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chapitre 14

Margot est revenue au collège dès le lundi suivant. Elle portait des manches longues pour cacher les blessures sur ses bras et un foulard pour masquer les traces sur son cou. Son œil au beurre noir avait bien désenflé et ses bleus avaient presque disparus.

Mais moi, je me souvenais très bien de l'état dans lequel elle était ce vendredi-là.
Et de la voir ainsi avait provoqué dans mon esprit comme un séisme qui avait remué les décisions que j'avais prises avant : ne rien dire, laisser Margot décider de ce qui est bon pour elle, la soutenir mais me taire puisque c'est ce qu'elle veut.

Malgré ma promesse de ce vendredi soir, je réfléchis de plus en plus sérieusement à en parler à quelqu'un.
La tranquillité d'esprit que j'avais réussi à atteindre malgré ce que je savais est partie en éclat depuis vendredi.

Tout le weekend, je me suis torturé l'esprit, interrogé, questionné, j'ai cauchemardé.

Oui, cauchemardé. J'ai rêvé que j'étais chez ma tante et que Margot venait me voir, en pleurs. Elle me suppliait de l'aider, de la sauver parce que Constance et Nolan lui en voulaient. Je voulais crier pour appeler mes parents mais ma cousine mettait sa main sur ma bouche en disant "chut, tais-toi, ils vont venir nous frapper tous les deux si tu demande de l'aide ! Ils vont me tuer si quelqu'un est au courant !"
Puis un trou s'ouvrait sous ses pieds et elle tombait avant que j'ai pu la rattraper, et soudain mon père apparaissait à côté de moi et me disait d'une voix neutre : "trop tard".

Autant dire que cette histoire me perturbait de plus en plus.

Mardi, n'y tenant plus, je me décide à demander quelque chose à mon meilleur ami.

- Tom, qu'est-ce que tu ferais si quelqu'un avait besoin d'aide mais ne voulait pas être aidé ?
- Bah, je le laisse se débrouiller ! S'il a besoin de ton aide, il te demandera.
- Même si ce qu'il vit pendant que tu le laisse se débrouiller est très difficile ? Insistai-je, peu satisfait de la réponse.
- Si c'est difficile, il te demandera plus vite de l'aide !

Sa réponse est trop générale, mais je n'ai pas envie de lui expliquer la situation en détail.

Je rentre chez moi frustré et indécis.

En fin de semaine, je me décide à en parler avec mes parents. A ma mère d'abord, qui n'a pas de lien direct avec ma tante et ses enfants.

- Maman, je voudrais te dire quelque chose de très important...
- Oui, bien sûr ! Mais, euh... si c'est très important, tu peux attendre que j'ai téléphoné au dentiste pour prendre un rendez-vous pour ta sœur ?

J'attends. Et quand, au moment de se coucher, elle s'assoit sur le bord de mon lit en s'excusant d'avoir été occupée toute la journée, je réponds le truc le plus bête possible dans ma situation :
- Non, rien. Je me suis débrouillé.
- Tu es sûr, mon grand ?
Je hoche la tête. Je n'ai pas envie d'en parler maintenant, je n'ai plus envie de lui raconter.

- Tu me dis s'il y a un problème, hein ?
- Bien sûr maman. T'inquiète pas, c'était rien.

Elle repart, et je reste seul dans le noir à m'inquiéter pour ma cousine. Dès que ma mère est sortie, je me rabroue mentalement. J'ai besoin d'aide pour pouvoir aider Margot ! Si je refuse de discuter avec des adultes, ça ne va pas s'arranger pour elle !

Ma tranquillité d'esprit s'est bel et bien enfuie vendredi dernier...

Dans le week-end, je profite d'un moment cuisine avec mon père, qui adore concocter des repas pour notre famille pour lui demander :
- Papa, les enfants maltraités, comment on peut les aider ?
Il est surpris par ma question, mais il ne l'esquive pas.

- Avant toute chose, il faut en parler à des adultes pour qu'ils puissent aider cet enfant.
- Et après, quand des adultes sont au courant, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Eh bien, les gens qui le maltraitent sont convoqués par des assistantes sociales et ils surveillent la famille. Si c'est très grave, les services sociaux peuvent décider de retirer l'enfant à sa famille et de le placer dans un foyer ou chez une famille d'accueil, ou parfois il va vivre chez de la famille éloignée. Pourquoi tu veux savoir tout ça, mon grand ?
- Heu, ben... en fait... c'est que j'avais entendu parler de ça au collège, du coup je voulais en savoir plus.

- D'accord. Tu es une petit bonhomme curieux ! Déjà, quand tu étais petit...

Et voilà, j'ai encore laissé passer une occasion de parler de ma cousine !

Mais à la fois, est-ce que je dois en parler ? Tom m'assure que quand quelqu'un a besoin d'aide, il le demande, or ce n'est pas le cas de Margot. Mais d'un autre côté, mon père vient de me dire qu'il faut en parler ! Mais il n'a pas précisé, peut-être que c'est juste l'enfant maltraité qui doit en parler, et pas les autres ?

Je ne suis pas beaucoup plus avancé...

Deux semaines passent. Mes souvenirs de l'état de Margot ce fameux vendredi s'estompent peu à peu dans ma mémoire, insensiblement. Je me persuade que si ma cousine ne me demande rien, il n'y a pas d'urgence. Je n'ai donc pas à prendre de décisions la concernant.
Après tout, c'est sa vie, je n'ai pas à aller y trifouiller !

Comme promis, voici un nouveau chapitre sans (trop) tarder !

Maintenant faut que j'aille écrire le suivant...😅

Qu'en pensez-vous ?

A bientôt et merci de toujours lire cette histoire (on a passé les 200 vues, c'est dingue !)❤❤❤

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