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Lune et Phebus

*Point de vue de Lune *

Mon casque sur les oreilles, j'observe la pluie coulée le long de la vitre, lentement. Devant ce spectacle je laisse mon esprit vagabonder .Une vague de nostalgie s'empare de mon cœur, je pense à maman qui aime tellement la pluie. Ces petites gouttes d'eau qui vous tombent sur la tête, tonnent sur les toits et vous mouille les pieds.
Il a plu aussi, le jour le plus triste , le jour où tout s'est écroulé.
Il a plu aussi, le jour où maman nous a quitté.
Il a plus aussi, le jour où elle fut enterrée.
Il a plu aussi, sur mes joues, en dessous de mes yeux qui ne pouvaient pleurer.
Il a plu aussi, sur le livre que je lisais , sur cette phrase de Lamartine, qui dit si justement : un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
Dépeuplé , vide . C'était dur pour moi, mais je me devais de soutenir ma belle mère, elle qui aimait tant maman, elle n'aurait pas dû voir sa femme mourir , Yuri n'aurait pas dû voir sa nouvelle fille pourrir .
Cela fait maintenant 1 ans que maman est morte, mais chaque souvenirs d'elle restent douloureux.
Depuis ce jour, mes nuits sont blanches. Je les passe allongée, les deux yeux fermés, à penser, réfléchir, méditer.
La journée je ne sors pas, je travaille sur le développement de mon jeux vidéo, et je lis des tonnes de bouquins sombres et intelligents. Je lis aussi beaucoup de biographies. Je pense que cela m'aide de voir que des personnes si intelligentes ont elles aussi vécu des drames.

Je me décide enfin à sortir, afin d'acheter de quoi faire un gâteau pour Yuri.
Je descend lentement les escaliers, m'approche de Yuri et pose mes lèvres sur son front avant de sortir.
Dehors, je suis surprise par le froid, c'est vrai que c'est bientôt Noël, le temps est passé si vite. Je souffle et de la vapeur s'échappe de ma bouche. Je resserre plus fort mon écharpe et enfonce mes mains dans les grandes poches de mon manteau.
Je n'ai pas pris de parapluie, j'aime sentir la pluie sur mes cheveux. Les gens m'observent, désarçonnés par la vue d'une jeune fille souriant par un temps pareil.
Mes docs claquent sur le sol, et je me surprend à vouloir sauter dans les flaques comme un enfant.
Je suis bientôt arriver a la supérette quand soudain , un jeune homme m'arrête pour me demander mon numéro. Je bafouille et finis par parler hindi, la langue que m'a transmise ma mère, afin qu'il me fiche la paix. Je déteste parler l'hindi, mais je déteste le parler avec d'autres indiens, cela me rappelle ma mère. Tout me ramène à elle, c'est épuisant.
Après m'être baladée dans les rayons et acheté ce qu'il me fallait, je rentrais directement car j'étais gelée.
Au détour d'une rue, je vis un jeune homme blond, qui rayonnait. Pourtant je sentais de la peine chez lui, à sa façon de tenir son parapluie, à son faux sourire ravageur.
Je ne relevais pas plus que ça et continuais mon chemin .


*Point de vue de Phébus*

Je repose la bouteille de liqueurs et m'allongent sur mon lit, j'ai la tête qui tourne. De Mauvais souvenirs reviennent dans ma tête. Je revois Léa, la belle Lea , ma Léa qui maintenant celle d'un autre, se tenant devant moi mes yeux pleins de larmes, une de mes bouteilles d'alcool dans la main, tapant une crise après m'avoir trouvé ivre mort. On a rompu après cet incident. Elle n'arrivait pas à me voir autrement que l'homme parfait qui ne fume pas ne bois pas et est tout le temps heureux.
Et moi je n'arrivais pas la voir autrement qu'un pansement, qui m'aide à penser à autre chose, quand mes cauchemars reviennent, quand revient inlassablement ma peine.
Mais surtout je ne lui parlait pas de moi, de mes lourds secrets qui me pèsent chaque semaine jours et m'oppressent, et c'était pour moi la principale cause de notre rupture.
Léa était belle, rousse comme un soleil couchant, des yeux bleus beaux à pleuré et une voix légère et apaisante.
Après elle je n'ai plus eu de relation, elle me hantait chaque fois que je touchais à l'alcool.

Mon nom vient du dieu soleil, celui qui conduit le char solaire. On me trouve solaire, beau, intelligent, athlétique.
Moi je me trouve plutôt pathétique, je me cache derrière des rires et des sourires fossés. Je me souviens a peine de la dernière fois où j'ai souri sincèrement, je crois que c'est quand Léa m'a dit je t'aime. Putain ça fait un bail quoi.
Je me rappelle que demain j'ai cours, et qu'il faut que j'arrête de boire, et que je me trouve à manger.
Après avoir décider de lever les fesses et d'aller a la supérette, j'enfile ma paire de vans qui était encore dans son emballage, attrape mon parapluie et sorts.
Je hais la pluie, elle raisonne , angoissante et personne ne peut lui échapper. La pluie apporte la mort et le désolation.
J'observe le ciel gris à travers mon parapluie transparent. J'ai envie de peindre aujourd'hui, de peindre un ciel bleu, sans gris, sans pluie, mais aussi sans soleil, un ciel calme.
Au coin de la rue , je passe à côté d'une jeune fille, elle n'a rien pour se protéger de l'eau et semble pourtant se réjouir de la situation. Ses pommettes rosées contraste avec ses cheveux noirs et son teint pâle. Je n'ai pas le temps de l'observer que déjà elle a disparu.

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