charly, un homme grand et fin, des cheveux noirs courts, des yeux noisette et une large moustache.
Je lui fis signe de la main avant de monter dans ma voiture accompagnée de ma petite boule de poils.

Mais comment vais-je l'annoncer à Ophélia ?

Je verrais cela une fois à la maison, en espérant qu'elle ne soit pas fâchée, mais je n'ai pas trop d'inquiétude là dessus, elle aime les animaux autant que moi bien qu'elle ait une préférence pour les chats.
C'est d'ailleurs un cadeau que j'envisageais pour Noël mais je n'avais pas encore trouvé la perle rare qui s'obstinerait à l'empêcher d'étudier.

Une fois garée devant la maison, je descendis prudemment de la voiture en compagnie de Balto et de ses accessoires.

Je posai ses affaires au pied du petit meuble de l'entrée et je fis visiter à mon adorable boule de poil ce qui sera son chez lui pendant quelques temps.

Son endroit préféré ? Mon lit.

Je crois qu'il aime le confort et la chaleur de ma couette contre son petit museau.

Après avoir englouti une grande pizza 6 fromages supplément jambon, avachie sur mon lit, avec l'aide de Balto, j'entends la porte s'ouvrir, se fermer et un bruit sourd de pas.

Le jeune chiot saute de mon lit et court rejoindre ma coloc fraîchement rentrée de son week-end avec son amoureux.

J'ai à peine eut le temps de les rejoindre que Ophélia le tient déjà dans ses bras en me regardant d'un œil accusateur. Je souris timidement et commence à lui expliquer.

- Lucie m'a confié Balto le temps des travaux de la SPA qu'elle a rachetée. Elle espère que je le garde après mais je lui ai dis que je ne m'en sentais pas capable. Lui avouai-je simplement.

- Oh je comprends, moi je l'aime bien si ça t'aide dans ton choix. Répondis t'elle avec un clin d'œil.

Nous nous fîmes un câlin et nous partîmes au lit, elle de son côté et moi du mien accompagné de ma bouillotte à poils, Balto.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro